Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— C’est vrai… On est bien avec toi.

* * *

Vincent termina sa part de gâteau et se laissa aller en arrière sur sa chaise.

— J’en peux plus ! J’ai trop mangé !

— Tu as maigri ! constata sa mère. Tu te nourris bien au moins ?

Il lui sourit.

— Oui, maman…

— Tu… Tu as quelqu’un en ce moment ?

Toujours la même question. Depuis des années. Et toujours la même réponse.

— Non.

— Pourtant, c’est pas les filles qui manquent dans la vallée… Et j’en connais beaucoup qui…

— Arrête… S’il te plaît.

Elle se mit à préparer le café tandis qu’il allumait une cigarette. Geste inconsidéré.

— Tu fumes, maintenant ? s’indigna sa mère. C’est pas bon pour toi…

— Maman, je te rappelle que j’ai quarante-deux ans aujourd’hui…

— Et alors ? C’est pas meilleur à quarante-deux ans qu’à vingt !

Logique imparable.

— Je ne fume pas beaucoup, ajouta-t-il. Et arrête de t’inquiéter pour moi…

— Si c’est pas ta mère qui s’inquiète pour toi, qui le fera ? Hein ?

Il se leva pour la serrer dans ses bras. Ce petit bout de femme qui avait fait de lui un homme. Ce visage marqué par les années et la souffrance. Mais toujours aussi beau, avec ces grands yeux clairs dont il aurait aimé hériter.

Pour ne pas avoir ceux de son père et les affronter chaque jour dans le miroir.

— Le café sera bientôt prêt, annonça-t-elle. Je reviens…

Vincent termina sa clope puis il vit réapparaître sa mère avec un gros paquet-cadeau dans les bras.

— Maman, fallait pas !

— Comment ? C’est l’anniversaire de mon fils et je ne lui offre rien ? Manquerait plus que ça !

Il l’embrassa encore et découvrit la surprise qu’elle lui avait réservée. Un magnifique pull torsadé en laine écrue chinée.

— Il est superbe ! C’est toi qui l’as fait ?

Il connaissait déjà la réponse, vu ses maigres ressources financières.

— Oui, c’est moi, acquiesça-t-elle fièrement. Mais si tu n’arrêtes pas de maigrir, il va devenir trois fois trop grand !

— T’en fais pas : je maigris toujours en été et je reprends tout en hiver ! L’inverse des marmottes !

Il passa le pull sur son tee-shirt, alla s’admirer dans la psyché du couloir. Un travail d’orfèvre. Mais il ne faisait pas encore assez froid pour le supporter et il l’enleva à la hâte.

— Le café est prêt, viens t’asseoir !

Il retourna à table et dégusta sagement son jus. L’esprit ailleurs.

— Tu as l’air soucieux, ces derniers temps… Tu as des ennuis ?

Il nia d’un signe de tête.

— C’est la mort de Pierre qui te tourmente, n’est-ce pas ?

— C’est dur, c’est vrai, admit Vincent.

— Vous étiez tellement proches… C’est normal que tu en souffres. Mais avec le temps, tu oublieras… Le temps guérit de tout.

— Non, maman. Le temps n’efface pas tout. Ce serait trop facile…

Elle baissa les yeux ; elle non plus, ne pouvait oublier. La sonnerie du portable de Vincent les arracha à leurs mauvais souvenirs.

— C’est Servane. Je te dérange ?

— Non ! dit-il en sortant sur le balcon.

— On a terminé la perquise. Et je n’ai pas trouvé ce que je cherchais… Pas de journal intime ni de cahier de notes.

— Fallait pas rêver…

— Mais j’ai quand même découvert quelque chose… Un truc auquel je ne m’attendais pas… Et c’est pas vraiment une bonne nouvelle.

— Arrête de faire durer le suspense ! implora Vincent. Qu’est-ce que c’est ?

— Voilà, j’ai déniché une boîte qui contenait toute la correspondance du père Joseph : des lettres, des cartes postales des quatre coins du monde… Et là, en faisant le tri, j’ai appris que Joseph a une nièce.

— Et alors ?

