Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Comme tu voudras.

Elle consulta sa montre ; déjà 15 heures.

Ils étaient miraculeusement indemnes, à part une coupure sur la tempe droite pour Servane, une belle entaille sur le bras gauche pour Vincent. Et une collection d’ecchymoses et d’égratignures pour tous les deux.

Quant au pick-up, il serait remonté dans l’après-midi par le garagiste, mais il était peut-être bon pour la casse.

Avant d’appeler les gendarmes à leur rescousse, ils avaient eu le temps de récupérer les carnets du père Joseph et de les mettre à l’abri dans le sac à dos de Vincent. Il leur fallait maintenant les étudier.

En quittant l’Edelweiss, ils croisèrent l’adjudant Vertoli.

— Comment vous vous sentez ? s’enquit-il.

— Ça va, je vous remercie, assura Servane.

— Vous êtes sûre que vous ne voulez pas voir un médecin ?

— Non, c’est vraiment rien… Quelques égratignures, quelques hématomes… On a eu beaucoup de chance !

— Ça, vous pouvez le dire ! Et toi, Vincent ?

— Je vais bien, merci…

— Tu veux qu’on te prête une bagnole ?

— C’est sympa mais Servane va me raccompagner et ensuite, j’appellerai Baptiste pour qu’il me file sa vieille 4L.

— OK… Bon, je vous laisse. Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas…

Ils quittèrent la caserne par cette chaude après-midi de septembre.

Une après-midi qui aurait pu leur coûter la vie.

Servane se concentrait sur la route, Vincent sur le paysage. Ils arrivèrent à Allos sans avoir échangé la moindre parole. À croire qu’ils tombaient encore dans le vide.

Mais peu avant l’Ancolie, Vincent sortit enfin de son mutisme.

— Maintenant, on sait ce qu’ils sont venus faire cette nuit…

— Tu es sûr que ta bagnole a été sabotée ?

— Une direction qui lâche en même temps que les freins, c’est pas tous les jours ! Et puis j’avais fait réviser ma caisse y a quelques semaines… Cette fois, ils ont vraiment voulu nous tuer.

Elle sentit des fourmillements descendre de sa nuque jusque dans ses reins.

— Tu vois, ajouta-t-elle, Dieu existe. Il a veillé sur nous.

Il préféra ne pas répondre. Sans doute pour ne pas la froisser.

Si Dieu existe, pourquoi n’a-t-il pas protégé Joseph ? Ou Pierre ?

Voilà quelle aurait été sa réponse. Mais il la garda pour lui. Servane avait déjà été durement éprouvée. Et elle montrait un tel courage ! Il avait craint à un moment qu’elle ne s’effondre devant Vertoli. Que, sous l’effet de la peur, elle ne lui révèle tout. Mais une fois encore, elle avait été admirable.

Sherlock, attaché à l’ombre du chalet, manifesta bruyamment sa joie à l’arrivée de la voiture. Vincent le délivra et entra à l’intérieur avec son sac à dos au précieux contenu. Servane se laissa tomber sur le canapé, portant une main à sa tempe.

— Tu as mal à la tête ? s’inquiéta Vincent.

— Oui.

— Allonge-toi un peu, si tu veux… Je te prépare un café.

Tandis qu’il s’affairait en cuisine, elle alluma encore une Peter d’un geste nerveux. Puis Vincent revint avec un plateau qu’il déposa sur la table basse.

Il vida son sac sur le sol, éparpillant les carnets du prêtre.

Sa vie, son œuvre.

Il en piocha un au hasard.

— Décembre 1997… C’est trop vieux pour nous intéresser, dit-il en le mettant de côté.

— Ouais… Faut chercher à partir de… 2002. Si la victime est la touriste italienne, ça remonte à 2002. Si c’est le petit garçon, ça remonte à 2004.

— Oui, mais il a peut-être écrit tout ça récemment… Donc, on lit de 2002 à sa mort… On va y passer des heures !

Vincent feuilleta un deuxième carnet, le mit également de côté. Il en consulta un troisième et sembla cette fois plus intéressé.

— Ça commence en juin 2002, dit-il. Et ça finit en… avril 2003. Celui-là, va falloir le lire.

