Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Son visage était marqué par la haine, maintenant. Ses poings, serrés.

— J’ai même envie de les tuer de mes propres mains !

— Je comprends, Vincent. Mais rien ne dit qu’on découvrira quelque chose de plus… Et si on attend trop, Lavessières risque de faire disparaître les preuves…

Lapaz hésita un instant avant de revenir à la charge :

— Voilà ce que je te propose : on est le 18 août et si on n’a rien d’autre dans quinze jours, on va voir ton chef…

Elle soupira. Hésita à son tour. Ils prenaient un risque, énorme. Elle repensa à l’une des dernières phrases de la lettre de Cristiani.

« Vincent, je t’en prie, ne te mets pas en danger. Fais ça pour moi… »

Vincent, qui la suppliait presque du regard, maintenant.

Elle capitula.

— OK… Je te suis. Mais on fait sans doute une connerie…

— Merci, murmura Vincent.

— Où on va mettre le fric et le CD ?

— Tu pourrais les garder dans ton appartement, suggéra Vincent. Quoi de mieux qu’une gendarmerie pour garder une pièce à conviction !

— C’est vrai… Ici, tu es souvent absent et on pourrait te cambrioler… Je vais les planquer dans mon studio… Je ne pense pas qu’ils oseront visiter l’appart d’un gendarme !

Ils redescendirent au rez-de-chaussée alors que l’orage revenait en force au-dessus de l’Ancolie. Servane rangea l’argent et le CD dans la poche de son blouson et prit son sac.

— Tu t’en vas ? demanda Vincent.

— Oui, il faut que tu te reposes… Et demain, hors de question d’aller bosser !

— J’ai des clients qui m’attendent… Je me débrouillerai.

— Tu es épuisé, il faut te ménager… Tu aurais pu tomber dans le ravin, tout à l’heure !

— Je vais prendre un truc pour dormir et des cachets pour la douleur. Mais de toute façon, la pluie m’empêchera peut-être de travailler… Je vais te raccompagner.

— Non, tu vas te coucher ! ordonna-t-elle en souriant. Il faut que je récupère ma bagnole et puis avec ta cheville, tu es incapable de conduire…

— Tu m’appelles en arrivant ?

— Tu t’inquiètes pour moi ? demanda-t-elle avec un sourire ému.

— Évidemment ! Qu’est-ce que tu crois !

— Ça me touche beaucoup, mais je t’assure que ça ira… Va te reposer, Vincent. Je t’appelle… Promis !

Elle l’embrassa sur la joue et ouvrit la porte d’entrée, recevant en pleine figure une rafale de vent froid.

— Au fait, ajouta-t-elle, ça faisait combien de temps que vous n’aviez pas utilisé cette planque ?

Vincent prit quelques secondes pour réfléchir.

— Presque trente ans, répondit-il. Mais Pierre m’a reparlé de ça, quelques jours avant de… Avant d’être assassiné. Juste avant qu’on s’engueule. Il m’a reparlé de Sophie, aussi. Je me demandais pourquoi il déterrait ces vieux souvenirs…

— Maintenant, tu sais… Bonne nuit, Vincent.

Elle remonta le col de son blouson et se jeta dans les bras de l’orage, disparaissant dans la nuit à la vitesse de l’éclair.

Vincent, à nouveau dans les affres de la solitude, remonta doucement à l’étage. Il prit la lettre entre ses mains. La relut, encore et encore.

À présent, il pouvait pleurer, encore et encore.

* * *

Vincent sentit quelque chose de chaud contre son épaule et ouvrit les yeux : Sherlock s’était invité sur l’oreiller voisin et dormait profondément. Il se redressa et écouta la pluie qui martelait le toit du chalet. Le chiot s’éveilla à son tour et bâilla. Vincent avait envie de rire mais se força à prendre une voix sévère.

— Tu te crois où, le chien ? T’as pas le droit de venir dormir ici ! Ta place est en bas !

