Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Il faut accélérer ! lança Vincent.

— On n’en peut plus ! répondit une jeune femme en riant. On est morts !

Sur le bord de la piste, les épilobes en épi, dressés telles des sentinelles en lisière de forêt, avaient troqué leurs belles fleurs roses contre des grappes cotonneuses se désagrégeant au moindre souffle d’air. Les framboises, arrivées à maturité, transformaient chaque clairière en jardin d’abondance.

En ces derniers jours d’été, la forêt connaissait une sorte de frénésie : graines prêtes à être semées, plantes et animaux se préparant à affronter l’hiver qui arriverait beaucoup trop vite. Mais pour certains, la fin de la période estivale marquait aussi la fin d’une existence éphémère : les insectes seraient les premières victimes du froid et se hâtaient d’assurer leur descendance. Ayant accompli leur mission sur cette terre, ils pouvaient désormais mourir.

Aujourd’hui, les randonneurs avaient été comblés ; ils avaient eu la chance d’observer des chamois, des lagopèdes alpins, ces perdrix des neiges nichées sur les sommets rocailleux. Mais aussi un couple de circaètes en pleine chasse ou encore un apollon, extraordinaire papillon dont le vol évoque le bruissement d’une feuille de papier froissé et qui ne vit que dans ce massif. Dans ce massif et nulle part ailleurs dans le monde… À n’en pas douter, une journée qui resterait gravée dans leur mémoire.

Mais pour Vincent, il avait fallu repasser une fois de plus à l’endroit même où Pierre s’était tué.

Non : où Pierre avait été assassiné.

À n’en pas douter, une journée qui resterait gravée dans sa mémoire…

Après trois quarts d’heure à un rythme inégal, le groupe arriva enfin aux voitures. Les clients se dispersèrent, après avoir chaleureusement remercié et félicité leur guide. Vincent attendit que tout le monde s’en aille et grimpa dans son pick-up. C’est alors qu’il remarqua un morceau de papier glissé sous ses essuie-glaces. Il espéra qu’il s’agissait de nouvelles de son mystérieux informateur mais il reconnut instantanément l’écriture appliquée de Servane.

« Vincent, je t’attends à l’Ancolie. J’ai tout prévu pour le dîner et j’ai aussi une surprise pour toi… Mais si tu as envisagé quelque chose d’autre ou si tu as un rancard, préviens-moi sur le portable et je m’éclipserai avant ton arrivée. Bises. Servane . »

Vincent attrapa son portable.

— Servane, c’est moi…

— Salut ! T’as trouvé mon petit mot ?

— Ouais ! T’es où ?

— Sur ta terrasse, au soleil… Je bouquine !

— Je suis désolé mais j’ai un rendez-vous, ce soir…

— Ah… Ben dans ce cas, je vais m’en aller… Ça sera pour une prochaine fois.

Vincent s’amusa de la déception qui transparaissait dans sa voix.

— Tu ne me demandes pas comment elle est ? s’étonna-t-il.

— Si… Comment elle est ? interrogea Servane à contrecœur.

— Assez grande, blonde, les cheveux mi-longs… Les yeux bleus, une peau très blanche… Et un charmant accent à couper au couteau !

— Quel joli portrait ! dit-elle en riant. Je suis flattée !

— Qu’est-ce que tu as prévu pour le dîner ?

— T’as qu’à ramener tes fesses et tu verras…

— Je croyais que mes fesses ne t’intéressaient pas !

— Très drôle…

— Et la surprise, c’est quoi ?

— À tout de suite ! répondit-elle avant de raccrocher.

Vincent exécuta un demi-tour acrobatique sur les accotements incertains de la piste et s’engagea dans la descente en arrosant de poussière les végétaux qui avaient eu la mauvaise idée de pousser le long de ce sinueux tracé.

* * *

L’heure du dîner avait sonné chez les Lavessières. Suzanne frappa trois coups à la porte du bureau de son mari. En passant la tête dans l’entrebâillement, elle découvrit André, Hervé et Sébastien en train de disputer une partie de billard.

