Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Portal le considéra avec un étonnement stupide et lâcha Vincent qui glissa lentement contre les pierres froides.

— Notre guide ne parlera pas ! poursuivit Hervé. Il a la tête aussi dure qu’un morceau de bois ! Il a l’habitude des coups : il en prenait déjà plein la gueule quand il était môme ! Et puis si on l’amoche de trop, on aura du mal à faire croire qu’il est tombé…

Vincent releva les yeux sur lui. Le pire des Lavessières. Une bête féroce et sournoise qui avait un cratère immense à la place du cœur.

Qui donc le lui avait arraché ?…

— Et qu’est-ce que tu proposes ? interrogea son frère.

— Il a la tête dure mais le cœur tendre ! reprit Hervé en se tournant vers Servane.

Tous les regards convergèrent vers la jeune femme.

Vincent, lui, ferma les yeux. Enfin, il obtenait ce qu’il voulait.

— Détache la demoiselle, Vertoli ! ordonna Hervé.

L’adjudant s’exécuta et Servane se retrouva nez à nez avec Hervé. Elle recula de quelques pas, cherchant désespérément l’issue du piège.

Biche aux abois.

— Ne la touche pas ! hurla Vincent.

— Je vais me gêner !

Servane sentit le mur dans son dos au moment où Hervé sortait un cran d’arrêt de sa poche. Il la saisit par les cheveux, colla la lame contre sa gorge, l’obligea à avancer jusqu’à la table. Il la coucha brutalement dessus et elle réagit enfin ; avec une telle violence que Portal dut venir à la rescousse de son ami pour immobiliser la tigresse. Il tenait ses poignets, Hervé serrait sa gorge. Il tourna alors la tête vers Vincent : — Tu imagines ce que je pourrais lui faire avec ça ? insinua-t-il en faisant étinceler la lame de son couteau.

— Lâche-la !

Hervé regarda à nouveau Servane, approcha son visage du sien.

— C’est vrai, ce qu’on raconte ? Paraît que t’aimes pas les mecs ?… Tu veux essayer avec moi ?

Elle l’insulta, fila quelques coups de pied dans le vide. Hervé glissa sa main sous son tee-shirt, elle hurla sa terreur.

— Laisse-la ! s’écria Vincent. Je vais vous donner ce que vous voulez ! Mais laissez-la…

André et Hervé échangèrent un sourire victorieux tandis que Portal semblait fortement déçu. Seul Vertoli ne réagissait pas, pétrifié près de la porte.

— On t’écoute, fit le maire.

— J’ai… J’ai tout planqué au refuge de l’Herbe Blanche.

— Et qui devait aller les récupérer ?

Pour toute réponse, Vincent poussa un gémissement de douleur.

— J’attends, Lapaz !

— Cette personne ne sait rien…

— Et moi je veux savoir qui c’est !

— Je ne lui ai rien révélé ! jura Vincent. Il ne sait rien ! Récupérez les documents et tout sera fini…

— Tu veux vraiment qu’Hervé s’occupe de ta copine ?

— Non ! Je… J’ai menti ! J’ai seulement planqué les documents… Je… Je n’en ai parlé à personne… J’ai pas eu le temps ! Je me disais que… Que quelqu’un finirait par les trouver…

— Tu te fous de ma gueule ?!

André le releva de force et l’écrasa contre la cloison. Son crâne heurta violemment la pierre, le maire continua à s’égosiller.

— Réponds, Lapaz !

Mais Vincent ne répondit pas ; il avait perdu connaissance.

André le laissa tomber, apparemment satisfait de ces aveux. Servane se réfugia dans un angle de la pièce, laissant libre cours à ses larmes, jetant des regards éperdus vers Vincent, toujours inconscient.

Mort, peut-être ?…

— On peut se débarrasser d’eux maintenant ! ajouta le maire.

— Vraiment ? rétorqua Vertoli. Et s’il a menti ?

— Menti ?

— Oui, si les documents ne sont pas là-bas ?

André prit quelques instants pour réfléchir puis dicta ses ordres.

— OK, je vais aller vérifier… Vous gardez un œil sur eux. Je fais un saut là-bas et je m’assure que tout y est.

