Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Non, ce que je voulais dire c’est qu’il a peut-être senti arriver le danger et a tout planqué quelque part…

— Attends ! C’est pas con ce que tu dis… Joseph a reçu en donation une vieille baraque du côté de Chasse… C’est un petit hameau au-dessus de Villars-Colmars. Je sais qu’il y allait de temps en temps parce que je l’ai déjà aperçu là-bas en emmenant des clients… On pourrait peut-être y jeter un œil ?

— On devrait même y aller dès demain, répondit Servane. Je suis de repos… Il y a beaucoup d’heures de marche ?

— Non, on y accède en voiture.

Elle semblait presque déçue.

— Mais on va être obligés de forcer la porte… Ça s’appelle pas une violation de domicile ?

— Si, mais la victime aura du mal à porter plainte ! répliqua la jeune femme.

— Évidemment… Cela dit, ça m’étonnerait qu’on trouve quelque chose.

Le soleil entamait sa chute derrière les cimes, une fabuleuse lumière redessina le paysage. Ils ne parlaient plus, hypnotisés par ce prodige quotidien.

— J’aurais peut-être pas dû te dire pour Myriam, murmura soudain Servane. Ça ne servait à rien et…

— Si, ça m’a permis de comprendre plein de choses. En fait, je me demandais pourquoi le curé m’avait choisi… C’est vrai, il aurait pu prendre quelqu’un d’autre pour faire éclater la vérité… Mais c’est moi qu’il a choisi… Maintenant, je sais pourquoi.

— Et pourquoi, à ton avis ?

— Pour se venger. Il savait que son petit jeu me ferait du mal. Il savait aussi qu’il allait me mettre en danger. Il voulait que je paye en même temps que les autres…

Servane réalisa que Vincent avait raison. Drôle de sentiment que la vengeance pour un ecclésiastique.

Le soleil avait tiré sa révérence mais le souvenir de sa lumière marquait encore au fer rouge le début de ce crépuscule.

— J’ai froid, dit soudain Servane.

— On va rentrer…

Sherlock fut le premier à s’élancer sur la piste, la truffe collée au sol, curieux de tout. Ouvrant la route à ce couple étrange, deux êtres unis et déchirés par ce qui ressemblait à de l’amour.

* * *

Servane s’éveilla en sursaut. Au pied du lit, Sherlock dressa les oreilles. Elle sortait d’un cauchemar et mit quelques secondes à s’assurer qu’il ne s’agissait que d’un mauvais rêve. Elle lorgna vers le réveil que Vincent lui avait installé sur le chevet : 2 h 10. Elle reposa la tête sur l’oreiller, cala ses pieds contre le chien qui faisait office de bouillotte. Elle ferma les yeux mais ne retrouva pas le sommeil instantanément. Elle avait soif et se résigna à se lever. En quittant la chaleur du lit, elle frissonna et enfila à la va-vite un petit gilet et une paire de chaussettes.

— Toi, tu restes là ! commandat-elle à voix basse en regardant Sherlock. Je reviens tout de suite…

Elle s’aventura dans le couloir, le chien sur ses talons, et alluma sa petite lampe torche.

— Sherlock ! murmura-t-elle. Tu comprends rien à ce qu’on te dit, ou quoi ?

Elle descendit les marches pour atteindre le couloir du premier étage. En passant devant la chambre de Vincent, elle ne put s’empêcher de jeter un œil à l’intérieur. Il dormait profondément, mais d’un sommeil perturbé. Sa tête dodelinait légèrement, ses mains agrippaient les draps comme des bouées de sauvetage. Il poussa une sorte de râle étouffé avant de se tourner subitement vers le mur, sans doute gêné par la faible luminosité de la lampe.

Servane n’était donc pas la seule à cauchemarder.

Elle descendit encore d’un étage, chercha l’interrupteur à tâtons pour éclairer la salle à manger. Brusquement, Sherlock se planta devant la porte d’entrée et se mit à grogner en retroussant les babines.

— Qu’est-ce qui te prend ? marmonna Servane.

