Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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Il était si près qu’elle sentait son parfum un peu entêtant. Elle massait son cou, soutenait son regard.

— C’est pas la première fois… J’ai pas peur des matons !

— T’as raison de ne plus en avoir peur. Parce que si tu refuses de travailler pour moi, tu vas mourir. On te retrouvera dans un fossé, en état de décomposition avancée. Ils auront un mal fou à t’identifier… Parce que si tu refuses, je serai très énervé. Et quand je suis énervé, j’ai tendance à devenir méchant…

— Parce qu’il t’arrive d’être sympa, peut-être ?

— Ça m’arrive, oui…

Il se dirigea vers le bar, en sortit une bouteille de scotch et quatre verres.

— Alors ? Tu es sûre de ta décision ? vérifia-t-il en débouchant le whisky.

— J’ai le choix ?!

— Pas vraiment.

— Je dois tuer qui ?

— Tu le sauras le moment venu.

Il remplit à moitié les verres, en plaça un devant elle. Mais elle n’y toucha pas. Si longtemps qu’elle n’avait pas bu d’alcool… En avalant ça, elle risquait le coma foudroyant.

Elle essuya son front pendant qu’ils attaquaient leur apéro.

— Tu vas pouvoir te refaire une santé. Tu as quelques jours devant toi.

— Génial… Trop sympa !

— Il te faut quelque chose ? Des médicaments ?

— De la codéine… Pour les douleurs. Et une cartouche de clopes… Camel fortes.

— Tu peux trouver une pharmacie de garde ? demanda-t-il à la Fouine. Et un tabac, aussi… Au fait, je te présente Didier. Tu te rappelles de Laurent, je présume ?

— Ouais… Et le p’tit jeune ? Philippe, je crois…

— Tu as une mémoire étonnante, Marianne !

— Entre autres. J’ai plein de choses étonnantes…

— Philippe sera là demain.

Elle essaya de masquer l’angoisse qui lui étreignait les tripes. Ne jamais montrer, ne jamais avouer.

— Quatre flics pour moi toute seule ? Vous flippez, les mecs !

Franck se contenta de sourire. Mais son sourire sonnait faux. Tout sonnait faux, ici.

— Où est l’arme ? questionna-t-il soudain.

— Tu l’as récupérée tout à l’heure, rappela Marianne en se frictionnant la nuque.

— Je parle du Glock, celui qui était planqué sous ton oreiller.

— Je… Dans le sac, juste sur mes affaires…

Il empoigna le sac, le posa au milieu de la table. Il trouva le calibre 45 et le lança à Didier.

— Et l’autre ? Celle du flic.

— Tu me l’as prise devant l’hosto !

— Il y avait deux hommes devant ta porte, Marianne.

— Ouais, mais j’ai piqué qu’un flingue… L’autre est resté dans la chambre. Qu’est-ce que j’aurais fait avec les deux ?

— Évidemment…

Franck commença à vider le sac. Marianne se raidit sur sa chaise. Un jean usé, des tee-shirts. Petites culottes, soutien-gorge. Réveil. Minerve. Puis son sourire s’élargit. Il venait de découvrir le revolver du brigadier, tout au fond, dans le pull. Il dévisagea Marianne. Elle soupira. Il s’approcha, l’arme à la main.

— Je croyais pourtant avoir été clair…

— C’est bon, garde tes leçons de morale, ducon !

Un coup de crosse l’éjecta de la chaise. Franck s’accroupit à côté d’elle.

— Jamais de mensonge entre nous, Marianne. D’accord ?

— Tu m’as pété la mâchoire, connard !

— J’attends ta réponse. Mais si tu en veux encore…

— C’est bon, j’ai compris ! grogna-t-elle en s’affaissant sur le dos, les mains jointes sur la figure.

Il se releva et s’adressa à la Fouine.

— Tu devrais aller à la pharmacie… Je crois que notre invitée en a vraiment besoin, maintenant.

Didier termina son verre et disparut aussitôt. Franck remit Marianne sur la chaise avec la délicatesse d’un docker. Laurent souriait, apparemment ravi qu’elle se fasse rabattre le caquet par le chef de la bande d’incapables . Le commissaire tendit à Marianne un mouchoir en papier. Sa lèvre du haut s’était rouverte sous le choc. Son nez saignait aussi.

