Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Comment je vais faire demain ? s’inquiéta-t-il.

— Tu vas annuler la course ! Je ne vois pas d’autre solution…

— Impossible !

— T’auras pas le choix…

Un éclair lacéra le ciel non loin d’eux.

— Manquait plus que ça ! grogna Vincent.

Comme pour lui répondre, le tonnerre explosa au-dessus des cimes et Servane ressentit des picotements de la tête aux pieds.

— Tu crois qu’on peut se prendre la foudre ? demanda-t-elle.

— Pense pas à ça !

— On devrait peut-être arrêter de marcher, le temps que l’orage s’éloigne…

— On s’arrêtera quand je le jugerai bon ! trancha Vincent. Pour l’instant, il est encore loin… Alors on avance !

Ils arrivèrent enfin à la cascade du Pich, s’engagèrent sur la passerelle en bois qui permettait de traverser le torrent du Bouchier. Il faisait presque nuit, maintenant. Avec le mauvais temps, l’obscurité tombait plus vite.

Cette obscurité qui les gommait progressivement du paysage. Qui les engloutissait un peu plus à chaque pas. Alors qu’il leur restait pas mal de kilomètres à parcourir avant d’atteindre la piste.

Vincent souffrait en silence tandis que Servane ne sentait plus ses épaules sous le poids du sac qui avoisinait les quinze kilos. De quoi se casser l’échine.

Et pour couronner le tout, le froid mordait férocement sa peau mouillée.

Quelle idée de venir jusqu’ici à cette heure et par ce temps !

Elle aurait dû penser à refuser.

— Je prends la lampe torche ? proposa-t-elle.

— Pas encore… Tant qu’on y voit, ce n’est pas nécessaire… Il faut ménager les piles.

On n’y voyait pourtant plus grand-chose. Mais elle ne songea même pas à discuter les ordres du guide. Trop fatiguée pour ça.

Enfin, le sentier cessa de grimper alors qu’ils se devinaient plus qu’ils ne se voyaient.

— Allume la lampe, dit enfin Vincent en s’appuyant contre le tronc d’un mélèze.

Servane fit glisser le sac de ses épaules meurtries. Elle récupéra la torche dans une poche latérale et se rassura de cette lumière soudaine. Puis elle endossa à nouveau son fardeau, ce sac qu’elle aurait volontiers balancé dans le ravin.

Elle se remit en marche, mais Vincent resta sur place.

— Allez, viens, encouragea-t-elle. On est presque arrivés…

Elle passa son bras libre sous son aisselle. Il accepta son aide et elle faillit flancher. Il devait bien peser trente kilos de plus qu’elle. Pourtant, elle résista et le supporta jusqu’à la voiture.

Elle jeta le sac dans la benne avant de prendre le volant. Enfin, ils étaient en sécurité. Au moment même où l’orage passait au-dessus de leurs têtes. La foudre frappa à quelques mètres du 4 × 4, Servane poussa un cri.

— On est à l’abri, rappela Vincent. On ne risque plus rien…

Elle aurait voulu le croire. Mais elle était exténuée, au bord de la crise de nerfs. Ses mains se mirent à trembler.

— Tu as été formidable, ajouta le guide. Vraiment formidable… Un vrai petit soldat !

Elle tenta de sourire mais ses muscles étaient trop crispés. Cependant, ce compliment inattendu la rassura.

Entendre sa voix, la rassurait.

— Tu as toujours aussi mal ?

— Ouais… Je vais m’en occuper en rentrant, ça ira mieux demain.

— Tu ne vas tout de même pas aller bosser avec une entorse !

— Je mettrai un bandage serré… En plus, c’est une balade facile.

— T’es vraiment une tête de mule !

Ils arrivèrent un quart d’heure plus tard à l’Ancolie et Vincent se surprit à scruter les alentours. Quelqu’un les épiait-il, ce soir ?

Servane l’emmena jusque dans le salon où il s’effondra sur le canapé. Elle se hâta de dénouer le lacet de sa chaussure droite.

— Fais gaffe ! implora-t-il en s’accrochant à l’accoudoir du canapé.

