Karine Giébel - Purgatoire des innocents

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Purgatoire des innocents: краткое содержание, описание и аннотация

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Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux. Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois trouver une planque où il pourra reprendre des forces.
Je m'appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là… Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer. Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit… « Fascinant. »
Sud-Ouest

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L’autre l’empêche de se relever, lui assène un coup de poing en pleine tête. Un autre.

La lumière grisâtre devient brusquement éblouissante. Comme si le soleil avait fait une soudaine apparition. Et qu’il avait viré au rouge vif.

La voix de Will s’éloigne.

Raphaël essaie de saisir le Glock dans la poche de son jean mais Fred lui écrase le bras avec son genou. Les points de suture lâchent, Raphaël hurle et manque de tourner de l’œil.

Fred serre ses mains autour de son cou, tape l’arrière de son crâne sur le sol et commence à l’étrangler.

— Je vais te crever, espèce de fumier !

Christel se penche pour récupérer le colt sous le Nissan. Impossible de l’attraper, il lui faut s’allonger par terre et tendre le bras.

Au moment où elle effleure le pistolet, elle sent une serre puissante agripper sa cheville.

On la traîne par terre, elle s’écorche le visage et la paume des mains sur les gravillons. Elle parvient à se mettre sur le dos, aperçoit une silhouette au-dessus d’elle. William la relève par le col de son blouson, la plaque contre la voiture. Elle se débat, essaie d’atteindre sa blessure à la jambe. Le jeune homme lui colle une gifle à lui briser la mâchoire, sa tête percute la vitre du Nissan. Ses yeux se révulsent, elle glisse contre la carrosserie jusqu’à toucher terre.

Par terre, Raphaël y est toujours.

Il ne va pas tarder à perdre connaissance.

Fred l’empêche de respirer, il faut le faire lâcher.

Il parvient enfin à lui décocher un uppercut dans la mâchoire, la poigne de Fred se desserre, il perd l’équilibre.

William est appuyé contre le 4 × 4. Il voudrait tellement aider son frangin. Il voudrait tellement…

Les images se mélangent, le décor entre en transe. Ses jambes cèdent. Il tombe juste à côté de Christel et continue à suivre le combat à mort des titans dans une sorte de demi-conscience. Un cauchemar avec une seule issue.

Si Fred gagne, il est mort.

Raphaël se redresse, plonge la main dans la poche de son jean. Pas le temps de saisir le Glock, Fred est déjà revenu à l’assaut. Puissant comme un taureau, hargneux comme un chien enragé.

Qui défend simplement sa vie.

Il cogne, toujours plus fort ; Raphaël reste debout un peu par miracle, esquive l’attaque suivante, riposte.

Les deux hommes sont accrochés l’un à l’autre. Rituel barbare, sanglant.

Du sang, Raphaël en a plein le visage ; ça coule aussi de sa blessure au bras.

Ils finissent devant la fenêtre de la chambre, toute proche.

Raphaël a pris le dessus. Il n’arrête plus de frapper. Une droite dans la mâchoire, le nez, les tripes. Un coup de tête retentissant.

Fred est presque K.-O. Raphaël lui brise les reins sur le rebord en béton.

Ça y est, il empoigne la crosse du Glock.

Le canon se plante dans la gorge de Fred qui se contracte de la tête aux pieds.

— Non…

Raphaël le fixe droit dans les yeux.

C’est terminé.

Ne jamais trahir.

Le pire des crimes. Qui ne connaît qu’un seul châtiment.

Raphaël appuie sur la détente.

Sandra est juste derrière la fenêtre.

CHAPITRE 17

Raphaël recule précipitamment. Il titube, comme s’il était ivre.

Puis brusquement, il sent ses jambes l’abandonner et tourne le dos à Fred avant de tomber à genoux. Le souffle coupé.

William parvient enfin à le rejoindre. Son regard se pose sur la vitre brisée, suit la traînée écarlate et s’arrête sur le monstrueux cadavre, avachi sous la fenêtre de la chambre. Pantin désarticulé, les yeux grands ouverts et la bouche crispée sur sa dernière douleur.

L’arrière de son crâne a littéralement explosé. Sa jambe droite bouge encore, simple réflexe.