— Je devrais dire avait une nièce…

— Pourquoi, elle est morte ?

— Oui… C’était Myriam.

L’énonciation de ce simple prénom coupa la parole à Vincent.

— Tu es toujours là ? vérifia Servane.

— Oui…

— Je l’ai compris en lisant une lettre où une certaine Myriam le remerciait de lui avoir trouvé un boulot saisonnier à l’office du tourisme… Alors pour en avoir le cœur net, j’ai fait des recherches d’état civil et j’ai découvert que Myriam était la fille de la plus jeune sœur de Joseph…

— Mon Dieu ! murmura Vincent.

— Apparemment, elle n’avait révélé à personne son lien de parenté avec le curé… Même sa grand-mère que j’ai eue au bout du fil le jour de son suicide ne m’en a pas parlé… Il faut dire que Myriam avait coupé les ponts avec elle depuis quelque temps. Bien sûr, cela n’a rien à voir avec notre affaire, mais… J’ai pensé qu’il fallait que tu le saches. Et puis j’ai aussi découvert que le curé et le maire étaient en guerre… En fait, le père Joseph exigeait depuis des années que la mairie s’occupe de l’église : le clocher menace de s’écrouler, il y a des restaurations intérieures et extérieures… Mais le maire n’a jamais voulu payer… J’ai retrouvé pas mal de courriers officiels sur le sujet.

— Ça ne m’étonne pas. Ces deux-là ne se supportaient pas, de toute façon.

— Il y a quelque chose que je voulais te demander, aussi… Est-ce que tu as pénétré dans la maison le soir où tu as découvert Joseph ?

— Oui… Je suis allé jusqu’au premier avant de ressortir. Je pensais qu’il m’attendait peut-être dans l’église.

— Tu as touché quelque chose chez lui ?

— Je ne sais pas… Non, rien.

— Pas même la rampe d’escalier ou la poignée de la porte ?

Il ne répondit pas.

— Vincent ?

— J’en sais rien ! s’écria-t-il nerveusement. Je sais plus… J’ai pas fait attention…

— L’équipe scientifique dépêchée sur place à la demande de Vertoli a procédé à un relevé d’empreintes. Ils vont les comparer à celles de Joseph et j’ai peur qu’ils retrouvent les tiennes quelque part…

— Mais je ne suis pas le seul à être entré chez lui ! Il y a beaucoup de gens qui ont pu laisser leurs empreintes !

— Calme-toi, Vincent. Ce relevé n’a été fait que par pur formalisme. De toute façon, tes empreintes ne sont pas fichées…

— Vraiment ? Et le jour de ma garde à vue, après la bagarre, hein ? Tu ne t’en rappelles pas ?

Servane resta une seconde sans parler. Elle avait oublié cet épisode.

— Putain de merde ! murmura-t-elle.

— Tu peux le dire ! Je suis dans la merde !

— Attends, rien ne prouve que tes empreintes ont été relevées et qu’elles sont exploitables…

— Et puis je te rappelle au passage que je n’ai pas tué Joseph ! souligna le guide.

— Je sais, Vincent. Je sais… Bon, on ne va pas s’affoler et on va attendre.

— Facile à dire !

— De toute façon, on est toujours à temps de tout révéler à Vertoli… Si vraiment on est coincés…

On ? Je ne veux pas que tu sois mêlée à ça ! trancha le guide. Tu ne dois dire sous aucun prétexte que tu étais au courant de ma présence sur les lieux… C’est bien clair ?

— Mais…

— On était d’accord, Servane. Je ne veux pas que tu mettes en péril ta carrière.

Elle finit par promettre et ils convinrent de se retrouver dans la soirée. Pour faire le point de la situation. Peut-être simplement parce qu’ils avaient envie d’être ensemble.

Vincent embrassa sa mère et quitta Château-Garnier en début d’après-midi.

Un sale anniversaire.

* * *

André Lavessières faisait les cent pas autour de son bureau. Il n’allait pas tarder à exploser et Portal le considérait avec un air de chien battu. S’il y avait eu un trou de souris géant, il s’y serait glissé sans hésiter.

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