Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Rien… Je disais simplement que le père Joseph vient boire un petit coup de temps en temps…

— Mais il poste ses lettres ici ?

— Oui, je l’ai vu deux ou trois fois mettre son courrier dans la boîte…

— Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ? coupa Vincent.

Elle écarquilla les yeux, intriguée par la réaction de son gendre.

— Hier… Il est venu plusieurs fois en juillet et la dernière fois, c’était hier.

— Et il ne venait jamais avant ?

— Joseph ? Non… Je ne l’avais jamais vu descendre ici. Mais qu’est-ce qu’il y a, Vincent ?

— Rien, Madeleine… Rien. Je trouvais ça curieux, c’est tout.

— C’est vrai que c’est curieux ! Il y a la poste à Colmars… À moins qu’il ne soit fâché avec la postière ! Ou alors, il veut pas que ses brebis le voient en train de boire !

— Peut-être, murmura Vincent. Il faut que j’y aille…

— Tu veux pas dîner ?

— Non, merci, dit-il en se levant. J’ai un rendez-vous…

— Oh ! Et comment s’appelle ton rendez-vous ?

— Servane…

— C’est joli, comme prénom, Servane. Et elle est mignonne, cette Servane ?

— Très !

Il embrassa Madeleine sur le front.

— Bonne soirée…

— C’est à toi qu’il faut dire cela ! répondit-elle avec un sourire qui en disait long.

Tandis que Madeleine se demandait encore comment sa fille avait pu être assez folle pour quitter cet homme, Vincent se hâta de rejoindre sa voiture.

Le curé ! Il avait pensé à tout le monde sauf à lui.

Il monta à bord de son 4 × 4, attrapa son portable.

— Servane ? C’est moi, Vincent…

— Ah ! Bonsoir, Vincent… Comment ça…

— Il faut que je te voie ! Tu bosses encore ?

— Non, je viens de rentrer chez moi… Mais on dîne ensemble, non ?

— Je passe te prendre dans dix minutes…

— Dix minutes ? s’écria-t-elle. Je ne suis pas prête !

— Discute pas ! Dans dix minutes devant l’épicerie.

* * *

Servane sortit de l’Edelweiss et continua sur le bord de la route. Elle aperçut le pick-up déjà garé devant la minuscule supérette. Elle tapa à la vitre avant de monter à bord et d’embrasser Vincent sur la joue.

— Alors, qu’y a-t-il de si urgent ?

Il prit la direction du village, s’arrêta peu après le long des fortifications et coupa le moteur.

— On s’arrête déjà ? Où on va ?

— À l’église, répondit Vincent.

— Tu veux m’épouser ?!

— Pas avant d’avoir consommé ! répondit-il en riant.

Ils pénétrèrent à l’intérieur du village quasiment désert.

— Tu vas te décider à me dire ce qui se passe ? s’impatienta la jeune femme.

— J’ai trouvé notre informateur : c’est le curé !

— Le curé ? Mais…

— Crois-moi sur parole ! ajouta-t-il.

— Et tu comptes lui dire quoi ?

— C’est lui qui a des choses à dire ! Pas moi…

Ils arrivèrent bien vite devant l’église de Colmars, encore ouverte à cette heure tardive. Il n’y avait personne dans l’enceinte de Dieu et seuls quelques cierges brûlaient aux pieds des idoles. Servane trempa le bout des doigts dans le bénitier avant de se signer.

— Allez, viens ! grogna Vincent.

Il poussa une porte latérale, ils se retrouvèrent dans un couloir étroit et sombre.

— Tu es sûr qu’on peut aller par là ? s’inquiéta Servane.

— Suis-moi…

Par une deuxième porte, ils accédèrent à un jardin incroyablement bien entretenu. Quelques pommiers, des rangées de fleurs parfaitement alignées et, tout au bout, un magnifique potager où se tenait le père Joseph. Il était en train de cueillir des légumes qu’il rangeait soigneusement dans un panier en osier.

— Bonsoir, mon père…

Le prêtre ne put masquer son étonnement.