William plaque une main sur sa bouche, se retourne à son tour et s’écroule à côté de son frère. Il ne sent presque plus la douleur, noyée dans tout le reste.

Raphaël reprend sa respiration.

Puis ils se dévisagent, longuement.

Raphaël pleure.

Christel revient à elle dans un silence complet, de mauvais augure.

Un supplice lancinant traverse son crâne. Un drôle de goût traîne dans sa bouche.

Pendant un instant, elle erre en pays inconnu.

Puis, elle se met debout, prenant appui sur le 4 × 4. Et enfin, elle voit. La fenêtre éclatée, la tache sombre qui a éclaboussé le mur.

Ses yeux descendent très lentement. Comme si elle refusait la suite.

Fred.

Mort. Exécuté contre un mur.

Raphaël se relève, tend la main à son frère.

Ils tombent dans les bras l’un de l’autre. Ils sont en vie, instant fugace de bonheur. Une seconde, une seule. Mais c’est déjà si beau.

Un hurlement vient briser le silence de leur étreinte. Christel est penchée sur le cadavre de Fred, les épaules secouées par la violence de ses sanglots.

Raphaël s’avance, serrant le Glock dans sa main. Christel tourne la tête, son regard si particulier se plante dans celui de l’assassin.

Il s’arrête à un mètre. À bout portant.

Elle fait un pas en arrière, leurs yeux ne se lâchent pas.

Elle hésite. Mourir, maintenant ? Ça vaudrait sans doute mieux. Pourtant, la frayeur est à son paroxysme. Là, au seuil de l’enfer. De l’inconnu.

Encore un pas en arrière.

Cette fois, Raphaël avance. Pas plus d’un mètre entre eux.

Elle lève les bras devant elle. Comme si ça pouvait arrêter une balle ou les coups de ce monstre.

Il la regarde s’enfoncer dans la peur comme dans des sables mouvants. Sans plaisir ni compassion.

— Ne me tue pas ! implore-t-elle enfin.

Ses yeux sont muets, impossible de deviner ce qu’il va lui faire.

— Tu l’aimais ?

Elle est surprise d’entendre sa voix, reste bouche bée.

— Tu l’aimais vraiment ?

— Oui.

— Alors tu dois avoir une seule envie… Le rejoindre.

*

Raphaël ouvre la porte. Il ne sait pas à quoi s’attendre.

Son regard balaye lentement la pièce. Jusqu’à ce qu’il la voie contre le mur, dans l’angle de la chambre. Entre le lit et l’armoire.

Jambes repliées, avec les bras serrés autour, front posé sur les genoux.

Un mouvement pendulaire la pousse en avant, la tire en arrière.

Il s’approche, Sandra lève enfin la tête. Elle voit le sang sur son visage, ses mains. Sa chemise, son pantalon. Du sang, partout. Le sien, mêlé à celui de sa victime.

Il est effrayant.

Sandra revoit le crâne de Fred qui explose sous ses yeux. Comme son propre crâne, bientôt ?

Elle sent la balle qui la frôle avant d’aller finir sa course dans la cloison d’en face.

Elle revoit le corps qui s’effondre. Comme le sien, bientôt ?

Elle rampe, jusqu’à ce petit recoin obscur. Se ratatine contre le mur, à défaut de pouvoir se fondre dedans. Elle tremble, elle gémit.

Pourtant, la mort, elle connaît.

Si bien.

Raphaël s’accroupit face à elle.

— Tu es blessée ?

Il voit les empreintes laissées par les morceaux de verre sur son visage.

Des éraflures, rien d’autre. Ça guérira vite.

Il voit la peur imprimée dans ses yeux. Ça, ça ne guérira jamais.

— Viens avec moi.

Raphaël l’attrape par les poignets, la décolle du sol.

— Non… Non ! Ne me touche pas !

Il est obligé d’employer la force pour la faire quitter la pièce.

— Non !

Il la pousse dans la salle à manger, elle atterrit contre la table et s’arrête de crier d’un seul coup.

William est assis sur le sofa, exténué. Le visage fermé.

Ailleurs.

Christel est attachée au fauteuil. Poignets scellés aux accoudoirs, chevilles scotchées aux pieds du siège. Le regard fixe.

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