Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Quel con ! Protégez-vous !

— En route, ordonna le guide. C’est vrai que l’orage approche…

— C’est encore loin ? Cet arrêt m’a cassé les guibolles !

— Non, un quart d’heure à peine.

Effectivement, vingt minutes plus tard, ils arrivèrent à destination. Ils contournèrent la deuxième cabane dont l’arrière était envahi par les orties et Vincent récupéra une paire de gants dans son sac.

— Tu prévois vraiment tout ! s’étonna Servane.

Ainsi protégé, le guide commença à arracher les plantes urticantes par poignées. Une fois le terrain à peu près déminé, il se pencha et enleva de la bâtisse une pierre qui semblait pourtant solidaire du mur. Puis une deuxième. Mais ce n’était pas fini. Il s’allongea, oubliant les orties qui avaient survécu et passa la main dans ce passage secret, faisant disparaître son bras dans un trou invisible.

Soudain, son visage se modifia.

— Y a quelque chose !

Servane demeura bouche bée : il avait donc raison ! Elle n’en revenait pas.

De ces oubliettes, il ressortit un paquet soigneusement emballé dans du plastique et se releva bien vite pour échapper aux orties qui avaient réussi à lui brûler la peau en plusieurs endroits. Ils s’assirent quelques mètres plus loin et Vincent regarda Servane, comme pour s’instiller le courage de découvrir ce que Pierre lui avait légué. Il sortit un Opinel de sa poche, trancha le ruban adhésif. En déroulant le plastique, il découvrit plusieurs liasses de billets rangées dans un film transparent.

Profonde déception.

Servane posa une main sur son épaule.

— Du fric ! murmura-t-il. Il s’est servi de cet endroit pour planquer du fric…

Il balança l’argent par terre avant de s’éloigner. Servane resta sur place à se morfondre ; il aurait encore mieux valu ne rien trouver ici. Elle remit l’argent dans le sachet puis dans son blouson. Elle partit ensuite à la recherche de Vincent qu’elle trouva assis au bord du torrent. La tête entre les mains, il cuvait sa colère.

Elle le considéra avec tristesse ; elle n’aimait pas ces moments où il se retranchait dans l’isolement ; ces moments où il devenait inaccessible. Elle se demanda brusquement s’il avait toujours été comme ça, ou si c’était depuis le départ de Laure.

— Hier soir, tu m’as dit que quoi qu’il ait pu faire, il resterait ton ami.

— Je sais plus ! Je sais plus…

— Nous ne pouvons pas le juger avant de connaître la vérité… C’est encore trop tôt.

— Mais ce fric, Servane ? Ce putain de fric ! S’il y a touché, c’est parce qu’il était corrompu, lui aussi !

— Peut-être… Mais s’il n’avait pas eu le choix ?

— Que veux-tu dire ?

— Il ne faut pas oublier que Pierre couchait avec Ghislaine… Et peut-être que le maire était au courant de cette liaison et a menacé de la révéler à Nadia, obligeant ainsi Pierre à se taire et à accepter à son tour de l’argent en échange de son silence…

— J’ai du mal à concevoir que Pierre se soit laissé corrompre pour sauver son couple, avoua Vincent.

— Vraiment ? Si Nadia avait su, tu penses qu’elle l’aurait quitté ?

— Je ne peux rien affirmer, mais… Très certainement. Nadia n’est pas du genre à partager. Pas son mec, en tout cas !

— Or, qu’y a-t-il de plus important dans la vie d’un homme ? De plus important que de voir sa femme et ses enfants chaque jour ?

— Tu as sans doute raison, acquiesça Vincent.

— On en reparlera tout à l’heure, promit-elle. Il faut qu’on redescende avant la nuit…

Il se leva, en proie à une écrasante fatigue, traîna les pieds jusqu’aux cabanes.

— Il faut remettre les pierres en place, rappela Servane. Je m’en charge, si tu veux…

— Non, laisse. Tu vas te faire bouffer par les orties.

