Karine Giébel - Purgatoire des innocents

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel - Purgatoire des innocents» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2013, ISBN: 2013, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Purgatoire des innocents: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Purgatoire des innocents»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux. Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois trouver une planque où il pourra reprendre des forces.
Je m'appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là… Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer. Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit… « Fascinant. »
Sud-Ouest

Purgatoire des innocents — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Purgatoire des innocents», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il attrape son cuir, fouille les poches. Plus de clef.

Montée d’adrénaline.

Pourtant, Raphaël est sûr de l’avoir mise dans la poche intérieure…

Il se précipite vers le placard : fermé à double tour. Pendant une seconde, il est soulagé.

Pas possible, je deviens parano… !

Mais le doute est encore là, bien planté dans sa chair. Il essaie d’ouvrir la porte d’entrée.

Fermée à double tour, comme le placard.

Cette fois, le doute l’emporte. La clef était bien dans son blouson, il en est certain.

Cette fois, il a compris.

Il ouvre la fenêtre du salon, se retrouve dehors en moins de vingt secondes.

— Raph ?

William enjambe la baignoire, manque de se prendre une gamelle. Avec une seule jambe, tout devient périlleux.

— Raphaël ?

Il se prend le silence en pleine poire. Pourquoi son frangin est-il parti comme une fusée ? Quelque chose ne tourne pas rond. Il le sent, il le sait.

Par la fenêtre, il distingue un petit morceau de la porte du garage.

Elle est ouverte.

Elle était fermée il y a cinq minutes.

— Putain de merde !

Il enfile un jean, un tee-shirt sur sa peau encore mouillée.

Grimace de douleur, nouvelle quinte de toux qui le plie en deux, manque de le terrasser.

Pourtant, il s’engage dans l’escalier. Avec courage.

Sandra cesse de tourner en rond. Elle se poste devant la fenêtre de la chambre.

Quelques secondes plus tard, elle voit Raphaël passer devant. Voit l’arme briller dans sa main droite.

Leurs yeux se croisent.

Elle a un mouvement de recul.

— Putain de merde ! dit Fred. Qu’est-ce qu’elle a, cette saloperie de caisse ?

Ça fait dix fois qu’il tente de démarrer l’Audi. Sans succès. Pourtant, il y a du jus, la batterie n’est pas morte. Et le réservoir n’est pas vide.

Il ouvre le capot. Rapide coup d’œil.

— Enfoiré…

Christel le rejoint.

— Alors ?

— Ce fils de pute a démonté le boîtier de démarrage. Faut prendre la caisse de la vétérinaire.

— Tu sais où sont les clefs ? demande Christel qui commence à paniquer.

Fred ferme le capot de la voiture, file un coup de pied dans le pneu.

— On n’a pas le temps de chercher, dit-il. Il ne va pas tarder à redescendre. On fera une autre tentative plus tard. Cette nuit. Faut qu’on trouve d’abord la clef du 4 × 4. En attendant, on remet tout en place.

— Vous n’allez rien faire du tout…

Les deux amants se figent.

Dans la ligne de mire du Double Eagle.

CHAPITRE 15

13 h 30

Trop de monde, trop de bruit. Trop d’odeurs.

Beaucoup de trop, pas assez de silences.

Patrick déjeune dans un snack bondé.

Hâte de retrouver le calme, la tranquillité. La paix, la sérénité qui viendront juste après.

Sa femme.

Ses chevaux.

L’espace, l’air pur et même le brouillard.

Celui qui occulte si bien la laideur du monde.

Hâte que ce petit séjour loin de chez lui se termine, enfin. Cette nuit, enfin.

Il sera de retour. Mais il sait que pour elle, il n’est jamais parti.

Sandra, ses yeux de jade, fascinants. Sa part d’ombre, envoûtante.

Elle lui manque.

Même si leur alliance ressemble souvent à une lutte sans merci.

Jamais à une indifférence.

Elle lui manque.

Même si personne ne peut comprendre ce qui les unit.

D’ailleurs, ils n’ont besoin de personne. À part l’un de l’autre.

Oui, il a besoin d’elle. Besoin de sentir qu’elle ne peut se passer de lui.

Besoin de cette relation cruelle, sadique. Barbare.

Où les rôles, parfois, s’inversent. Car le maître ne peut exister sans sa chose.

