Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Tu as le droit d’avoir la trouille.

Elle frissonna sous l’effet d’un froid vif qui annonçait le petit matin.

— Mets-toi sous la couette, dit-il.

Elle ne se fit pas prier et s’enfila sous les draps.

— Il fait meilleur ici ! Et toi ? Tu n’as pas froid ?

— Ça va…

Drôle de situation qu’ils vivaient là. Vincent n’était pas très à l’aise. C’était bien la première fois qu’une femme investissait son lit sans qu’il puisse la toucher !

En le regardant, Servane remarqua une autre cicatrice en haut de son bras droit. Fine trace blanche sur sa peau cuivrée, identique à celles qu’elle avait pu observer dans son dos et sur le haut de ses épaules.

— Tu veux que j’éteigne la lumière ? demanda Vincent.

— Non, c’est bien comme ça… De toute façon, j’ai plus sommeil !

— Moi non plus.

— Tout à l’heure, quand je suis descendue pour boire, j’ai entendu que tu faisais un cauchemar…

— Vraiment ?

Il se remémora son rêve. Oui, c’était bien un cauchemar. Particulièrement horrible.

— Moi aussi, ajouta-t-elle. Je crois même que c’est ça qui m’a réveillée ! C’est bien la première fois que je suis contente d’avoir fait un cauchemar ! Ça nous a peut-être sauvé la vie…

— Peut-être… Et comment tu as su que je faisais un mauvais rêve ? J’ai parlé ?

— Non, pas vraiment… Tu étais très agité et…

— Tu m’observais ? s’étonna-t-il.

Prise sur le fait, elle fut soudain embarrassée.

— Non, je t’ai entendu pousser des sortes de gémissements, alors j’ai juste passé la tête à la porte et…

Il se mit à rire.

— Des sortes de gémissements ? répéta-t-il.

— Oui, je te jure ! Et puis tu bougeais la tête et tu t’accrochais aux draps ! C’était quoi, ce cauchemar ?

— Je ne m’en souviens plus…

— Tu ne t’en souviens plus ou t’as pas envie de me le raconter ?

— Tu es bien trop curieuse, brigadier !

— Excuse-moi… Des fois, ça fait du bien de se confier…

Comment lui confier l’indicible ? Qu’il avait vu son père tomber pour la énième fois. Une histoire sans fin.

— Il y a des choses qu’il vaut mieux garder pour soi.

— Tu n’as pas confiance en moi ?

— Ça n’a rien à voir. J’ai pas envie d’en parler, c’est tout.

Elle n’insista pas davantage et se mit à fixer le plafond. Vincent prit un tee-shirt posé sur le dossier d’une chaise.

— Tu as froid ? s’inquiéta Servane.

— Un peu…

— Pourquoi tu viens pas sous les draps ?

Il se réinstalla sur la couette, la toisa bizarrement.

— Parce que tu y es, répondit-il.

— Et alors ?

Il sourit tristement.

Et alors ? Tu veux que je te fasse un dessin ?

Servane sembla tomber des nues. Elle avait cru que Vincent ne ressentait plus rien pour elle. Rien d’autre que de l’amitié. Qu’il avait oublié cette attirance physique du début.

Ils restèrent un moment murés dans leur malaise.

Servane s’était menti à elle-même, le réalisait à peine ce matin.

Bien sûr qu’elle lui faisait de l’effet ! Il suffisait parfois de surprendre son regard pour le comprendre. Mais face à son désir d’amitié, elle avait occulté ces petits signes. Tout comme elle avait occulté ses propres sentiments. Étranges et indéfinissables. Car elle non plus n’était pas insensible à son charme pourtant viril. Difficile à croire !

Certes, ce n’était pas la première fois qu’elle ressentait une attirance pour un homme ; sorte de sentiment flou lui laissant croire un instant qu’elle rentrait dans la norme. Mais les rares fois où elle était passée à l’acte, elle avait eu l’impression de se trahir elle-même, de trahir sa nature profonde. Pas ou peu de plaisir et une grande frustration. Voire un dégoût.

