Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Hervé, quant à lui, semblait beaucoup plus serein. Peut-être parce qu’il était habitué aux colères légendaires de son frère aîné et ne les craignait plus depuis longtemps.

Depuis qu’il était devenu capable de se montrer plus brutal que lui.

— Je m’absente vingt-quatre heures et voilà ce qui arrive ! hurla le maire.

— Calme-toi, André, conseilla Hervé. On n’avait pas le choix.

— Pas d’autre choix que de refroidir un curé ? Tu te fous de ma gueule ?

— Non, pas d’autre choix, répéta posément Hervé en allumant une cigarette. Il savait tout. Absolument tout…

— On aurait pu faire autrement ! brailla le maire. Et éteins-moi cette saloperie de clope !

— Non, on ne pouvait pas, martela Hervé en tirant une bouffée. Et puis t’as qu’à surveiller ta bonne femme !

— Garde tes conseils pour toi, Hervé !

André s’assit enfin et fixa son frère droit dans les yeux.

— Raconte-moi précisément ce qui s’est passé, enjoignit-il en maîtrisant sa colère.

— En fin d’après-midi, j’étais en train de discuter avec Guintoli et j’ai vu passer Lapaz et sa copine dans la ruelle… Au fait, tu savais que c’est une gousse ?

— Rien à foutre ! s’emporta André.

— OK… Bon, j’ai les ai suivis et j’ai vu qu’ils entraient dans l’église… Ça m’a paru louche. Lapaz dans une église, c’est comme…

— Abrège !

— J’ai contourné la bâtisse par le chemin de terre… J’étais aux premières loges pour entendre leur conversation avec le vieux. Et j’ai compris que c’était lui qui leur avait fourni les indications sur l’affaire… Ils ont évoqué de mystérieux messages. Notre cher prêtre était un corbeau ! Lapaz voulait connaître la fin de l’histoire mais le curé a rien voulu lui dire. À un moment, la petite a parlé d’un crime. Je me suis dit qu’il fallait que j’aille un peu voir Joseph… J’ai attendu que la nuit tombe, et avec Portal, on a rendu visite à ce vieux fou. On lui a fait peur pour lui tirer les vers du nez… Portal l’a même suspendu par les pieds !

— Et après ?

— Il a fini par nous dire qu’il savait tout… Pas bien courageux, le curé… Pas vrai, Portal ?

— Ouais ! acquiesça le colosse avec un rictus inquiet. Pas courageux !

— Ta gueule, Portal ! ordonna le maire. Ensuite ?

— Il savait absolument tout…

André serra les mâchoires, son fameux grincement de dents résonna dans tout le bureau.

— Il m’a dit que c’était Suzanne qui lui avait parlé en confession.

— Putain ! Je vais lui apprendre à se taire ! marmonna le maire.

— Là, je m’suis dit qu’il fallait se débarrasser de lui. Mais qu’on pouvait peut-être faire d’une pierre deux coups… Alors on lui a ordonné d’appeler Lapaz pour lui demander de le rejoindre chez lui. Il était censé lui révéler enfin la vérité… Le temps que ce con de guide descende de son ermitage, on s’est occupé du curé. Portal lui a fracassé le crâne par terre et on a placé une échelle juste à côté, comme s’il s’était cassé la gueule. Lapaz s’est ramené et quand il a vu le cadavre, il a détalé comme un lièvre ! Si les gendarmes lui tombent dessus, il est foutu…

— Et Joseph ? Il a peut-être laissé des traces ou quelque chose…

— Non. Je l’ai questionné à ce sujet et il avait tellement les jetons qu’il m’aurait vendu sa mère ! Il n’a rien laissé par écrit… Tout était dans sa tête. Si Lapaz veut connaître la vérité, faudra qu’il monte au Paradis !

Portal transpirait de plus en plus. Le Seigneur ne lui pardonnerait jamais, il rôtirait en enfer jusqu’à la fin des temps…

— Et maintenant, les gendarmes vont flairer la trace de Lapaz… Du moins, je l’espère.