Vu de l’extérieur, on dirait un couple normal.

Normal, ça n’existe pas.

Vu de l’extérieur, on dirait qu’ils s’aiment.

L’amour, ça n’existe pas.

Pour eux, l’extérieur n’existe pas.

Hâte de rentrer… En vainqueur, en héros.

De la regarder, dans la nuit silencieuse et complice. De la contempler, jusqu’à ce qu’elle se réveille et que leurs regards se croisent enfin à nouveau.

Alors, elle cessera de respirer un instant. Et il verra la peur germer puis se diluer dans ses yeux clairs…

CHAPITRE 16

Cibles parfaites, faciles. Idéales.

Fred, Christel. Immobiles.

Le regard de Raphaël va de l’un à l’autre.

— Alors comme ça, on veut me doubler ? Les rats quittent le navire, on dirait…

Son intonation trahit sa colère, profonde. Aussi profonde que sa déception.

Il s’adresse à Fred, d’homme à homme.

— Si tu cherches le boîtier de démarrage, il est planqué dans la remise.

En face, ils ne trouvent rien à dire.

Que pourraient-ils dire, de toute façon ?

— Sortez de là, mains derrière la tête, ordonne Raphaël.

Ils s’exécutent, s’arrêtent à deux mètres de la gueule du colt.

À deux pas de la mort. Aussi certaine que logique.

C’est le jeu.

— Tu poses ton flingue par terre, en douceur.

Fred saisit son Glock de la main gauche, le dépose lentement sur le sol avant de le pousser avec le pied en direction de son ancien complice. Son nouvel ennemi.

Le dernier.

Raphaël ramasse l’arme sans les quitter des yeux et la fourre dans sa poche.

Une image lui déchire l’esprit comme un éclair. Fred et lui dans la cour de la centrale, en train de se marrer. En train de parler d’avenir.

Sa gorge se serre, la colère monte encore d’un cran pour atteindre des sommets.

— Je ne savais pas que je bossais avec un enculé…

— Récupère les pierres. On te laisse notre part et on se casse.

— Trop généreux, mon ami !

— On veut juste se tirer d’ici.

— Fallait vous tirer les mains vides. Je vous aurais peut-être donné une chance.

— Laisse au moins partir Christel, demande Fred. C’est moi qui ai eu l’idée. Elle, elle ne voulait pas.

Raphaël suppose qu’il ment, mais ça n’a plus d’importance.

Seule compte la trahison. Le reste est oublié. Déjà enterré.

— OK, je vais la laisser en vie…

Il lit le soulagement dans les yeux de son rival. Alors, il sourit et ajoute :

— Juste le temps de me la faire.

Christel devient transparente comme la pluie. Ses bras retombent lentement contre son corps.

— Salopard ! crache Fred.

Raphaël continue à sourire, pour donner l’illusion qu’il maîtrise la situation. Il réfléchit, le doigt sur la détente. La maison est isolée, certes. Mais il peut y avoir un promeneur dans le coin. Et un coup de feu, ça s’entend de loin.

Risqué.

Il va falloir employer une autre méthode.

Il va surtout falloir trouver un courage inconnu jusqu’alors.

Tuer un homme froidement. Même avec toute cette colère, toute cette haine…

Christel et Fred échangent un regard. Ils ont compris que Raphaël hésite.

Lui foncer dessus ?

Perdu pour perdu…

William a réussi à enjamber la fenêtre, au prix d’un incroyable effort. Et d’un atterrissage raté qui l’a laissé sonné quelques secondes.

Une main contre le mur, il contourne la ferme en direction des garages.

Merde, j’aurais dû prendre mon feu…

Il se mord la lèvre pour ne pas crier tant la douleur est insoutenable et finit par arriver à destination. Il l’aperçoit enfin, de dos.

— Raphaël ?

Son frère tourne la tête un dixième de seconde.

L’erreur à ne pas commettre.

Fred se jette sur lui, l’envoie au tapis. Dans sa chute, Raphaël lâche son arme qui finit deux mètres plus loin, sous le 4 × 4 de Sandra garé dehors.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Purgatoire des innocents»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Purgatoire des innocents» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Purgatoire des innocents»

Обсуждение, отзывы о книге «Purgatoire des innocents» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x