Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Je sais pas… Pour être sûre que je ne m’étais pas trompée. Maintenant, j’en suis certaine.

Frédérique empoigna son sac et bouscula Servane qui se remit à crier :

— Barre-toi ! Dégage de chez moi !

— De chez toi ? ricana son ex. T’as vu où tu es ? Toute seule dans ta caserne de merde, perdue au milieu de nulle part ! Alors oui, je te laisse à ta merveilleuse existence !

Elle tourna les talons, entendit la porte se refermer dans son dos avec une violence inouïe.

* * *

Vincent s’était assoupi sur le perron, recroquevillé dans le fauteuil et la fraîcheur du soir. La pluie avait cessé, un petit vent laborieux se chargeait de nettoyer le ciel.

Un véhicule qui approchait sur la piste le tira de sa somnolence.

Une silhouette s’avança vers lui, guidée par la faible lumière qui débordait du chalet.

— Servane ?… Quelle heure il est ?

— Neuf heures… et quelques… Je te dérange ?

— Non. Assieds-toi…

Ils restèrent un moment silencieux. Vincent la sentait en détresse mais n’avait guère la force de l’aider.

Overdose.

— J’avais besoin de parler et…

Et elle garda le silence.

Juste une respiration plus rapide. Elle pleurait.

— Qu’est-ce qui se passe, Servane ? C’est ton amie ?

Elle hocha la tête, essuya ses larmes.

— Elle est partie…

— Déjà ? s’étonna Vincent. Pourquoi ?

Que lui répondre ? Servane ne le savait pas elle-même. N’avait pas compris ce qui venait de se passer. Alors, elle métamorphosa ses plus infâmes soupçons en vérité.

— Elle était venue juste pour… pour me demander du fric.

Après tout, c’était peut-être la réalité. Peut-être que Fred n’était réapparue que pour trouver de quoi financer son futur appartement… C’était finalement aussi dur à accepter que les autres raisons. Mais ainsi, Frédérique endossait le mauvais rôle.

Vincent regarda Servane pleurer. Il aurait voulu la consoler dans ses bras, profiter de la situation pour la serrer contre lui.

— Les humains sont décevants, n’est-ce pas ? murmura-t-il.

— Et moi qui croyais qu’elle avait parcouru tous ces kilomètres pour me retrouver ! Je suis vraiment la dernière des connes !

— Tu lui as donné son fric ?

— Non… Je l’ai jetée dehors.

— Tu as bien fait… Tu verras, tu oublieras.

— Que les humains sont décevants ?

— Non, ça tu ne l’oublieras jamais…

— Mais ils ne le sont pas tous !

— Peut-être… En ce moment, j’ai beaucoup de mal à y croire ! avoua-t-il.

— Et moi, je t’ai déçu ?

— Non, Servane. Pas du tout…

Elle cessa enfin de pleurer et alluma une cigarette.

— Tu sais… En fait, elle n’est pas partie qu’à cause de ça, révéla-t-elle subitement.

— C’est-à-dire ?

— Elle… Elle m’a demandé du fric, c’est vrai. Et je ne le lui ai pas donné… Remarque, même si j’avais voulu, j’ai pas un rond, alors… À partir de cette seconde, j’ai senti qu’elle changeait, comme si tous ses plans avaient foiré, tu vois ?

Il hocha la tête.

— Eh bien… Elle voulait aller au resto et j’ai refusé. Elle a insisté, s’est énervée… Elle pensait que j’avais peur de me montrer avec elle.

— Et elle avait vu juste ?

Servane ne répondit pas tout de suite.

— Je craignais de croiser un collègue, je ne peux pas le nier… Je leur ai raconté qu’une vieille copine était venue passer quelques jours, que je l’hébergeais. Mais Fred ne sait pas se retenir, elle est capable de t’embrasser n’importe où !

— Donc, tu as refusé de sortir et elle l’a mal pris, c’est ça ?

— C’est ça… Elle m’a reproché de ne pas avoir changé depuis notre séparation, d’être toujours la même, de ne pas assumer ma vraie personnalité

— Elle a raison, asséna Vincent. Tu n’as pas à te cacher comme tu le fais.