Alors, elle s’était juré de ne jamais recommencer. Surtout pas avec Vincent, cet homme qu’elle admirait tant.

— Tu sais, dit-elle, je ne veux pas que tu souffres à cause de moi.

— Ça va ! prétendit-il. T’en fais pas… C’est seulement que je ne peux pas venir me coller contre toi sans que… Enfin, tu vois ce que je veux dire !

Le visage de la jeune femme se para soudain d’un petit air espiègle, irrésistible.

— Pas vraiment, non. Tu veux parler de l’ essentiel , c’est ça ?

En guise de réponse, Vincent lui colla son oreiller en pleine figure et elle commença à se débattre en s’étouffant de rire.

Puisqu’ils ne pouvaient pas jouer à des jeux d’adultes, autant retomber en enfance…

28

Les premiers rayons de soleil s’aventurèrent dans la chambre à pas de loup ; léchant d’abord le parquet avant de grimper sur le lit où Servane et Vincent dormaient profondément. Elle, allongée au milieu du matelas ; lui, en équilibre sur le bord, comme pour ne pas la gêner. Séparés par leurs rêves, isolés dans leur monde. Enchevêtrement de draps, de couvertures, de peau.

Sherlock, qui commençait à trouver le temps long, sauta brusquement au beau milieu de ce champ de bataille, brisant cette double solitude en sursaut.

— Dégage, Sherlock ! bougonna Servane en le repoussant avec le pied.

Mais c’est Vincent qu’elle bouscula et un grand bruit la tira définitivement de son sommeil. Il venait de tomber lourdement du lit et reprenait ses esprits, assis sur le parquet.

— Merde ! dit Servane en portant une main devant sa bouche. Tu t’es fait mal ?

Vincent la considéra avec stupeur, mettant quelques instants à comprendre ce qu’il foutait par terre.

— Sacré réveil ! fit-il en remontant à bord. Y avait longtemps que je m’étais pas cassé la gueule d’un plumard !

— Je suis désolée, c’est à cause de Sherlock ! C’est lui que je voulais virer !

En revoyant mentalement la chute, elle partit dans un fou rire incontrôlable.

— Et en plus, ça te fait marrer ! grommela Vincent.

— Excuse-moi ! C’est vrai qu’il est mal élevé, ce chien !

— Il a simplement pris exemple sur toi !

Elle arrivait tout juste à respirer entre deux éclats de rire.

— Continue à rigoler comme ça et c’est toi qui vas tomber du pieu ! menaça Vincent. Tu vas voir, y a pas mieux pour se réveiller !

— D’accord, j’arrête !… Si t’allais nous faire le petit déjeuner ?

— Ben voyons !

Il se leva, s’étira et prit Sherlock dans ses bras.

— Allez viens, mon vieux ! Mademoiselle veut le lit pour elle toute seule !

En bas, il commença par ouvrir la porte d’entrée. Le chien se précipita à l’extérieur pour son petit tour matinal, tandis que son maître laissait le soleil réchauffer son corps endolori. Il était fatigué, n’ayant dormi que quelques heures dans une position plus qu’inconfortable. Il repensa à son réveil brutal, se mit à en rire à son tour. La présence de cette fille donnait un véritable coup de jeune à sa vie. Peut-être arriverait-il à accepter qu’elle ne soit qu’une amie. Avec le temps…

Il prépara le café et décida de dresser la table sur la terrasse. Quand tout fut prêt, il se posta au pied de l’escalier et annonça :

— Mademoiselle est servie !

Il dut attendre quelques minutes pour voir arriver Servane.

— Hé ! Il gèle dehors ! dit-elle.

— T’as qu’à mettre un pull.

Elle enfila une polaire sur ses épaules.

— On aurait pu manger dedans, bougonna-t-elle en remplissant sa tasse de café.

— T’es jamais contente… Je te prépare le petit déj’ et tu râles ! Vraiment une petite peste capricieuse !

— Pardon ?

— Parfaitement ! Et gâtée pourrie de surcroît !

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