— Vincent ! Qu’est-ce qui t’amène, mon fils ? Il y a bien longtemps que je ne t’ai pas vu si près de la maison de Dieu…

— Il faut que je vous parle, Joseph.

Le curé prit son panier et quitta le potager, visiblement peu pressé d’entamer la discussion. Il poussa le petit portillon en bois, se campa devant ses deux visiteurs.

— Je vous présente Servane Breitenbach, mon père. Une amie…

Le curé lui adressa un sourire significatif. Une amie

— Je vous écoute !

Vincent hésita un instant. Et s’il faisait erreur ?

— Voilà, mon père… Je crois que vous avez envie de me parler…

— Pardon ?

— Plutôt que de m’écrire, il vaudrait mieux me parler, continua le guide en fixant son interlocuteur droit dans les yeux.

— Je ne comprends pas un mot de ce que tu me racontes !

— Je croyais que le mensonge était un péché, mon père…

Le visage du prêtre n’accusa aucunement le poids de la faute et Vincent comprit que la partie était loin d’être gagnée.

— C’est toi qui me parles de péché ? dit-il en souriant. C’est vrai que tu t’y connais en la matière !

— Écoutez, mon père, je sais que c’est vous l’auteur de ces mystérieux messages et je crois qu’il est temps de tout nous dire…

Le prêtre ôta ses énormes lunettes, dévoilant un regard perçant qui impressionna beaucoup Servane. L’homme d’Église était de taille moyenne et malingre, il n’avait presque plus de cheveux. Servane essaya de lui donner un âge, en vain.

— De quels mystérieux messages parles-tu ? continua Joseph en astiquant ses lunettes à l’aide de sa soutane.

Vincent inspira profondément, essayant de garder son calme.

— Pourquoi ne pas nous dire la vérité, Joseph ? Maintenant que vous avez commencé, autant aller jusqu’au bout, non ?

— Mais au bout de quoi, voyons ?

Le guide serra les mâchoires et contempla le ciel, comme s’il espérait y trouver de l’aide. L’orage s’y préparait, autant que dans son crâne.

— Mon père, dit soudain Servane, nous ne sommes pas vos ennemis…

— Je n’ai pas d’ennemis, ma fille ! Je n’ai autour de moi que de pauvres gens égarés !

— Ça suffit ! s’écria soudain Vincent. Vous vouliez qu’on fasse le ménage ? Eh bien, nous sommes prêts à le faire… Il suffit que vous nous racontiez la fin de l’histoire !

Le curé réajusta ses lunettes et ses prunelles disparurent derrière les épais carreaux de verre. Il continuait à leur infliger un sourire qui avait quelque chose de méprisant. Quelque chose de surprenant.

— La patience fait partie des qualités qu’il vous faut apprendre, dit-il enfin.

— La patience ? répéta Servane. Mais il s’agit d’un crime ! Comment pouvez-vous parler de patience ?

— Des crimes, il y en a chaque jour, ma fille !

— Arrêtez ces conneries ! s’emporta Vincent.

— Je ne vous dirai absolument rien, conclut le curé en reprenant son panier. Vous payez tous aujourd’hui pour les fautes que vous avez commises et il vous faudra souffrir pour atteindre la vérité…

Vincent s’approcha avec un air menaçant mais le curé ne bougea pas d’un centimètre.

— Vous commencez à m’emmerder avec vos leçons de morale ! Vous allez me dire ce que vous savez, sinon je risque de devenir beaucoup moins respectueux !

— Vincent, arrête ! pria Servane. Arrête…

— Laisse-moi tranquille ! Et si tu ne veux pas voir la suite, barre-toi ! Le père Joseph a des choses à me dire et il va me les dire !

— Allons, Vincent ! rétorqua le curé d’un ton condescendant. Tes manœuvres d’intimidation n’ont aucun effet sur moi… Tu dois me comprendre : je ne peux trahir ainsi le secret de la confession…

Un éclair déchira le ciel, Vincent empoigna le curé par sa soutane. Celui-ci lâcha son panier dont le précieux contenu s’éparpilla sur le sol.

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