Karine Giébel - Purgatoire des innocents

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Purgatoire des innocents: краткое содержание, описание и аннотация

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Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux. Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois trouver une planque où il pourra reprendre des forces.
Je m'appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là… Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer. Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit… « Fascinant. »
Sud-Ouest

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Huit minutes plus tard, Sandra entre dans le village de Mermaisan. Désert, silencieux, qui ressemble presque à un cimetière.

C’est pour ça qu’il a choisi de venir s’installer ici.

Ce calme, cette solitude… Cette absolue tranquillité.

Elle stoppe le Nissan devant son cabinet, aperçoit la silhouette de l’homme qui l’a appelée. Assez grand, en costard foncé et chemise.

— Bonsoir, je suis le docteur Thuillier.

Raphaël essaie de ne pas serrer trop fort la main qu’elle lui tend.

— Merci d’être venue si vite, docteur.

Elle remarque le sang sur sa chemise ; le labrador doit vraiment être salement amoché.

— Où est le chien ?

— À l’arrière de ma voiture. L’Audi, juste en face.

— Il va falloir le porter jusqu’à mon cabinet.

— Aucun problème.

Ils approchent de la berline noire, Raphaël ouvre la portière arrière, invite la vétérinaire à regarder à l’intérieur.

Sandra reste médusée un instant face au jeune homme allongé sur la banquette. Son regard s’attarde sur la blessure à sa jambe. Sur le sang, partout. Elle a un mouvement de recul, sent soudain quelque chose de dur s’enfoncer dans ses côtes.

— Ne bougez pas, ordonne doucement Raphaël. J’ai une arme braquée sur vous.

Sandra s’est figée, elle ferme les yeux.

— Mon frère est gravement blessé, j’ai besoin de vous.

— Je ne suis pas médecin, je suis…

— … parfaitement capable de le soigner, je le sais. Alors pas de ça avec moi.

— Écoutez monsieur, je ne vois pas bien l’état de votre frère, mais j’ai l’impression que ses blessures sont très sérieuses. Mon cabinet n’est pas équipé pour ce genre d’intervention. Il faut l’emmener à l’hôpital.

— Impossible. Vous allez donc vous en occuper. À moins que vous ne préfériez mourir, docteur ?

— Restez calme, je vous en prie !

— Je suis parfaitement calme. Parfaitement déterminé, aussi. On va aller ensemble chercher ce qu’il vous faut au cabinet et ensuite, on lève les voiles. On va chez vous.

— Ch… chez moi ?

— Oui, chez vous. Visiblement, ce n’est pas loin d’ici. Il y a combien de personnes à votre domicile ?

— Mon… mon mari et mes… trois fils.

Raphaël sourit dans son dos.

— Vous mentez très mal docteur !

Il fait pression sur l’arme, elle laisse échapper un cri.

— Je suis seule, mon mari est absent.

— Parfait, je préfère ça. Après vous, doc. Et surtout, pas de connerie. Si vous êtes sage, tout se passera bien, je vous assure.

CHAPITRE 2

Le Qashqai s’engage sur la piste boueuse, l’Audi collée au pare-chocs.

— On est arrivés, murmure Sandra.

Raphaël ne voit pas grand-chose avec ce satané brouillard qui a complètement bouffé l’espace.

— Garez-vous devant la porte, coupez le moteur et filez-moi les clefs.

Sandra s’exécute, l’Audi s’arrête juste derrière.

— Descendez.

Elle s’extirpe de la voiture avec difficulté, ses jambes tremblent. Raphaël l’empoigne immédiatement par un bras.

— Ouvrez la porte.

— C’est pas fermé…

Ils entrent dans la maison tandis que les trois autres patientent dans la S4. Sandra allume la lumière, ils sont dans une grande salle à manger. Raphaël la tient toujours fermement par un bras, elle ne fait pas le moindre mouvement pour se dégager.

L’habitude des chiens méchants.

— Y a personne ici, c’est sûr ? demande le malfaiteur en la fixant droit dans les yeux.

Il a un regard métallique, mêlant subtilement le bleu et le gris.

Métallique et magnétique.

Elle répond d’un signe négatif de la tête.

— OK, on va chercher les autres.