— Arrête de gesticuler… T’es pas une gonzesse , non ?!

Elle prit la chaussure à deux mains, voulut la faire glisser en douceur. Malheureusement, la cheville avait déjà bien enflé et le pied ne passait pas. Elle dut s’y reprendre à deux fois et Vincent serra les dents pour ne pas crier.

Après des soins prodigués par une infirmière de fortune, ils purent s’accorder un peu de repos. Elle, échouée dans le fauteuil ; lui allongé sur le canapé. Il n’y avait que Sherlock qui s’agitait dans tous les sens, surexcité par l’orage.

— Où on va mettre l’argent ? demanda soudain Vincent.

— C’est pas les planques qui manquent, ici.

— Y a combien ?

— Aucune idée, j’ai pas compté…

Elle se fit violence pour s’extirper du fauteuil et décrocha du perroquet son blouson encore trempé. Elle récupéra le sachet plastique de sa poche, le secoua.

— J’espère que le fric a pas pris l’eau, dit-elle.

— Qu’est-ce que ça peut foutre ? Il est déjà sale, de toute façon…

Servane ôta le film plastifié qui protégeait les liasses de billets et les posa sur la table.

— Y a un sacré paquet ! constatat-elle.

— Combien ?

— Attends…

Elle sépara les liasses et sentit soudain quelque chose de dur sous l’une d’elles.

— Merde ! Un cd-rom ! Il y a un cd-rom scotché sous les billets…

Vincent se releva d’un bond et boita jusqu’à la table.

— Fais voir…

Servane n’en revenait pas : Pierre avait bien laissé quelque chose à l’attention de Vincent. C’était carrément incroyable.

— Tu as un ordinateur ? demanda-t-elle.

— Oui, à l’étage…

Elle aida Vincent à monter l’escalier et ils installèrent deux chaises devant le bureau. Après avoir inséré le disque, ils en découvrirent le menu : seulement un dossier nommé Pierre . Servane cliqua sur la souris mais l’ordinateur exigea un mot de passe.

— Il a mis un verrou… Comment on va faire ?

— Laisse-moi réfléchir, dit Vincent. Essaye… sa date de naissance : le 12 juin 66.

— Ça ne marche pas.

— La mienne, peut-être… Le 10 septembre 66.

— Non plus… La date de naissance de sa femme ou de ses gosses, suggéra Servane. Ou même leurs prénoms.

— Non, c’est forcément un truc qu’on était les seuls à connaître. Laisse-moi réfléchir un peu…

Il creusa sa mémoire à la recherche d’un nom ou d’un chiffre pouvant les relier. Mais il y avait tant de choses qui les unissaient ! Tant de souvenirs… Ils firent plusieurs tentatives afin de découvrir les six caractères qui composaient le mot de passe. Ils commençaient à se décourager.

— Allez, Vincent ! Concentre-toi… Je suis sûre que tu vas trouver…

Il se déplia, tenta quelques pas mal assurés, ouvrit la fenêtre ; s’aérer l’esprit.

— Donne-moi une clope, s’il te plaît !

Servane fit un aller-retour vers le rez-de-chaussée pour rapporter son paquet de blondes. Puis elle reprit sa place devant l’ordinateur et ils partagèrent une cigarette dans le silence le plus complet. La jeune femme se laissait aller doucement à ses pensées, encore étonnée de leur découverte. Quant à Vincent, il lui tournait le dos, accoudé au rebord de la fenêtre.

— Je crois que je sais ! s’écria-t-il brusquement. Essaye Sophie !

Servane sursauta.

Sophie ? C’est qui, celle-là ?

— Une fille, quand on était au collège, expliqua-t-il. Enfin, peu importe…

Servane tapa les six lettres, le dossier s’ouvrit.

— Bingo !

Vincent se pencha au-dessus de son épaule ; le dossier Pierre révéla deux documents : le premier s’intitulait Vincent , le second Mansoni .

Servane ouvrit naturellement le premier ; deux pages en traitement de texte qui s’apparentaient à une lettre.

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