Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Ils enfilèrent un pull et abandonnèrent Sherlock qui dormait profondément. Une pluie fine et froide les attendait dehors, Servane se mit à grelotter. Vincent poussa le chauffage à fond dans le pick-up tandis qu’il s’enfonçait dans la forêt. Impressionnante par cette nuit sans lune.

— J’ai passé une très bonne soirée ! dit soudain le guide. Merci beaucoup.

— Moi aussi j’ai passé une belle soirée !… Sauf que j’ai pas vu l’essentiel !

— Fais pas la maligne ! Sinon je m’arrête et…

— Et quoi, tu me le montres ? Tu parles ! Il fait bien trop froid !

Il réfléchit quelques secondes et posa une question qui lui brûlait les lèvres depuis longtemps.

— Tu as déjà fait l’amour avec un homme ?

Il fixait la route, n’osant même pas la regarder. Il ne vit pas qu’elle souriait.

— Évidemment ! répondit-elle.

Cette fois, il tourna la tête. Elle ne semblait même pas mal à l’aise.

— Je dois te paraître con avec mes questions ! s’excusat-il.

— Non, c’est normal ! Tu veux tout savoir sur la bizarrerie de la nature assise à côté de toi ! Sur le phénomène…

Vincent appuya brutalement sur la pédale de frein et Servane, qui n’avait pas attaché sa ceinture, fut violemment projetée vers l’avant.

— Hé ! Ça va pas ou quoi ? J’ai failli me manger le pare-brise !

— Ne dis plus jamais ça ! ordonna le guide d’une voix tranchante.

— Ça va, je plaisantais…

— Non, tu ne plaisantais pas… Et je te trouve odieuse avec toi-même. Tu n’es pas un phénomène ou une bizarrerie et je ne l’ai jamais pensé.

— OK, Vincent, t’énerve pas… C’est pas facile pour moi d’évoquer ça… Avant, j’en parlais jamais… Alors j’ai tendance à cacher mon malaise en disant des conneries.

Il sembla se calmer un peu et redémarra.

— Tu ne dois pas te rabaisser de la sorte, continua-t-il.

— Disons que beaucoup de gens m’ont traitée ainsi et… D’accord, je t’ai choqué, j’en suis navrée… Mais on va pas se gâcher la soirée pour ça, non ?

Il quitta la piste pour s’engager sur la route. Servane n’osait plus parler tandis que Vincent regrettait d’avoir été aussi direct.

— Excuse-moi, dit-il. C’est ma faute, avec mes questions débiles…

— Pas grave, c’est déjà oublié… Et puis pour qu’on ne revienne pas sur le sujet, je réponds à ta question : oui, j’ai déjà couché avec un mec… J’ai même fait plusieurs essais… Et chaque fois, ça a été… comment dire ?… un fiasco.

Il pensa soudain aux espoirs qu’il avait nourris en début de soirée. Espoirs mort-nés. C’était toujours comme ça, avec Servane : moments de bonheur, d’euphorie, de complicité. Et juste après, déception assurée.

Tout ça parce qu’il l’aimait. Vraiment. Qu’il avait envie d’elle chaque fois qu’il la voyait et même quand il ne la voyait pas. Qu’il était triste quand elle s’éloignait, qu’elle lui manquait dès qu’elle passait la porte.

Tout ça parce qu’il était tombé amoureux d’une femme qu’il ne pourrait jamais toucher. Elle serait toujours immaculée à ses yeux. C’était peut-être ça qui la rendait si attirante. Peut-être pas. Comment expliquer l’amour ?

Sentiment obscur et impérieux. Tellement imprévisible.

Perdu dans les méandres douloureux de ses pensées, Vincent ne remarqua pas que Servane l’observait d’une façon étrange ; mille questions dans son regard.

La caserne apparut et le pick-up se gara en bas de l’Edelweiss.

— Voilà, tu es chez toi.

— Merci, Vincent… Tu m’en veux ?

— Non… Bien sûr que non !

En jetant un œil alentour, Vincent remarqua qu’une ombre les épiait derrière les rideaux d’une fenêtre au rez-de-chaussée.

— Embrasse-moi, Servane, murmura-t-il.