Elle entendit alors du bruit à l’extérieur. Elle s’immobilisa, tendit l’oreille… des pas qui piétinent le silence… le sang qui se glace dans les veines. Deux portières de voiture qui claquent… le ronflement sourd d’un moteur.

Les grognements de Sherlock s’intensifièrent et Servane éteignit précipitamment la lumière. Elle courut vers la fenêtre, juste à temps pour voir deux feux arrière partir vers la piste.

— Merde ! murmura-t-elle.

Elle se rua dans l’escalier, se jeta sur le lit de Vincent.

— Debout ! Réveille-toi, bon sang !

Elle l’attrapa par l’épaule, le secoua violemment. Il sursauta et reçut la lumière de la torche en pleine figure.

— Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-il en refermant les yeux.

— Y a quelqu’un dehors ! Y avait une voiture ! Ils sont là !

Il se redressa sous l’effet de cette annonce. Il sortait d’un cauchemar pour replonger dans un autre.

— Je suis descendue pour boire un coup et j’ai entendu du bruit ! J’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu la voiture partir !

Vincent enfila à la hâte un pantalon.

— Tu as ton arme ? demanda-t-il.

— Dans ma veste, sur le portemanteau !

— Viens avec moi !

Ils descendirent jusqu’au rez-de-chaussée et Vincent s’empara du Beretta de Servane. Il ne savait pas s’en servir, mais ça pouvait faire illusion.

— Ferme derrière moi, ordonna-t-il.

— Mais…

— Discute pas !

Il disparut dans la nuit, le pistolet dans une main, la lampe dans l’autre. Servane tourna le verrou puis recula de quelques pas avant de se figer dans une angoisse qui faisait claquer ses dents. Sherlock était parti avec son maître, elle était seule face à sa frayeur.

Interminables minutes d’angoisse.

Enfin, trois coups frappés à la porte la firent sursauter.

— C’est moi, ouvre !

Elle se précipita sur le verrou, Vincent s’engouffra à l’intérieur.

— Il n’y a plus personne… Mais j’ai entendu la voiture qui descendait la piste.

— Tu crois que c’était eux ?

— J’en sais rien… Personne ne vient jamais par ici en pleine nuit !

— Mais… Ils ont fait quelque chose ?

— Je n’ai rien remarqué de suspect… Ils n’ont peut-être pas eu le temps.

Servane se laissa tomber sur une chaise.

— Je suis certaine qu’ils venaient mettre le feu ! murmura-t-elle. Si je ne m’étais pas réveillée, on aurait cramé !

Elle le dévisagea avec angoisse.

— Ils vont revenir ?

— Je ne pense pas, non… Le chien n’a pas aboyé ?

— Il a grogné mais seulement quand on est descendus.

— Il n’est pas encore un bon chien de garde ! constata Vincent. Il est trop jeune… Remonte te coucher. Je vais rester ici.

— Je n’arriverai pas à me rendormir ! Je reste avec toi.

Elle se rendit dans la cuisine pour boire enfin son verre d’eau puis s’installa sur le divan. Au début, ils n’échangèrent pas un mot. En alerte, le moindre bruit devenait suspect. Vincent, posté devant la fenêtre, scrutait le jardin. Puis la pression retomba lentement. Ils ne récidiveraient pas cette nuit.

Aux environs de 3 h 30, ils décidèrent de remonter se coucher, laissant seulement Sherlock en embuscade dans la salle à manger. Servane regagna sa chambre et sentit instantanément renaître l’angoisse. Elle revoyait la remise en feu, avait l’impression d’entendre les flammes dévorer le chalet.

N’y tenant plus, elle descendit au premier, s’arrêta devant la porte de la chambre de Vincent.

— Tu dors ? chuchota-t-elle.

— Non…

— Je peux venir ?

— Entre.

Il alluma la lampe de chevet et Servane s’installa juste à côté de lui. Petite fille apeurée qui demandait asile.

— Tu dois me trouver ridicule, non ? supposa-t-elle en souriant.

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