— Facile à dire !

— Peut-être… Mais je sais que j’ai raison. Et elle aussi… Te planquer, mentir, c’est pas la bonne solution. C’est pour ça que vous aviez rompu la dernière fois ?

— Disons que nos relations se dégradaient petit à petit et qu’on a fini par se quitter. Enfin, c’est elle qui est partie. Ça a été une déchirure autant qu’un soulagement, ce jour-là… C’est vrai qu’elle m’en voulait de ne pas vivre au grand jour avec elle.

— Tu y parviendras, conclut Vincent.

Ils respectèrent une minute de silence, au milieu de l’entêtant concert des grillons.

— Tu crois que Pierre trempait dans cette affaire de corruption ? reprit brusquement le guide.

— L’argent trouvé dans sa maison ne plaide pas en sa faveur… Cependant, il ne faut pas oublier que la victime, c’est lui.

— Ce fric a peut-être été caché là pour brouiller les pistes…

— Ça me paraît un peu tiré par les cheveux, souligna la jeune femme. Je n’ai pas vraiment eu le temps d’y réfléchir… On y verra peut-être plus clair bientôt. C’est comme un gros puzzle. Et pour le moment, il nous manque plein de pièces… Tu as des clients demain ?

— Un groupe de dix personnes… Une petite randonnée au-dessus des Espiniers.

— Moi, je voulais emmener Fred au lac… Je peux venir avec toi ?

— Tu n’as même pas à me poser la question, répondit-il.

Ils contemplèrent longtemps les étoiles, perdus dans leurs pensées respectives. Si proches et pourtant tellement loin l’un de l’autre.

— Qu’est-ce que ça veut dire l’Ancolie ? demanda soudain Servane.

— C’est une fleur de montagne. Très belle mais terriblement toxique… C’était la fleur préférée de Laure.

— Ancolie, mélancolie, murmura Servane. Mélancolie…

22

Servane passa son uniforme et attacha ses cheveux. On était le 14 août et le lendemain s’annonçait férié pour la plupart des gens. Mais pas pour elle, dernière arrivée à la caserne et qui serait de garde toute la journée ainsi qu’une bonne partie de la soirée. Cela ne la dérangeait pas ; la veille, elle avait pu se détendre et avait particulièrement apprécié la randonnée avec Vincent et son groupe. Car, même si le guide était soucieux, il avait accompli sa tâche à la perfection. De quoi se changer les idées, se consoler. Et apprendre.

Encore et toujours apprendre.

Elle descendit dans la cour où un groupe de gendarmes discutaient et riaient bruyamment. Mais lorsque Servane s’approcha, ils se turent brusquement. Elle fit mine de ne rien remarquer, les salua et se rendit directement à l’accueil. Vertoli sortit alors de son antre, la toisant d’un air étrange.

Comme s’il la voyait pour la première fois.

— Bonjour, Servane. J’aimerais vous parler.

Elle le suivit jusqu’à son bureau où il lui proposa de s’asseoir ; il semblait terriblement embarrassé.

— Ce que j’ai à vous dire est plutôt délicat, commença-t-il. Servane, vous devriez faire attention à ne pas trop étaler votre vie privée…

La jeune femme le dévisagea avec incompréhension.

— Ma vie privée ? Mais de quoi parlez-vous, mon adjudant-chef ?

— De la bruyante dispute que vous avez eue avant-hier au soir avec… votre amie.

Servane manqua de tomber de sa chaise.

— Vous savez, continua le chef, on entend tout dans ces appartements ! L’isolation phonique est un désastre !… Et je dois vous dire que les hommes ne parlent plus que de ça… Ils racontent à qui veut l’entendre que vous êtes… homosexuelle.

La jeune femme était d’une pâleur et d’une raideur effrayantes.

— Mais c’est n’importe quoi ! s’écria-t-elle en se levant. C’était juste une vieille copine et… Et nous nous sommes engueulées parce que… parce qu’elle m’a demandé de l’argent et…

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