Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Servane leva les yeux vers Vincent, suspendu à ses lèvres.

Enfin, ils touchaient au but. Enfin, ils allaient savoir.

Ce n’était plus qu’une question de secondes…

— Continue, Servane, ordonna-t-il d’une voix douce.

« Elle m’a alors conté que son fils avait tué une femme plusieurs années auparavant, sans toutefois me donner tout de suite l’identité de cette victime. Ce jour-là, son fils n’était pas seul. Il était avec son compère habituel, ces deux jeunes vauriens dont la culpabilité ne m’étonne guère finalement… » De quel compère parle-t-il ?

— Ludovic, le fils d’Hervé, le cousin de Sébastien, répondit Vincent sans aucune hésitation. Ils étaient toujours fourrés ensemble… Lis la suite !

« Et Suzanne Lavessières a continué son récit : avec l’aide de son père et de son oncle, Sébastien et son complice ont fait disparaître le corps et effacé toutes les traces. “Mais c’était un accident !” jure-t-elle. “Ils ne voulaient pas la tuer”. Elle n’a jamais su pourquoi cette malheureuse avait trouvé la mort ou alors, elle a feint de l’ignorer. Toujours est-il que les ennuis ont commencé pour le maire car un témoin avait assisté à la scène et a fait chanter les Lavessières. Ce maître chanteur n’est autre que Julien Mansoni qui, au lieu de dénoncer le crime, en a profité pour leur soutirer de l’argent. Et le maire a payé. D’abord avec ses fonds propres puis en détournant l’argent de la commune. Jusqu’au jour où Pierre Cristiani a découvert le pot aux roses. Et là, Mme Lavessières raconte qu’elle a entendu son mari préméditer la mort du garde avec son fils, son frère et Mansoni. Ainsi qu’avec ce crétin de Portal. Ce deuxième assassinat est devenu trop difficile à supporter. C’est pour cela qu’elle est venue implorer le pardon de Dieu. Comme si Dieu pouvait pardonner tant de lâcheté. Tant de haine et de violence»

Servane releva la tête vers Vincent, concentré sur sa voix. Elle tourna la page, continuant ce voyage dans le temps et l’intimité du confessionnal.

« Je vais enfin pouvoir organiser la vengeance divine contre Lavessières, ce déchet de l’humanité. Et contre ce meurtrier de Lapaz… »

Servane se mordit la lèvre. Mais Vincent ne laissait rien transparaître et l’encouragea même d’une voix tendre.

— Continue !

« … et contre ce meurtrier de Lapaz. Je sais qu’il perdra la raison quand il apprendra la vérité, quand il saura que son meilleur ami a été assassiné et surtout, quand il comprendra que… »

Elle s’arrêta net, au beau milieu de la phrase. En tournant la tête, Vincent découvrit son visage blême, ses yeux emplis d’épouvante.

— Quoi ? demanda-t-il. Qu’est-ce qu’il y a ?

Elle le fixait, les mains crispées sur son terrible secret.

— Servane ! Qu’est-ce que tu as ?

Aussi raide qu’une statue, elle semblait tenir une grenade dégoupillée sur ses genoux.

— Mais merde, qu’est-ce qu’il y a à la fin ? s’emporta le guide.

Il lui confisqua le carnet pour reprendre la lecture là où elle l’avait laissée.

« Je sais qu’il perdra la raison quand il apprendra la vérité, quand il saura que son meilleur ami a été assassiné et surtout, quand il comprendra que c’est… Laure qu’ils ont tuée ce jour-là. »

Servane ferma les yeux tandis que Vincent était frappé par la foudre. Pas un mouvement, pas une réaction. Lèvres légèrement entrouvertes, regard comme vitrifié ; choc frontal d’une rare violence.

L’abominable silence s’éternisa.

Jusqu’à ce que Servane le déchire enfin.

— Vincent, je… Je suis désolée, je…

Les mots ne venaient pas. Que dire, que faire… ?

De toute façon, Vincent ne la voyait pas plus qu’il ne l’entendait. Debout, alors qu’il était aspiré par le vide.