Le maire n’avait jamais su jouer au billard mais trouvait qu’il était de bon ton d’en posséder un à la maison.

— Le dîner est prêt, annonça son épouse.

— On vient dès qu’on a terminé.

— Ça va être trop cuit…

— Lâchenous, maman ! souffla Sébastien.

— Hervé reste manger ? questionna-t-elle encore.

— Oui, il reste, acquiesça André.

Suzanne regroupa sur un plateau les verres dispersés sur la table basse. Les hommes, ne portant même plus attention à sa présence, reprirent leur conversation.

— Des nouvelles de notre ami Lapaz ? demanda soudain Hervé.

— Non, répondit le maire.

— Lapaz ? répéta Sébastien. Qu’est-ce qu’il a encore, celui-là ?

— Il nous cassait les burnes mais on l’a calmé ! résuma son père.

Il s’aperçut alors que sa femme était encore là.

— Qu’est-ce que tu fous ?

— Rien, je range les verres…

— Barre-toi ! ordonna Sébastien. Tu vois bien qu’on est en train de discuter !

Elle le considéra avec colère avant de claquer la porte.

— Tu ne devrais pas parler à ta mère sur ce ton, désapprouva Hervé.

— Elle est chiante ! Toujours à nous espionner !… Alors, qu’est-ce qu’il voulait, Lapaz ?

— Il a découvert quelques trucs, révéla son père. Il a commencé à fouiner là où Pierre Cristiani avait fourré son nez… Apparemment, il sait pour les deux terrains et les études géologiques…

Sébastien devint livide.

— Merde ! Qu’est-ce qu’on va faire ?

— J’ai chargé Portal de le surveiller et…

— Portal ? Il est tellement con qu’il n’arriverait même pas à surveiller ses pieds !

— Détrompe-toi, mon fils… Ce n’est pas une lumière, mais il est maniable et parfait pour ce genre de boulot.

— On pourrait peut-être essayer de lui refiler du pognon, suggéra Sébastien.

— Du pognon ? Tu es fou, ma parole ! Ce mec n’acceptera jamais un centime !

— On disait la même chose de Cristiani, rappela Hervé. Pourtant, le fric, il l’a pris…

— Ouais, mais il a pas eu le choix… Et puis ça l’a pas empêché de vouloir parler !

— Maintenant, y a plus de problème : il cause aux asticots ! ricana Hervé. Lui qui aimait tant les bestioles, il est servi !

Sébastien esquissa une mimique de dégoût.

Ils terminèrent leur partie mais le jeune Lavessières, visiblement inquiet, n’avait plus la tête à jouer.

— Et s’il va plus loin, qu’est-ce qu’on va faire ? demanda-t-il.

— On lui a fait peur, relata son père. À mon avis, ça l’a calmé.

— Ouais, il a eu chaud aux fesses ! ajouta Hervé en riant. Et Portal a transformé son sale clébard en descente de lit ! Je pense qu’il va se tenir tranquille, maintenant. Mais si ce n’est pas le cas, nous aviserons.

— Portal le surveille toujours, enchaîna le maire. La journée, il balade ses clients. Et le soir, Portal se poste au-dessus de chez lui pour vérifier qu’il reste sagement à la maison…

— Des fois, c’est moi qui m’en charge, reprit son frère. Mais c’est vrai qu’il bouge plus un orteil ! Sage comme une image.

— Et Julien Mansoni ? demanda Sébastien qui avait toujours autant de mal à prononcer ce nom. Il est au courant que Lapaz…

— Il a des doutes… Il est venu me voir pour me dire que le guide l’avait questionné sur les études et je lui ai dit que je m’en chargeais. Il n’a pas à en savoir plus, ce connard ! Il prend son fric et il ferme sa gueule.

— Toutes les nuits, je rêve de le voir crever, révéla froidement Sébastien.

— Arrête ! ordonna son père. S’il meurt, on est dans la merde et tu le sais très bien !

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