Le berger remua la queue, affichant un air coupable absolument désarmant. Vincent ne se laissa pas amadouer et Sherlock atterrit sur le parquet. Puis son maître s’essaya à quelques pas. Plutôt douloureux…

Arrivé au rez-de-chaussée, il ouvrit la porte et fut saisi par la fraîcheur de ce matin humide. L’horizon bouché ne laissait espérer aucune amélioration avant l’après-midi et il comprit que ses clients ne se présenteraient pas au point de rendez-vous. Le hasard faisait bien les choses, finalement.

Pendant qu’il avalait son petit déjeuner, il repensa aux découvertes de la veille. Certes, ils ne détenaient pas encore la vérité mais avaient eu confirmation de leurs soupçons. Et même si Pierre avait commis des erreurs, voire des fautes, il n’en demeurait pas moins une victime. Vincent pensa soudain à Nadia, certainement en proie aux mêmes questions. Il posa un bandage serré autour de sa cheville meurtrie et s’habilla.

Une demi-heure plus tard, il était à Chaumie. Il trouva Nadia assise sous la véranda, le nez dans ses livres de comptes.

— Qu’est-ce que tu as ? demanda-t-elle. Tu t’es fait mal ?

— Une entorse, répondit-il en l’embrassant. Mais ça va, demain je pourrai reprendre le boulot… Où sont les gamins ?

— Chez mes parents, à Nice… Je les récupère demain.

— Ça va mieux avec Émeline ?

— Oui… On a beaucoup parlé, toutes les deux… Ça nous a fait du bien. Tout cela grâce à toi !

— Non, je n’y suis pour rien…

— Tu veux un café ?

— Volontiers…

Elle disparut dans la cuisine et Vincent laissa ses yeux suivre les gouttes qui glissaient le long des larges baies vitrées. Nadia revint avec un plateau où elle avait disposé des biscuits en plus du café.

— J’ai déjà pris mon petit déjeuner, indiqua Vincent en souriant.

— C’est pas grave, tu mangeras deux fois ! T’as l’air un peu fatigué, ça ne peut pas te faire de mal !

Il adorait son petit côté maternel, tellement touchant. Peut-être parce que les hommes ont toujours besoin de leur mère. Et qu’il n’avait personne pour prendre soin de lui.

Laure lui traversa l’esprit, comme une lance vous traverse le cœur.

Pensait-elle à lui, de temps à autre ? Ça lui arrivait forcément, ne serait-ce qu’un instant. Il ne pouvait supporter l’idée qu’elle l’ait complètement effacé de sa mémoire. Même si elle vivait heureuse, quelque part… Il l’imagina alors brusquement dans les bras d’un autre, la haine enflamma chaque parcelle de son être.

Il tenta de refouler les images qui se déversaient dans sa tête, comme une coulée de boue toxique.

Laure et un type qui lui ressemblait étrangement, dans le même lit.

Un inconnu en train de jouir en elle.

Vincent faillit hurler de douleur.

— Ça va ? s’inquiéta Nadia.

Il revint brusquement dans la réalité.

— T’en fais une tête ! Tu penses à quoi ?

— À rien… Je suis juste un peu crevé…

Il avala deux gorgées de café pour se vidanger le cerveau et dévia la conversation.

— Tu as vu les gardes, récemment ?

— Baptiste est passé hier soir.

— Et Julien ?

— Julien ? Non, je ne l’ai pas vu depuis longtemps… En fait, il est venu une fois, deux jours après l’enterrement. Il souhaitait récupérer des dossiers que Pierre avait amenés ici et qu’il devait rapatrier au bureau…

— Il les a trouvés ?

Nadia leva un sourcil. Drôles de questions.

— Je crois, oui… Il est monté dans le bureau et en est redescendu avec deux pochettes. Je ne l’ai pas accompagné… Pourquoi ?

Julien avait donc fait main basse sur les preuves que Pierre comptait remettre à Vertoli. Lorsqu’il n’aurait plus à craindre d’être démasqué, Vincent songea au plaisir qu’il éprouverait à lui casser la gueule.

— Je voulais juste savoir s’il t’avait laissée tomber, prétexta-t-il. Et apparemment, la réponse est oui…

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