Ils rejoignent l’Audi, Raphaël confie son arme et la vétérinaire à Christel.

— Tu la lâches pas d’un pouce, compris ?

Christel braque le flingue sur Sandra tandis que Fred et Raphaël sortent le blessé de la voiture et l’escortent jusqu’à la maison, le soutenant chacun d’un côté.

Il est au bord de l’évanouissement, pèse une tonne.

— Allez Will, tiens bon ! On y est presque, encourage son frère.

Une fois à l’intérieur, Raphaël interroge Sandra du regard.

— Allongez-le là, dit-elle.

Une grande table de ferme, avec un banc de chaque côté. Très tendance dans la région.

Les deux hommes hissent William sur la table, Sandra récupère un plaid sur le canapé et le roule en boule sous la nuque du jeune homme.

— Il y a un endroit où on peut planquer la S4 ? interroge Raphaël.

— La quoi ?

— La bagnole !

— Les garages, juste derrière la maison.

— Filez-moi les clefs.

— Il y en a un qui reste ouvert…

Apparemment, ils ne craignent pas les cambrioleurs dans le coin. Il faut dire qu’à part les renards et les blaireaux, il ne doit pas passer grand monde dans ce trou perdu.

La planque idéale.

La chance serait-elle revenue de leur côté ?

— Fred, tu vas garer la caisse et tu ramènes nos affaires ici.

Fred obtempère sur-le-champ tandis que Sandra se penche sur le visage crispé et atrocement livide du blessé. La tâche sera difficile ; ils ont attendu trop longtemps, il a perdu beaucoup de sang.

— Comment vous vous sentez ? murmure-t-elle.

— J’ai mal. J’ai plus de force… J’ai soif.

— C’est normal. Mais je ne peux pas vous donner à boire maintenant. Parce qu’il va falloir que je vous endorme.

Elle se tourne vers Raphaël, visiblement très anxieux.

— A-t-il bu ou mangé quelque chose ces dernières heures ?

— Il a déjeuné à midi et depuis, il a bu de l’eau.

— Ma trousse est restée dans la voiture.

— Christel va aller vous la chercher. Autre chose ?

— Quel est son prénom ?

— William. Will, quoi.

Sandra s’intéresse à nouveau à son patient.

— Ça va aller, William.

Elle ressent le besoin de le rassurer. Peut-être parce qu’elle-même est morte de trouille.

Il est si jeune. Même pas 30 ans. Et sa vie ne tient plus qu’à un fil.

— Vous êtes docteur ? demande-t-il.

Elle sourit.

— Oui. Vous n’êtes pas le genre de patient que je soigne habituellement, mais ça va aller.

— Je vais mourir ?

Elle n’a pas le temps de répondre, Raphaël le faisant à sa place.

— Mais non, tu ne vas pas mourir ! Arrête avec ça… La toubib va s’occuper de toi !

Sandra fouille la trousse que Christel vient de lui rapporter. Elle en sort des gants de chirurgien et divers instruments de torture.

William tourne la tête vers cet attirail, tandis que son frère prend sa main dans la sienne. Il a rangé son flingue à la ceinture, la véto n’ayant pas l’air de vouloir leur jouer un mauvais tour.

Sandra s’adresse à Christel qui s’est effondrée sur le canapé, apparemment épuisée.

— Allez dans la cuisine et faites bouillir une casserole d’eau.

Christel la toise de travers. Elle a des yeux étonnants ; chacun d’une couleur différente.

— J’suis pas ta bonniche, OK ?

— Ferme-la ! gueule Raphaël. Fais ce qu’elle te demande et magne-toi !

La jeune femme souffle mais s’exécute.

— Journée de merde ! grogne-t-elle en cherchant la cuisine.

Sandra attrape une paire de ciseaux dans le bahut et commence à découper le pantalon du blessé. Une balle s’est incrustée dans la cuisse du jeune homme, juste au-dessus du genou.

— Aidez-moi à le déshabiller, dit-elle.

À deux, ils retirent la veste puis Sandra découpe la chemise. Will se retrouve quasiment à poil, se met à trembler.

— Montez les radiateurs à fond, ordonne-t-elle. Il ne faut pas qu’il ait froid.

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