— Tu vois, vaut mieux pas énerver le patron ! ricana Laurent. Il t’avait prévenue, non ?

Elle pressa le mouchoir sous ses narines.

— Fous-moi la paix, sale con !

— Elle a du vocabulaire, cette petite !

Franck retourna s’asseoir en face d’elle, se servit un nouveau scotch.

— J’espère que c’est la dernière fois que je suis obligé de faire ça, ajouta-t-il.

Marianne bascula la tête en arrière pour tenter de juguler l’hémorragie. Mais son entorse cervicale la rappela à l’ordre.

— T’étais pas obligé de faire ça ! rugit-elle d’une voix déformée par le Kleenex. Tu l’as fait pour calmer tes nerfs ! Et je suis pas un punching-ball, putain !

— Non. Mais j’ai malheureusement l’impression que tu ne comprends pas d’autre langage… et je crois surtout que tu avais l’intention de nous braquer avec ce flingue !

— Pas besoin de flingue pour vous tuer.

Ils échangèrent un regard amusé, histoire de lui montrer qu’ils n’avaient pas peur du phénomène.

— Il vaudrait mieux que tu changes de stratégie… Pourquoi tu t’acharnes à vouloir tout gâcher ? On a quelques jours à passer ensemble et… Il vaudrait mieux pour tout le monde que la cohabitation soit agréable… Tu ne crois pas ?

— Parce que vous pensez que j’ai envie de passer mes premiers jours dehors en compagnie d’une bande de flics ripoux ?

— Tu n’es pas encore libre. Pour l’instant, tu es sous notre contrôle… Je peux aussi bien te libérer que te tuer.

— Qui me dit que vous ne me tuerez pas quand j’aurai terminé la mission ?

— Je n’ai qu’une parole, Marianne. Et je suis désolé que ça commence aussi mal… J’ai un peu perdu mon sang-froid, je le regrette.

Il semblait sincère. Il fallait bien qu’elle s’accroche à quelque chose dans ce merdier. Il prit un autre mouchoir dans le paquet. Essuya lui-même le sang qui coulait sans discontinuer. Il se montra délicat. À force de comprimer, l’hémorragie cessa.

— Il y a une salle de bains dans ce taudis ? maugréa Marianne.

— Je vais te montrer ta chambre… C’est bien aménagé, tu verras… Tu peux te lever ?

Elle se remit debout.

— C’est par où ?

— Attends… Tu n’as plus rien sur toi ? J’aimerais que tu vires ta chemise.

Elle s’exécuta, fit une mimique douloureuse en bougeant ses épaules.

— Lève les bras…

— Je suis plus en taule, merde ! J’ai rien du tout ! Tu crois que j’ai embarqué la fourchette en plastoc de l’hosto ? T’as peur que je te plante avec pendant ton sommeil ?

— Marianne… Tourne-toi et mets les mains contre le mur. Ce sera rapide.

Elle soupira mais obéit. Il procéda à la fouille, elle eut quelques tressaillements douloureux.

— Désolé, s’excusa le commissaire.

Qu’est-ce qui lui prend ? Il me la joue gentil depuis tout à l’heure… Dans les poches de son jean, il récupéra l’enveloppe.

— C’est bon, suis-moi…

Il prit le sac, passa dans l’entrée. Il commença à gravir un escalier gigantesque. Marianne le suivait, Laurent sur ses talons. Preuve qu’ils avaient conscience du danger. Il ne serait pas aisé d’échapper à leur vigilance. Mais elle avait quelques jours devant elle. D’abord, récupérer l’intégralité de ses forces…

Un long couloir avec du parquet. Pourtant, elle eut la sensation de marcher sur du coton. Franck s’arrêta devant la dernière porte.

— C’est là… On t’a réservé cette chambre parce que c’est la mieux. La plus grande…

Elle entra derrière lui. Laurent resta sur le seuil. En embuscade, au cas où.

Oui, c’était spacieux. Un grand lit, de jolis draps. Une commode avec une télévision dessus. Une armoire à glace, un bureau, quelques bouquins. Franck poussa une autre porte.

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