Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Merde, c’est pas vrai !

Tandis qu’il manœuvrait, elle courut tant bien que mal jusqu’à la piste et se planta au beau milieu. La Mazda arriva aussitôt, soulevant un impressionnant brouillard de poussière.

Vincent freina brusquement ; dix mètres devant lui, une silhouette. Debout, poings serrés.

Il tenta de contourner l’obstacle qui se dressait entre lui et les meurtriers de Laure ; mais Servane s’acharnait à se placer face à la voiture.

— Dégage de là ! rugit-il.

— Si tu veux passer, va falloir me tuer !

Ses genoux se plièrent et heurtèrent douloureusement le sol pierreux. Elle s’allongea sur le dos, face à un ciel incroyablement bleu.

Tu ne me tueras pas.

Vincent enfonça la pédale d’accélérateur, Servane ferma simplement les yeux.

Épuisée et confiante.

Quelques secondes plus tard, le ciel bleu avait disparu, il faisait sombre. Si sombre…

Vincent demeura un moment immobile, les mains sur le volant.

Servane avait disparu.

Enfin, il descendit lentement du véhicule, ne sachant plus vraiment s’il l’avait touchée. Écrasée, peut-être ?

Il osa un pas, un autre…

Elle est morte.

Mon Dieu, elle est morte…

Le pneu avant gauche n’était qu’à quelques centimètres de son visage ; le droit touchait sa jambe.

Il avait failli la tuer, ne comprenait pas comment.

Il l’aida à se relever, vérifia qu’elle était indemne. Elle s’était rouvert le front, tremblait de la tête aux pieds mais semblait incroyablement soulagée : Vincent était de nouveau là, de retour sur terre après avoir exploré les Enfers.

Il caressa ses cheveux pleins de poussière, son visage maculé de sang. Et dans ses bras, il laissa enfin les larmes noyer la haine.

Elle l’entraîna vers le chalet, ils s’assirent sur les marches du perron. Elle ne lâchait pas sa main ; ne pas trancher le lien, ne pas couper le contact.

— J’ai cru qu’elle était partie, murmura Vincent. Et je l’ai détestée… Pendant cinq longues années, je l’ai détestée. Alors qu’elle était morte. Et… Je n’étais même pas là ! Elle… Elle est morte toute seule… Ces salauds l’ont tuée et je n’étais pas là…

— Tu n’as rien à te reprocher, Vincent. Tu n’es coupable de rien…

Sauf d’un crime.

— Pour ton père, je n’en parlerai jamais. C’est comme si je n’avais rien entendu.

— Il… J’aurais pu le sauver, mais je l’ai laissé mourir… Quand il est tombé, je ne lui ai pas tendu la main. J’ai voulu sa mort… Je l’ai désirée, de toutes mes forces.

Servane broya sa main dans la sienne.

— C’était de la légitime défense, Vincent… Maintenant, on va aller voir Vertoli. Cette nuit, les assassins de Laure dormiront en taule. Je te le promets.

* * *

Il était déjà 17 h 30 lorsque Servane gara sa voiture sur le parking de l’Edelweiss. Après être resté muet pendant tout le trajet, Vincent ouvrit enfin la bouche :

— Il faut que je sache où elle est, murmura-t-il.

— Oui, je comprends, assura Servane, la gorge serrée.

Elle aurait voulu trouver les mots pour atténuer sa douleur mais savait que pour le moment, rien ne pourrait le soulager. Elle récupéra le sac qui contenait les carnets sur la banquette arrière.

— Je vais chercher le reste dans mon studio, dit-elle. Tu viens avec moi…

Surtout, ne pas le laisser seul une seconde.

Il la suivit au prix d’un effort inhumain, traînant sa souffrance comme un énorme boulet. Par moments, des larmes inondaient ses yeux et il cherchait un secours dans ceux de Servane.

Elle récupéra à la va-vite les lettres anonymes, le cd-rom et l’argent, puis ils redescendirent en direction de la gendarmerie. À l’accueil, Matthieu, occupé au téléphone, ne fit pas attention à eux. Servane frappa à la porte de Vertoli et entra sans attendre la permission. Le chef parut surpris de cette visite ; surpris surtout par le visage méconnaissable du guide.

