Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Je me fous du secret de la confession ! hurla le guide. Maintenant, vous allez me dire ce que vous savez !

Servane porta ses mains devant sa bouche. Choquée.

— Tu ne me fais pas peur, Lapaz, murmura le prêtre. Tu ne lèveras jamais la main sur moi… Alors maintenant, lâche-moi et va-t’en.

Ils se dévisagèrent quelques instants et Vincent finit par obéir.

— Allez viens, Servane. On se tire !

Le père Joseph les suivit des yeux, souriant à nouveau. Depuis le temps qu’il les regardait tous se déchirer ! Depuis le temps qu’il avait appris à les mépriser. Tous ces hommes imparfaits, tellement faibles, tellement lâches. Pourris par l’argent, le pouvoir, la mesquinerie et le vice.

Enfin, il tenait sa vengeance.

La vérité viendrait, en temps voulu. Quand lui le déciderait. Cette vérité, entrevue dans le confessionnal.

Et ce jour-là, elle mutilerait tout le monde.

Il les avait déjà tous condamnés, sans aucun espoir de mansuétude.

Il prit son panier et s’agenouilla pour ramasser sa récolte.

Servane monta dans le pick-up et dévisagea Vincent avec sévérité.

— Mais qu’est-ce qui t’a pris ? s’écria-t-elle. T’es devenu cinglé ou quoi ? On ne moleste pas un curé !

— Rien à foutre qu’il soit curé ! Il sait qui a tué Pierre et il se retranche derrière ce putain de secret ! C’est tellement facile ! J’aurais dû le molester un peu plus au contraire !

— C’est ça ! On aurait dû le torturer pour le faire parler, t’as raison ! Maintenant que tu l’as braqué, il ne nous dira plus rien du tout !

— De toute façon, il ne nous aurait rien dit ! Il s’amuse avec nos nerfs ! C’est un malade !

Elle ouvrit la portière.

— Je rentre chez moi !

— Mais on devait dîner ensemble…

— Non, merci ! Tu m’as coupé l’appétit !

Elle repartit en direction de la gendarmerie d’un pas décidé et entendit le 4 × 4 démarrer nerveusement.

Peut-être aurait-elle dû se montrer moins virulente envers Vincent. Mais non, il n’avait que ce qu’il méritait.

Elle poussa la porte de l’Edelweiss et monta au dernier sans rencontrer personne. Arrivée dans son studio, elle alluma une cigarette et s’allongea sur son lit. Elle n’avait même pas envie de dîner. Estomac noué.

Ce curé connaissait la vérité et ne voulait rien avouer. Comme s’il prenait plaisir à ce jeu. Finalement, elle comprenait l’emportement de Vincent. Mais il n’avait pas choisi la meilleure façon d’agir, compromettant peut-être leurs dernières chances.

Et si elle en parlait à Vertoli ?

Mais lui parler de quoi ? D’hypothèses sans aucun fondement ?

L’adjudant-chef refuserait de s’attaquer à une proie aussi importante que le maire sans détenir de preuves formelles. Elle abandonna cette idée et eut envie d’appeler Vincent pour s’excuser. Non, c’est à lui de s’excuser. On n’empoigne pas un prêtre par sa soutane !

Elle l’appellerait peut-être demain. Ou peut-être pas.

* * *

Vincent, sur le perron du chalet, écoutait le chant grave et majestueux d’un hibou. Sherlock veillait près de lui, oreilles dressées. Le calme de la nuit ne parvenait pas à lui rendre sa sérénité. Tant qu’il ne connaîtrait pas la vérité, il ne connaîtrait pas le repos. Il ferma les yeux, Pierre apparut devant lui.

— Tu me manques ! murmura-t-il à l’absent. Qu’est-ce que tu me manques…

Après Pierre, ce fut au tour de Laure d’émerger du passé.

Laure, qui s’obstinait à le hanter, alors qu’elle avait choisi de le quitter… Rien n’avait pu, jusqu’à présent, refermer cette plaie béante. Il ne guérirait jamais de cette absence, de cet abandon, et il le savait.

La souffrance infligée le serait pour le restant de ses jours.

