Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Servane revit le crâne fracassé de Joseph, image indélébile dans sa mémoire.

— Tu as toujours ton arme sur toi ? vérifia Vincent.

— Oui… Depuis quelque temps, je l’emporte partout avec moi. Mais toi, tu n’en as pas.

Tant mieux , ajouta-t-elle en son for intérieur.

— Si, un vieux fusil de chasse au premier. Mais depuis le temps qu’il n’a pas servi…

— Je ne pensais pas que tu avais ça chez toi ! répondit Servane avec angoisse.

— C’était celui de mon père.

— Il est mort il y a longtemps ?

Vincent baissa les yeux et l’enfant terrifié réapparut. Dédoublement de personnalité.

— J’avais douze ans quand il est mort.

— Ça a dû être un choc pour toi, supposa Servane d’un ton compatissant.

— Je ne m’entendais pas très bien avec lui… Il était… Il était très dur. Mais ça a été un choc quand même.

— Je ne savais pas… Je croyais qu’il était mort récemment… Et comment a-t-il perdu la vie ?

Vincent évitait toujours son regard. Comme si le crime se lisait à livre ouvert dans ses yeux.

— Un accident en montagne. Une chute mortelle.

— Je suis désolée…

— Tu n’as pas à l’être. C’est de l’histoire ancienne.

Il commença à débarrasser la table et Servane s’installa sur le canapé, prenant Sherlock sur ses genoux. Après la nourriture, le chien quémandait quelques caresses.

— Je pense à un truc, dit-elle brusquement. Je me souviens d’un livre que j’ai lu il y a longtemps… Un roman policier…

— Et alors ?

— Dans cette histoire, l’enquêteur découvre la vérité grâce à un journal intime… Et je me demande si le curé n’en tenait pas un… C’est vrai, les curés ont tendance à écrire. Ils passent même des heures à écrire… Peut-être que Joseph a tout couché sur le papier.

— Et comment veux-tu le savoir ? demanda Vincent en s’asseyant à côté d’elle.

— Demain, je dois perquisitionner chez lui avec Matthieu. Je mettrai peut-être la main sur son journal ?

— Dans ce cas, tu seras obligée de partager ta découverte avec tes collègues…

— Si ce journal contient toute l’histoire, il n’y aura plus à se cacher. On passera le relais à Vertoli.

— Ça serait l’hypothèse idéale… Mais le tueur a peut-être déjà fait le ménage !

— Gardons espoir…

Espérer.

Vincent avait du mal, ce soir.

Servane était là, près de lui. Il mourait d’envie de la prendre dans ses bras, de la serrer contre lui. De lui faire l’amour, de noyer en elle sa tristesse et son angoisse.

Cette peur qu’elle tombe entre les mains de ces criminels.

Peur de la perdre. Insupportable.

— Il faut que j’aille chercher quelque chose dans la bagnole ! dit soudain la jeune femme en se levant.

— Je t’accompagne, décréta Vincent.

— Eh ! Faut pas céder à la parano ! J’ai vingt mètres à faire.

— Oui, mais il fait nuit et…

— Reste assis ! ordonna-t-elle. Je laisse la porte ouverte.

Elle quitta le chalet et revint quelques instants plus tard, un paquet rectangulaire à la main qu’elle déposa sur les genoux de Vincent.

— Un petit souvenir de mon pays… Ouvre !

— À mon avis, ça se boit ! dit-il en déchirant le bolduc.

Il avait deviné et découvrit une bouteille d’eau-de-vie de quetsche.

— C’est fort ? demanda-t-il.

— Très !

— On goûte !

— Si tu veux ! Mais juste un petit verre alors. Parce que sinon, je vais jamais retrouver le chemin de la caserne !

Il sortit deux verres à liqueur du bar.

— À quoi on trinque ? demanda Servane.

— À toi… Une fille formidable !

Elle cacha son émotion derrière un sourire espiègle.

— Au guide qui m’a appris à aimer la montagne ! ajouta-t-elle.