— Vincent, on va s’occuper d’eux, murmura Servane. On va les faire payer…

Les faire payer.

Il y a des mots à proscrire, Servane regretta instantanément d’avoir prononcé ceux-là.

Vincent lâcha enfin le carnet, tourna légèrement la tête vers la jeune femme. Elle faillit perdre l’équilibre, esquissa un pas en arrière.

Jamais encore elle n’avait vu… Ces yeux noirs saturés de haine.

Méconnaissables.

Il se rua brusquement dans l’escalier, avala les marches quatre à quatre.

— Vincent, où tu vas ?!

Il était déjà en haut, elle n’osa pas le suivre. Pourvu que…

Mais il ne la fit pas languir très longtemps ; une minute plus tard, il réapparaissait, armé de son fusil de chasse.

Servane agrippa son bras au passage, espérant le ralentir.

— Tu ne peux pas faire ça !

Il se dégagea, elle se précipita pour lui barrer la route. Dos à la porte, les deux mains levées devant elle : obstacle dérisoire.

— Arrête, Vincent ! Pas comme ça !

— Écarte-toi, ordonna-t-il d’une voix horriblement glacée.

— Vincent, réfléchis je t’en prie ! On va les faire payer, je te le promets. Mais pas de cette manière ! La prison sera pire que la mort !

— Laisse-moi passer.

— Non ! Je ne te laisserai pas foutre ta vie en l’air !

Il la bouscula brutalement, l’envoyant valdinguer contre le mur.

En ouvrant la portière de la Mazda, il constata que les clefs n’étaient pas sur le contact. Il fila un coup de pied dans la carrosserie et poussa une sorte de cri avant de revenir sur ses pas. Servane, pétrifiée sur le perron, l’observait avec effroi.

— Vincent, calme-toi, je t’en supplie !

— Les clefs, commandat-il en tendant la main.

Une main qui ne tremblait pas.

Il avait toujours son arme, pourtant Servane refusa d’obéir. Dans la poche de son pantalon, elle serrait ses doigts sur le trousseau.

— Donne-les-moi… Tout de suite.

— Non ! Je ne veux pas que tu te laisses emporter par la haine ! Que tu deviennes un assassin, comme eux… Ce que voulait précisément ce prêtre !

Elle essayait de ne pas hausser le ton, pour ne pas exciter sa fureur.

— Ne m’oblige pas à te faire du mal, Servane…

Premières menaces ; mais il fallait qu’elle tienne.

— Vincent, calme-toi ! implora-t-elle en reculant.

Il avançait lentement, elle continuait à battre en retraite.

— Je sais que tu ne me feras rien, reprit-elle. Tu n’es pas un criminel.

— J’ai déjà tué.

— Tu dis n’importe quoi ! Tu délires !

— Non. Et c’était mon propre père…

Plus rien n’avait d’importance. Pas même ce secret farouchement enseveli depuis trente ans.

— Tu mens ! murmura Servane.

— Non, je ne mens pas. Je l’ai assassiné. Tout comme je vais descendre ces salauds un par un… Alors, tu me donnes ces clefs, Servane… S’il te plaît.

Ce s’il te plaît avait quelque chose d’effrayant. Cet homme si impassible, si froid.

Inhumain, à cet instant.

Cet homme qui avait bel et bien tué son père, Servane en était maintenant certaine.

Il posa son fusil contre la rambarde, elle tenta alors de s’enfuir. Mais il la rattrapa au bout de la terrasse, la jeta à terre. Malgré la violence de la chute, elle trouva encore la force de se débattre. Toujours insensible à la douleur comme au reste, Vincent encaissa les coups désespérés de la furie et parvint finalement à se placer à califourchon sur elle, la bloquant définitivement.

Il s’empara du précieux sésame, abandonna Servane sur le sol et récupéra son fusil.

Un peu sonnée, la jeune femme se redressa en gémissant de douleur. Elle eut juste le temps d’apercevoir le guide qui s’engouffrait dans sa propre voiture.

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