Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Ils n’ont tout de même pas retrouvé Laure ? se demanda Vincent avec terreur. Pourtant, c’était ce qu’il souhaitait. Mais cette perspective l’effrayait tellement…

Ils entendirent des pas dans l’escalier et tournèrent naturellement la tête, s’attendant à voir descendre des hommes en uniforme.

Mais c’est la mort qui dévala les marches, surgissant simultanément de la cuisine. Ils étaient cernés par les fusils de chasse.

Les deux frères Lavessières et Portal les tenaient en joue, Vertoli dégaina son calibre 45.

— Servane, donnez-moi votre arme ! ordonna-t-il.

Elle se contenta de le fixer de façon idiote.

— Allez ! répéta l’adjudant. Votre pistolet, vite !

— Mais qu’est-ce que…

Vertoli arma son flingue et Servane jeta enfin son Beretta sur le sol. Son chef le récupéra pour le mettre à sa ceinture.

— Espèce de salaud ! souffla Vincent.

Servane prit la main du guide dans la sienne. Elle sentit alors sa haine la pénétrer comme une onde magnétique.

En face de lui, ses ennemis jurés.

Le retenir, l’empêcher de se jeter sur eux et de recevoir une décharge de chevrotine.

— Il faut les fouiller ! dit le maire.

Vertoli palpa brièvement les deux prisonniers et confisqua le portable de Servane ; Vincent n’avait pas pris le sien. Une fois sa tâche accomplie, il se tourna vers André, attendant visiblement une directive.

— On va faire une petite balade nocturne, annonça le maire.

Avec le canon de son fusil, il leur montra la sortie. Mais Servane et Vincent ne bougèrent pas d’un centimètre, figés dans leur stupeur. Alors Vertoli réitéra cet ordre.

— On sort ! Passez devant et pas de connerie, sinon…

— Sinon, on vous abat comme des chiens, précisa Hervé.

Portal jeta un œil dehors avant d’indiquer que la voie était libre. Servane et Vincent se dirigèrent lentement vers l’extérieur, toujours main dans la main.

Unis dans cette mort annoncée.

— Servane, vous prenez le volant de votre voiture et Lapaz, tu t’assois à l’arrière ! décida Vertoli d’un ton qui trahissait son anxiété.

La jeune femme se mit aux commandes, tandis que le maire prenait place sur le siège passager. Vertoli poussa Vincent sur la banquette arrière et s’engouffra à côté de lui.

Quant à Portal et Hervé, ils étaient déjà dans la Jeep de la gendarmerie pour ouvrir la route.

— Allez-y ! ordonna Vertoli.

Servane ne réagissait pas ; elle venait de recevoir une enclume sur le crâne. Vertoli, cet homme qu’elle respectait, qu’elle admirait… en train de les conduire à l’échafaud.

— Démarrez ! s’écria l’adjudant. Suivez la Jeep…

— Pourquoi vous faites ça ? demanda-t-elle avec des fêlures dans la voix.

— On t’a dit de démarrer ! menaça André en braquant son fusil sur sa gorge. Alors tu fermes ta gueule et tu y vas !

Elle tremblait, de peur comme de froid, et s’engagea dans le sillon de la voiture de gendarmerie. Le funeste cortège prit la direction des gorges de Saint-Pierre, suivant la piste chaotique qui partait de Villars-Heyssier. Plus une habitation en vue : personne ne les verrait. Ils étaient perdus.

Elle se mit alors à pleurer, en silence. Dans le rétroviseur, elle cherchait le visage de Vincent, le regard de Vincent. Mais elle ne vit que les yeux de Vertoli et resta seule face à sa terreur. Face à la trahison de celui qu’elle avait cru pouvoir considérer comme son père.

Ils allaient les assassiner en les poussant dans le vide. Comme Pierre.

Elle imaginait déjà le sol se dérober sous ses pieds.

La chute, interminable.

L’effroyable succession de chocs. Son corps démantibulé avant même de se fracasser sur le sol.

Allait-elle mourir sur le coup ou agoniser des heures durant dans cette nuit glaciale ?

Derrière elle, Vincent aussi avait peur. Pas de mourir : de la voir mourir.