Il était tard, il n’avait pourtant pas sommeil. Il mit une lampe électrique dans sa poche et partit droit devant lui, remontant la piste de l’Herbe Blanche dans cette nuit sans lune. Presque sans espoir. Il marchait à l’aveuglette, guidé par son seul instinct. Sherlock trottinait sur ses talons, surpris de cette balade nocturne.

Ils passèrent devant une ferme abandonnée et continuèrent leur chemin dans les odeurs de framboisiers exacerbées par l’humidité nocturne. Vincent avançait sans but précis, juste pour ne pas s’ankyloser dans la réalité. Il se répétait en boucle le dernier message : « une innocente victime » . Il essayait de se souvenir du visage de cette jeune femme portée disparue mais ne se remémorait que ses cheveux noirs.

Et soudain, une pensée le stoppa dans sa montée. « Une innocente victime » … Et s’il s’agissait non pas d’une femme mais d’un enfant ? À cette idée, il eut des frissons glacés dans tout le corps.

Un enfant ! Le meurtre d’un enfant !

Il resta sans bouger encore quelques minutes, comme si le cadavre de ce gamin était là, à ses pieds.

Puis il se remit en marche, avec un rythme plus lent. Peut-être parce qu’il avait un poids supplémentaire à porter.

Et lorsqu’il se résigna à rentrer, il était presque minuit. Sherlock se mit directement sur le canapé tandis que son maître se servait une bière. Il regarda son répondeur qui ne lui signala aucun message. Il aurait tant aimé que Servane l’appelât. Aimé lui confier ses nouvelles angoisses.

Alors qu’il montait l’escalier, le téléphone sonna. Servane avait entendu sa prière !

Il redescendit à toute vitesse pour décrocher.

— Servane ?

— Vincent, c’est Joseph.

— Vous ?

— Oui… J’ai réfléchi… Je veux bien t’en dire plus. Je veux bien tout te dire. Je suis chez moi, je t’attends… Viens seul. Viens vite…

Il raccrocha et le guide resta un instant immobile, le cœur battant à tout rompre. Il allait enfin savoir !

Il prit les clefs du pick-up, se précipita dehors.

La lumière des phares tranchait l’obscurité totale de la piste et il alluma l’autoradio. Le prélude en sol mineur de Rachmaninov explosa dans l’habitacle, donnant une dimension nouvelle à cette nuit peu ordinaire.

La route goudronnée, vernie par la pluie des heures précédentes, remplaça la piste. Une série de virages serrés, les pneus qui crissent sous l’effort. Et bientôt, la départementale qui longeait le Verdon. Vincent y roulait à plus de cent kilomètres heure, vitre ouverte, laissant l’air froid fouetter son visage crispé. Il avait gagné, il allait vers la vérité. Vers ce dénouement tant attendu.

Il passa devant le fort de Savoie qui veillait sur Colmars endormi et pénétra dans l’enceinte du village fortifié. Se faufilant dans les ruelles désertes, il abandonna sa voiture devant l’église. Les appartements du père Joseph étaient situés juste derrière, le long du grand potager. Une petite et humble maison collée à l’immense édifice ; il pénétra dans le jardin par un portillon. Il n’y voyait pas grand-chose et, à tâtons, s’approcha de la baraque faiblement éclairée. Il s’annonça mais personne ne vint. Il frappa à nouveau et essaya d’ouvrir la porte. Elle n’était pas fermée à clef, alors il s’engagea dans un couloir exigu au bout duquel trônait un immense crucifix. Une odeur âcre d’humidité serrait les poumons.

— Joseph ? appela-t-il. Vous êtes là ? C’est moi, Vincent…

Il passa devant la cuisine, déserte, puis monta au premier. Aucune trace du prêtre.

— Mon père ?

Vincent redescendit ; si c’était une plaisanterie, elle était de mauvais goût ! Il referma la porte derrière lui, décida de se rendre à l’intérieur de l’église. Joseph y était certainement, voulant que sa confession se fasse sous le regard de Dieu… Il longeait la maison lorsque son pied heurta quelque chose. Il perdit l’équilibre et s’affala de tout son long.

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