— Mais ça va prendre beaucoup trop de temps ! s’insurgea Hervé.

André consulta sa montre : 23 h 30.

— On a le temps ! J’essaierai de vous prévenir par téléphone…

— Le portable ne passe pas ici !

— Eh bien, je remonterai ! Je serai de retour avant le lever du jour… On n’a pas le choix, de toute façon.

— J’ai ma radio, indiqua alors Vertoli. Avec celle de la Jeep, ça passera.

— Parfait ! lança André. Dans ce cas, je vous dirai ce qu’il en est et vous pourrez vous débarrasser d’eux.

Il enfila son blouson et récupéra son fusil avant de s’enfoncer au cœur de l’obscure forêt.

31

Dans le refuge, Hervé Lavessières s’était assis sur la table, Portal sur le banc et Servane par terre.

Chacun à sa place.

L’adjudant Vertoli, apparemment sur le point de craquer, arpentait la cabane de long en large ; un truc à faire gerber un vieux loup de mer. Une nuit de cauchemar s’annonçait… Il avait envie de tout laisser tomber, mais cela requérait un courage qu’il ne se connaissait pas. Ou l’inverse, il ne savait plus très bien.

Servane profita qu’il lui tournait le dos pour se mettre debout.

— Bougez pas ! hurla son chef.

— Je… Je voudrais juste m’occuper de Vincent.

Il la considéra avec étonnement.

— D’accord. Mais ne tentez rien qui…

— Je ne tenterai rien, assura-t-elle.

Elle s’approcha de son ami, toujours à terre, qui revenait vaguement à lui. Elle l’aida à s’asseoir contre le mur et constata les dégâts : arcade sourcilière et pommette gauche explosées, un œil gonflé et la lèvre fendue.

Un boxeur K.-O.

Elle s’agenouilla devant lui, sortit un mouchoir en papier de sa poche pour essuyer le sang qui souillait son visage.

— Il me faudrait un peu d’eau, quémanda-t-elle à Vertoli.

— Hé ! C’est pas l’hosto ici, rappela Hervé en allumant une cigarette. Pas la peine de le soigner puisqu’il va crever !

Vertoli récupéra malgré tout une vieille casserole et disparut dans la nuit sous l’œil méprisant de Lavessières. Il revint quelques minutes plus tard, le récipient rempli d’eau glacée. Servane plongea un autre mouchoir dedans qu’elle appliqua sur les blessures de Vincent. Au contact du froid, il sembla reprendre ses esprits et parvint à s’amarrer au regard de la jeune femme.

Désespéré.

— Ça va aller, prétendit-elle. Ne bouge pas…

— Servane, je… J’aurais dû te tenir à l’écart de tout ça… Pardonne-moi.

— Je n’ai rien à te pardonner, rien du tout…

— Comme c’est touchant ! s’amusa Hervé. Bon, moi je vais pisser… Surveillez bien les deux tourtereaux !

Il sortit à son tour et Portal ne quitta pas des yeux ce couple étrange.

Mais c’est surtout Servane qu’il regardait, la trouvant jolie malgré son air épuisé.

Sauf qu’elle, ne voyait que Vincent. S’occupait de lui avec un dévouement insupportable.

— Ça suffit maintenant ! cria-t-il. Pas de messes basses ! Toi, tu retournes à ta place !

Servane ne daigna même pas tourner la tête. Alors, le géant fondit sur elle, l’attrapa par un bras et la décolla du sol, manquant de lui arracher l’épaule. Elle poussa un cri strident qui fit sursauter Vertoli.

— Quand je te parle, t’écoutes ! beugla Portal.

— Laisse-la ! ordonna l’adjudant.

— Quoi ? Fous-moi la paix, toi !

— Laisse-la tranquille ! répéta le gendarme.

— C’est pas toi qui donnes les ordres !

Vertoli serra les mâchoires et abandonna la partie. Se mesurer à Portal relevait de l’inconscience.

Le géant traîna Servane jusqu’à la table. Une idée fixe : il était resté sur sa faim.

— Vertoli, je vous en prie, faites quelque chose ! supplia Vincent avec le peu de forces qu’il lui restait. Ne le laissez pas faire ça…

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