Il disparut derrière la maison et Servane alluma une cigarette. Elle aurait tant aimé qu’il trouvât une explication. Un réconfort.

Ce qui l’attendait dans cette quête de vérité n’était que souffrance. Pourtant, il devait aller au bout.

Vincent réapparut, le visage fermé.

— Tu as pris l’argent ? vérifia-t-il.

— Il est dans ma poche. On va le mettre à l’abri, c’est une pièce à conviction.

Une pièce à conviction. La preuve que son frère n’était qu’un traître, qu’il ne valait pas mieux que les autres.

La foudre frappa au loin et Servane scruta l’horizon qui s’assombrissait dangereusement ; ils n’échapperaient pas à l’averse. Elle marchait à côté de Vincent, toujours silencieux. Toujours replié sur son désarroi. Elle prit sa main dans la sienne mais il la repoussa. Une douleur suffit ; pas la peine d’en ajouter une autre.

Le chemin se fit plus étroit, Vincent passa devant. Le ciel arborait une inquiétante mais magnifique palette de gris et de mauves ; un vent glacé se déchaînait au-dessus de leurs têtes. Puis les premières gouttes arrivèrent. Servane cala ses mains gelées au fond de ses poches, baissa la tête. Ils cheminaient désormais sur la partie la plus délicate du sentier tandis que la lumière du jour commençait à les oublier. Crépuscule froid et angoissant, la montagne qui change de visage.

Servane garda ses peurs pour elle. De toute façon, Vincent n’était pas d’humeur à la rassurer. Il marchait vite et elle le suivait, posant mécaniquement un pied devant l’autre.

Soudain, elle le vit se tordre une cheville sur une pierre saillante. Il perdit l’équilibre, chuta lourdement, entraîné par le poids de son sac à dos. Elle se précipita à son secours alors que déjà, il se relevait.

— Tu t’es fait mal ? s’écria-t-elle.

— Ça va ! répondit-il avec hargne. C’est rien !

Il se remit à marcher. En boitant.

Mais quelques mètres plus loin, il fut contraint de s’arrêter. Appuyé à la roche, il s’était baissé pour masser l’articulation. Servane attendit patiemment qu’il demande de l’aide. Mais il s’acharna à repartir, claudiquant de plus en plus.

— File-moi ton sac, proposa-t-elle.

Il se laissa tomber sur le bord du sentier. Affreusement pâle, il serrait les mâchoires. Servane le débarrassa de son fardeau.

— J’ai de l’arnica dans la trousse de secours, dit-il. Prends-le, s’il te plaît…

Elle chercha le médicament et le lui tendit. Il semblait souffrir le martyre, Servane ne savait pas trop quoi faire pour l’aider. Et cette pluie froide qui s’abattait sur eux à chaque rafale de vent ! Vraiment une soirée de merde…

Elle était désormais certaine qu’ils n’arriveraient pas à la voiture avant la nuit. L’angoisse l’étreignit brutalement.

— Faut que j’appelle des secours ?

Il lui répondit par un signe négatif de la tête. Sans même rouvrir les yeux.

— Ça va aller, murmura-t-il. C’est juste une entorse…

— Tu veux que je t’enlève ta chaussure ?

— Surtout pas ! Si je l’enlève, ma cheville va enfler et je ne pourrai plus la remettre… Trouve-moi plutôt un grand bâton.

Elle escalada les rochers au-dessus du sentier et pénétra dans la forêt. Elle se griffait les jambes dans cet enchevêtrement de végétation et partit à la recherche d’une béquille végétale.

Le premier morceau qu’elle trouva avait la bonne taille mais était complètement pourri et se brisa dès qu’elle s’appuya dessus. Elle finit par dénicher une branche à peu près droite et solide.

— Je vais t’aider à te lever, dit-elle en lui tendant la main.

— Je sais pas ce qui m’arrive, fit-il comme pour s’excuser.

— Tu es mort de fatigue, voilà ce qui t’arrive !

Ils repartirent enfin.

Vincent n’arrivait quasiment plus à poser le pied par terre, il grimaçait à chaque pas.

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