— Il faut qu’on vous parle, mon adjudant-chef. C’est de la plus haute importance.

— Bien… Asseyez-vous. Je vous écoute.

— C’est au sujet d’un triple meurtre, annonça la jeune femme de façon abrupte.

— Pardon ? fit l’adjudant en ôtant ses lunettes.

Vincent fixait le sol, luttant pour ne pas se remettre à chialer, laissant à Servane le soin de relater cette tragique histoire.

Ce qu’elle fit dans le moindre détail. Son récit dura de longues minutes et, au fil des mots, Vertoli sembla rapetisser dans son fauteuil.

— Voilà, conclut-elle. Vous savez tout. Et nous vous avons apporté ici les preuves en notre possession.

Assommé par cette avalanche, Vertoli mit quelques secondes à réagir.

— Je… Je n’ai pas imaginé un seul instant que la mort de Cristiani pouvait dissimuler quelque chose d’aussi monstrueux, dit-il. Je…

— Tu vas les arrêter ? coupa Vincent.

— Évidemment ! Mais il faut d’abord que je mette l’opération sur pied. Que personne n’ait le temps de prendre la fuite… Surtout que le fils d’Hervé n’est pas dans la vallée.

— Que voulez-vous que nous fassions ? demanda Servane.

— Vous allez vous barricader tous les deux dans votre appartement, répondit-il en se levant. Et vous ne dites pas un mot jusqu’à ce que tout le monde soit sous les verrous. Pas un mot, à personne. Pas même à vos collègues. Compris ?

— Compris, mon adjudant-chef.

— On peut attendre chez moi ? espéra Vincent.

Le chef réfléchit un instant.

— Bien sûr. Mais ne quittez pas le chalet. Restez-y jusqu’à ce que je vous autorise à en sortir.

— D’accord, dit Servane.

Elle posa sa main sur l’épaule de Vincent, il trouva à peine la force de se remettre debout.

— Je suis désolé pour Laure, ajouta Vertoli.

— Il faut que je sache où elle est.

— On le découvrira, Vincent, assura l’adjudant. Pour le moment, reposez-vous, tous les deux… Et n’oubliez pas : vous ne devez parler de cette histoire à personne. Sous aucun prétexte. N’importe qui pourrait prévenir Lavessières, ce serait une catastrophe.

— On ne dira rien, jura Servane.

Ils quittèrent le bureau et passèrent devant Matthieu qui les dévisagea avec curiosité.

— Ça va ? Vous en faites une gueule tous les deux !

— Oui, ça va, s’empressa de répondre Servane. C’est le contrecoup de l’accident !

Elle attrapa la main de Vincent et ils prirent à nouveau le chemin de son studio. Elle regroupa quelques affaires dans un sac : des vêtements de rechange, une trousse de toilette, deux paquets de cigarettes et son Beretta. Quand ils redescendirent, Vincent s’installa au volant de la Mazda.

— Tu es sûr de vouloir conduire ?

Il hocha simplement la tête. Le même chemin en sens inverse, dans le même silence.

Mais à hauteur d’Allos, Servane se força à le briser :

— Pourquoi n’as-tu pas voulu attendre chez moi ? Ça aurait été plus sûr.

— Je préfère retourner à l’Ancolie, avoua Vincent. J’y serai mieux…

Retourner là où il avait vécu avec Laure. Là où elle vivait encore.

— Je comprends, répondit Servane. De toute façon, Vertoli m’appellera dès qu’ils les auront arrêtés… Nous redescendrons à ce moment-là.

— Le tout, c’est que tu ne m’abandonnes pas…

Elle le considéra avec émotion.

— Je resterai avec toi, Vincent. Autant que tu le souhaiteras.

— Merci… Et… Je te demande pardon pour tout à l’heure. Je… Je ne savais plus ce que je faisais.

— C’est oublié, prétendit-elle. Et je serai toujours là quand tu auras besoin de moi.

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