— …

— Il y a quelqu’un qui nous regarde… Alors embrasse-moi.

Servane voulut savoir qui les espionnait mais n’en eut pas le temps. Déjà, Vincent l’avait attirée contre lui. Il la serrait enfin dans ses bras, sentit qu’elle se crispait puis se détendait.

Sensations noyées dans un incroyable plaisir. Tout cela le temps d’un simple baiser.

Elle le considéra ensuite avec une sorte d’émotion embarrassée et il crut qu’elle allait s’enfuir. Mais elle prit son visage entre ses mains, posa à nouveau ses lèvres sur les siennes.

Avant de l’abandonner à ses doutes.

24

Servane guettait l’arrivée de Vincent. Non sans une certaine anxiété : à coup sûr, ils ne trouveraient rien là-haut et il en serait affreusement déçu.

Une Jeep déboucha en trombe sur le parking, Matthieu en descendit. Servane espéra qu’il ne viendrait pas lui parler. Elle feignit maladroitement de ne pas le voir, mais le jeune homme s’approcha quand même.

— Bonsoir, Servane…

— Salut, répondit-elle froidement.

— Tu attends quelqu’un ?

— Tu es perspicace, dis-moi !… Oui, j’attends quelqu’un. Tu veux savoir qui, peut-être ?… Une copine, tu sais une lesbienne avec qui je vais m’envoyer en l’air toute la soirée !

Il reçut la répartie comme une claque, en resta ébahi quelques instants. Quant à Servane, elle regretta instantanément cet inhabituel accès de vulgarité.

— Je suis désolé, ajouta le gendarme. Je sais qu’ils ont été salauds avec toi, mais…

Ils ? Et toi ?

— Les messages, c’est pas moi ! se défendit Matthieu. Je n’y suis pour rien !

— Et alors ? Tu t’es joint à la meute ! Même si tu n’as pas écrit ces horreurs, je ne me souviens pas que tu m’aies soutenue !

Il s’assit près d’elle, lui vola une cigarette.

— T’as raison, avoua-t-il. Je vaux pas mieux qu’eux… D’ailleurs, même si tu avais été homo, ça ne regardait personne… Mais ici, faut rentrer dans le moule, sinon t’es mort.

Elle fut touchée par ce repentir qui semblait sincère et avait même des accents de vécu. Alors, elle lui accorda une trêve.

— Ça va, j’oublierai… J’ai pas trop le choix, de toute façon. Je suis forcée de rester ici et il vaut mieux ne pas envenimer les choses.

— C’est une bonne réaction, jugea Matthieu avec soulagement. Tu sais, je voulais te prévenir d’un truc… Lapaz s’est vanté d’avoir couché avec toi.

— Et alors ? Ça aussi, c’est mal vu ? Vous voulez que je me fasse bonne sœur, ma parole ! C’est une caserne ou un couvent ?!

— Non, c’est pas ça… Je voulais juste que tu saches que ce mec a une sacrée réputation dans le coin.

— Ça veut dire quoi, une sacrée réputation ?

— Tous les hommes mariés ont peur de lui ! résuma Matthieu en riant. En fait, les meufs ne représentent pas grand-chose pour Vincent… On raconte qu’il fait ça pour se venger de sa femme qui l’a trompé. Tout ce qui l’intéresse, ce sont les aventures sans lendemain…

— Ça tombe bien : moi aussi ! Je ne veux ni me marier, ni fonder un foyer. Je suis un peu jeune pour ça.

— Tout de même, tu vaux mieux que ça…

— Tu serais pas un peu jaloux ?

Il eut beau nier, Servane comprit qu’elle avait visé juste. Et le 4 × 4 de Vincent apparut sur la route, à temps pour les sauver de cette délicate situation.

— Justement, le voilà ! ajouta-t-elle en se levant. Je te souhaite une bonne soirée !

Elle monta à bord du pick-up et, sans préambule, embrassa Vincent. En remarquant que Matthieu observait la scène, le guide comprit la raison de ce baiser furtif. Il démarra aussitôt et la voiture s’engagea le long des fortifications.

— J’étais obligée, pour Matthieu…

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