— Donne-le-moi, dit Servane en tendant le bras. Je m’en charge.

— Si tu as la migraine, vaut peut-être mieux que tu te reposes !

— Non, ça va aller. Donne…

Pendant qu’elle entamait la lecture de ce tome, Vincent chercha d’autres dates susceptibles de les intéresser. Il dénicha un carnet daté de 2004 et s’installa près de Servane pour le consulter.

Un silence religieux s’empara de la pièce tandis qu’ils plongeaient ensemble dans l’intimité de Joseph, via son écriture fine et suppliciée.

— Écoute ça ! s’exclama soudain Servane. « Ces hommes et ces femmes ne méritent pas la mansuétude du Seigneur… Ils ne sont bons qu’à se battre pour une parcelle de pouvoir, à forniquer et se reproduire tels des animaux… Si Tu les regardes, Tu dois être bien déçu par ce ramassis de vermine et de lâches. Par ce qu’ils ont osé faire de Ta si belle création… »

— Visiblement, notre bon Joseph était devenu sacrément misanthrope ! conclut Vincent.

— C’est pire que ça ! C’est monstrueux ce qu’il écrit ! On dirait qu’il déteste le genre humain…

— C’est fort possible, oui.

— Mais c’est un prêtre ! Et un prêtre ne pense pas ce genre de choses !

— Écoute ce passage, renchérit Vincent en revenant deux pages en arrière. « Seigneur je T’en prie, fais cesser cette mascarade. Rappelle les Tiens auprès de Toi et détruis cette immonde souillure qu’est devenu le monde . »

— Merde ! murmura Servane. J’en reviens pas !

— J’ai l’impression qu’on n’est pas au bout de nos surprises !

Ils continuèrent leur difficile chemin dans le monde apocalyptique de Joseph, et Servane laissa échapper de temps à autre son indignation face aux propos du curé. Comment avait-il pu réconforter les âmes égarées avec toute la haine pour l’espèce humaine qui transparaissait au fil de ces pages ?

Mais les deux carnets ne leur apprirent rien d’important, si ce n’est que le boulanger trompait sa femme avec l’épouse du libraire et que l’employée de La Poste faisait des rêves prémonitoires. Quant au maire de Colmars, il n’était qu’un infâme mécréant corrompu et démagogue. Le mépris de Joseph pour les hommes n’avait eu de cesse de croître au fil des années.

Servane attaqua le dernier tome, tandis que Vincent sortait prendre l’air sur la terrasse. Elle s’arrêta sur une page datée du 3 juin de cette année.

« Myriam était une personne fragile, tout comme sa mère. Et elle s’est laissé séduire par ce fils de Satan, cet homme qui se vautre dans le péché comme dans la fange. Il a abusé d’elle avant de l’assassiner. Je sais qu’il ne sera pas inquiété pour ce crime. Pas par la justice des hommes en tout cas. Mais Dieu l’a déjà condamné, et je me ferai messager de cette vengeance. »

Vincent réapparut, Servane le jaugea comme si elle le voyait pour la première fois. L’enfant du diable en personne se tenait devant elle.

— Tu trouves quelque chose ? questionna-t-il.

— Non, répondit-elle précipitamment. Pas encore…

Elle replongea dans les ténèbres du père Joseph et Vincent s’assit par terre, dos contre le canapé. Il entendait Servane tourner les pages, comprit soudain qu’elle s’attardait sur un passage.

— Le 20 juin, précisa-t-elle.

— Cinq jours après la mort de Pierre ! Qu’est-ce qu’il écrit ?

« Aujourd’hui, la femme du maire est venue se confesser. Il y avait bien longtemps qu’elle n’était pas venue pleurer dans la maison de Dieu ! Mais aujourd’hui, elle m’a appris des choses vraiment étonnantes. Des choses qu’elle tenait cachées depuis des années et qui ont soudain pesé trop lourd sur sa conscience. Son mari, en plus d’être un voleur et un mécréant est un criminel. “Mon mari est un meurtrier.” Ce sont ses propres termes. D’abord, elle a hésité à m’en dire plus. Mais je lui ai rappelé le secret de la confession et cela lui a suffi. Elle m’a alors conté que son fils avait assassiné une femme plusieurs années auparavant… »

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