— Comme ça, il dira tout ce qu’il sait ! cracha le maire.

— Il n’a aucune preuve, rappela Hervé… Mais après réflexion, je crois que j’ai commis une erreur… On va être obligés de se débarrasser de lui et de sa copine.

— Si c’est une gouine, ça peut pas être sa copine, non ? lança Portal.

— Peut-être que ça l’excite ! suggéra Hervé en riant.

— Arrêtez vos conneries ! coupa André. On a d’autres chats à fouetter !

— Ça serait bien qu’ils aient un accident, poursuivit calmement Hervé.

Le maire secoua la tête.

— Tu trouves pas que ça fait un peu beaucoup, non ?

— Tu vois une autre solution ?

— Il faut que je réfléchisse…

— Si tu veux, André, fit Hervé en se levant. Mais si tu dois choisir entre ta famille et Lapaz, je crois que c’est tout réfléchi, non ?

Portal et Hervé prirent congé, le maire se posta devant la fenêtre et laissa son regard vagabonder sur les toits du village. Il avait bâti tellement de choses, ici. Tout lui appartenait. Les pierres comme les âmes.

Et rien ne devait se dresser sur son chemin. Rien ni personne.

Hervé avait raison. Le tout était de maquiller ces deux morts en accident. Alors, il se mit à cogiter intensément.

Préméditation silencieuse, implacable.

* * *

Servane arriva à l’Ancolie en fin d’après-midi. Le pick-up était garé au bord de la piste mais le chalet était fermé. Elle pensa attendre Vincent sur la terrasse mais eut finalement envie de profiter des dernières aumônes d’un soleil généreux et commença à gravir la piste. Au passage, elle cueillit quelques framboises bien charnues qu’elle dégusta tout en marchant dans la forêt.

Après un kilomètre de balade, elle aperçut son ami assis sur un rocher, tourné vers le vide. Sherlock trottina vers elle en jappant de plaisir. Alors, Vincent se retourna et lui adressa un sourire d’une infinie tristesse. Il ne bougea pas, l’invitant à venir briser sa contemplation silencieuse.

— Bonsoir, dit-elle en s’asseyant près de lui.

— Salut… J’allais redescendre… Je ne pensais pas que tu étais déjà là.

— Ça m’a permis de me dégourdir les jambes… et de grignoter quelques framboises !

Sherlock s’était de nouveau installé aux pieds de son maître et tentait d’attraper une mouche qui tournoyait autour de lui.

— Comment tu te sens ? demanda-t-elle.

Il hésita avant de répondre. Décida finalement d’être sincère.

— En sursis.

— Ne dis pas ça, je t’en prie !

— J’ai peur, avoua-t-il. Mais… j’ai surtout peur pour toi.

— Et pourquoi ? s’indignat-elle. Tu crois que je suis moins capable que toi de me défendre, c’est ça ?

— Non, c’est parce que tu n’as rien à voir avec cette histoire. J’aurais jamais dû t’y entraîner…

— Tu ne m’y as pas forcée, rappela-t-elle. J’ai mené cette enquête de mon plein gré… Et puis je te trouve beaucoup trop pessimiste.

— Difficile de faire autrement !

— La partie n’est pas encore perdue ! Crois-moi… Dommage que je n’aie rien trouvé ce matin chez le père Joseph… J’étais pourtant sûre ! Un curé, ça écrit forcément ! C’est vrai : il n’avait ni télévision, ni radio… Alors à quoi passait-il son temps ?

Vincent la toisa avec un sourire moqueur.

— À prier, peut-être ?… Moi non plus, je n’ai pas la télé et pourtant, je n’écris pas !

Évidemment, il avait toujours réponse à tout.

Elle ne semblait pourtant pas convaincue.

— Vous avez fouillé partout ? demanda Vincent.

— Chaque pièce de la maison a été passée au peigne fin ! Et on a aussi visité son grenier, sa cave et son abri de jardin. On a même fouillé l’église… Rien ! À moins qu’il ne l’ait enterré dans le potager !

— S’il faut déterrer le carnet chaque soir, c’est pas très pratique !

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