Ils entrechoquèrent les verres et avalèrent cul sec le puissant breuvage.

— Ça arrache, ton truc !

— Ouais ! Avec ça, le froid ne t’atteint même plus ! C’est l’équivalent de votre génépi, mais en plus costaud !

— En tout cas, merci pour cette attention, Servane.

— Je t’en prie, c’est vraiment pas grand-chose…

— Tu veux dormir ici, cette nuit ?

— Ben… C’est vrai que je n’ai pas tellement envie de reprendre la route maintenant, mais je ne voudrais pas te déranger…

— Me déranger ? Quelle drôle d’idée ! Tu connais le chemin, fais comme chez toi.

— Merci, c’est gentil… Il faut que je me réveille tôt, demain. La perquisition commence à 8 heures…

— Je vais mettre le réveil, ne t’inquiète pas.

— OK… Dans ce cas, je vais me coucher… Sherlock, tu viens ?

— Non, Sherlock prend de mauvaises habitudes et il va rester ici.

— S’il te plaît ! implora Servane en joignant ses mains devant elle.

C’est vrai qu’elle ressemblait à un ange.

— OK, abdiqua Vincent en soupirant. Mais ça sera ta faute si ce clébard est mal élevé !

— J’assume ! répondit Servane en attrapant le chien dans ses bras.

Elle disparut dans l’escalier et Vincent sortit sur la terrasse. Il y resta un moment, malgré le froid coupant qui blessait son visage. Avec cette impression d’être épié. D’être un gibier dans la ligne de mire d’un chasseur.

Alors il rentra et monta d’abord au deuxième. En poussant la porte entrouverte de la chambre, il distingua Servane déjà endormie, Sherlock étendu à ses pieds. Il s’approcha doucement.

Elle était ravissante et il dut se faire violence pour ne pas passer la nuit à la regarder. À la contempler. À la toucher.

Il referma la porte et descendit d’un étage pour rejoindre sa chambre. Ce lit trop grand et toujours froid. Où personne ne l’attendait.

Pas même le sommeil.

27

Vincent frappa trois coups légers contre la porte avant d’entrer. Il se déchargea du plateau sur la petite commode puis ouvrit les doubles rideaux. Ciel dégagé, froid cinglant, alors qu’on n’était qu’au début du mois de septembre. L’hiver serait précoce et rude, cette année.

Servane dormait encore. Elle avait instinctivement remonté le drap sur son visage, dérangée par la lumière. Vincent tira doucement sur les couvertures.

— Allez, brigadier ! Levée des couleurs dans moins de cinq minutes !

Elle cligna plusieurs fois des paupières avant de lui sourire. Décoiffée, les yeux légèrement gonflés de sommeil, il la trouvait plus charmante encore.

— Quelle heure il est ?

— Six heures et demie.

— J’ai faim…

— Ça tombe bien : je t’ai apporté le petit déj’ !

— C’est vrai ?

— Affirmatif, brigadier !

Il récupéra son encombrant plateau avant de le déposer devant elle, telle une offrande, et de s’installer à ses côtés.

— Au fait… Bon anniversaire !

Elle l’embrassa affectueusement, il s’en trouva un peu gêné.

— Merci…

— J’ai pas de cadeau ! ajouta-t-elle tristement.

— Un petit déj’ au lit avec toi, c’est déjà un cadeau !

— Tu parles !… Qu’est-ce que tu fais, aujourd’hui ?

— Je suis invité chez ma mère… Elle m’attend de pied ferme ! J’ai pas intérêt à être en retard, sinon…

Servane dévorait ses tartines comme si elle n’avait pas mangé depuis une semaine.

— Au fait, où est Sherlock ? demanda-t-elle.

— Ça fait un moment qu’il est descendu faire sa promenade !

— Tu le laisses sortir seul ?

— Bien sûr ! Il fait un tour dans la prairie et ensuite, il s’étale au soleil sur la terrasse… La belle vie, quoi !

— Il ne risque pas de se sauver ?

— Non… Il est trop bien avec moi !

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