Comment la sauver ?

Son cerveau fonctionnait à plein régime. Sans doute parce que le temps leur était désormais compté.

— Vous avez l’intention de nous tuer ? questionna-t-il d’un ton étrangement calme.

— Comment t’as deviné, ducon ? ironisa André.

— À votre place, j’y réfléchirais à deux fois, reprit le guide.

— Pourquoi, tu crois que tu vas nous manquer ? T’as pas envie de rejoindre ta femme au paradis des guides ?

Vincent se retint pour ne pas lui sauter dessus. Protéger Servane. À tout prix.

— OK, vous allez nous flinguer, continua-t-il d’un ton maîtrisé. Mais cela n’arrangera pas vos affaires… Vous n’échapperez pas à la justice.

— Ta gueule, Lapaz… Tu gaspilles ta salive pour rien, je t’assure.

— Je savais qu’on ne pouvait pas avoir confiance en Vertoli, s’acharna le guide. Alors j’ai pris mes précautions…

Servane entrevoyait le plan de Vincent, mais tenta de ne rien laisser paraître.

— Tous les documents sont en ma possession ! rappela nerveusement l’adjudant-chef.

— Ça, c’est ce que vous croyez ! rétorqua Vincent en se forçant à sourire.

— Boucle-la ! Je veux plus t’entendre !

Vincent essaya de deviner la suite de leur macabre scénario, quelle mort ils avaient imaginée pour eux. La voiture qui tombe dans le vide ?

Il fallait forcément que ça ressemble à un accident et il devait à tout prix gagner du temps.

Servane fixait la piste ; ses mains étaient tellement crispées sur le volant que rien ne semblait à même de le lui faire lâcher. Elle avait froid, elle avait la nausée, mais les propos de Vincent lui avaient permis de reprendre un infime espoir. Pourtant, ce mensonge suffirait-il à les sauver ?

Elle se mit à prier en silence. À prier pour eux.

— Alors, vous ne voulez pas savoir quelles précautions j’ai prises ? reprit soudain Vincent.

Continuer à instiller le doute dans l’esprit des tueurs. Comme on administre un poison à petites doses.

— On t’a dit de la fermer ! aboya André. On règlera ça là-haut !

Ils arrivaient en bout de piste et la Jeep se rangea sur un petit terre-plein qui servait de parking.

— Gare-toi ! brailla le maire.

Servane s’arrêta à côté du 4 × 4, attendant la suite des instructions. La portière s’ouvrit et Portal la tira brutalement hors de la voiture. Il la maintenait prisonnière de ses bras puissants, elle ne chercha pas à se débattre.

La nuit était complète, désormais. Heureusement, la lune nichée au cœur d’un ciel tapissé de nuages offrait une douce lumière à ces paysages d’ordinaire si beaux.

Si inquiétants, ce soir.

Au loin, le clocher de Beauvezer annonça 21 heures. Cette nuit, pour eux, il sonnait le glas.

Vincent descendit de la voiture à son tour, Vertoli sur ses talons. Hervé lança deux sacs à leurs pieds.

— Prenez ça !

Vincent mit le plus léger sur les épaules de Servane. Puis il enfila le sien et toisa Lavessières en souriant.

— Excellente idée, les sacs à dos ! ironisa-t-il. Surtout que ce ne sont pas les nôtres !

— Ton matériel a brûlé et tu en as racheté du neuf ! riposta le maire. Tu vois, on a pensé à tout ! C’est vrai, on ne part pas en balade sans un sac…

— Sauf que j’aurais jamais acheté cette merde !

— Ils ne serviront qu’une fois, pas la peine de se ruiner !

Servane dévisageait Vertoli avec des rasoirs étincelants au fond des yeux.

— Vous me dégoûtez ! Qu’est-ce que vous allez gagner à nous tuer, hein ? Vous êtes à la solde de ces ordures, c’est ça ? C’est pour le fric ?

— Fallait vous mêler de vos affaires !

— J’ai fait mon travail et je l’ai bien fait ! Parce que je ne suis pas une pourriture, contrairement à vous ! Vous êtes la honte de la gendarmerie…

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