Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Comment allait-il aborder l’épineux sujet ?

Lorsqu’il repassa devant la table des gendarmes, Matthieu lui apporta une aide inespérée.

— Tu prends un café avec nous ?

— Pourquoi pas ! Mais moi, je ne suis plus de service ! Alors ça sera une bière… Votre chef n’est pas là ?

— Non, week-end en amoureux ! expliqua Christian.

— Ah ! Et vous, toujours sur le pont ?

— Eh ouais…

La bière arriva et Vincent régla Bertille qui ne semblait pas lui tenir rigueur de la bagarre déclenchée quelques semaines auparavant. C’est alors que Nicolas Vertoli fit son entrée. Il hésita un instant avant de se joindre finalement à la tablée.

— Servane n’est pas avec vous ? demanda Vincent.

— Elle est de garde à l’accueil, répondit sèchement le maréchal des logis.

Dit sur ce ton, cela ressemblait presque à une sanction.

— Vous auriez pu l’inviter, tout de même ! Vous n’êtes pas très galants ! lâcha Vincent.

— C’est toi qui parles de galanterie ? s’esclaffa Christian. Alors là, c’est la meilleure !

— Et pourquoi tu veux voir Servane ? interrogea Matthieu avec un sourire amer. T’as des projets avec elle ?

Les trois gendarmes se mirent à rire, Vincent joua l’étonné.

— Pourquoi vous vous marrez, les gars ?

— Parce que t’as aucune chance avec cette nana ! ricana Christian.

— Ah oui ? T’es sûr de ça ?

— Certain ! J’ai un scoop pour toi : c’est une gousse !

Nicolas semblait même excédé par le comportement des collègues de son père. Pourtant, il se garda d’intervenir dans la discussion.

— Mais qui vous a dit une connerie pareille ? reprit le guide. Elle est tout à fait normale !

Normale .

Ça lui faisait mal de prononcer ce mot horrible. Mais il était là pour jouer un rôle, rien d’autre.

— Je suis bien placé pour le savoir ! ajouta-t-il.

Les trois hommes cessèrent de se marrer bêtement et le dévisagèrent. Bêtement.

Matthieu brûlait d’en savoir plus et entra involontairement dans le script.

— Tu veux dire que t’as couché avec elle ?

— C’est bien, tu comprends vite ! confirma Vincent.

Les gendarmes échangèrent un regard perplexe. Leurs certitudes en prenaient un coup. Quant à Nicolas, il esquissa un drôle de sourire.

— Y a longtemps ? demanda Matthieu.

— Qu’est-ce que ça peut te foutre ? répliqua le guide. Tu veux des détails ?… Allez, faites pas cette tête ! C’est elle qui a inventé cette histoire ? C’est parce qu’elle veut que vous lui foutiez la paix ? C’est triste, les gars !

— Mais non ! riposta Christian. Il y a quelques jours, une nana a débarqué chez elle et le lendemain, on a eu droit à une véritable scène de ménage ! T’aurais entendu ça…

Vincent leva les yeux au ciel.

— Avant-hier, elle est venue en rando avec moi et elle m’a parlé de cette histoire… C’était une vieille copine qui venait simplement lui demander du fric. Servane a pas voulu lui filer le moindre centime et ça a mal tourné… Qu’est-ce que vous allez vous imaginer ! Servane homo… Quelle connerie !

Il se remit à rire et attaqua sa bière.

— Remarquez, peut-être bien qu’elle marche à voile et à vapeur ! reprit Matthieu.

Le combat n’était pas encore gagné.

— Ça m’étonnerait ! renchérit Vincent. Franchement, c’est pas l’impression qu’elle m’a donnée…

— Vraiment ?… Vas-y, raconte ! ordonna Christian d’un ton salace.

C’est là qu’il ne fallait pas faire un faux pas. Paraître naturel et surtout, fidèle à sa réputation. Même si celle de Servane risquait d’en souffrir.

Alors il ajusta son sourire et sauta à pieds joints dans la boue.

Ils l’écoutaient, suspendus à ses lèvres. Mettant des images obscènes sur ses mots crus. Il se vantait, en rajoutait des tonnes.

— Ben merde alors ! conclut Lebrun. On dirait pas à la voir… Sous ses airs de sainte-nitouche !

Et voilà, cette fois, ils le croyaient. Il avait fallu en arriver là, salir l’image de celle qu’il aimait. Il écouta les plaisanteries graveleuses qui fusaient à la table avec un malaise grandissant.

Mais son but était atteint : Servane venait de rejoindre les rangs.

* * *

Servane lisait un bouquin à l’accueil. Un polar américain assez plaisant si on laissait de côté les nombreuses invraisemblances de l’enquête. Elle entendit la porte grincer, leva la tête : Nicolas Vertoli.

Elle ferma précipitamment le livre.

— Bonsoir, Servane.

— Salut ! Je lisais un peu parce que j’ai pas grand-chose à faire… C’est tellement calme !

— Tu n’as pas à te justifier ! Tu parles pas à mon père ! Moi, c’est Vertoli Junior , tu te souviens ?!

Elle sourit à son tour.

— Je peux rester un peu ? Ça ne te dérange pas ?

— Bien sûr que non ! Assieds-toi !

Il prit place à côté d’elle, jeta un œil au roman qu’elle venait de lâcher.

— J’ai lu un autre livre du même auteur, dit-il. C’est pas mal…

— Ouais, c’est sympa…

Elle avait l’air abattue et il se remémora le jour où elle l’avait réconforté au bord de la rivière. À son tour de l’aider.

— Une clope ? proposa-t-il.

— Volontiers…

— Ça n’a pas l’air d’aller très fort… C’est à cause de la rumeur ?

Elle se ratatina sur sa chaise.

— Tu sais, je leur ai dit ma façon de penser, hier… Je les trouve vraiment dégueulasses ! Ta vie privée ne les regarde pas ! Ni eux, ni personne !

— Pourtant, je crois que je vais être obligée de demander une mutation…

— Tu plaisantes ? Tu ne vas pas les laisser gagner aussi facilement !

— C’est devenu invivable, ici ! Regarde…

Elle lui montra les deux messages laissés sur son bureau, il sembla vraiment choqué.

— Quelle bande de cons ! Mais ils ne t’emmerderont plus, maintenant…

— Pourquoi ?

— Parce que Lapaz s’en est mêlé.

— Vincent ?

Elle fut soudain la proie d’une angoisse démesurée.

— J’ai été faire un tour au bar, tout à l’heure… Il y avait Vincent attablé avec Lebrun, Matthieu et Jérôme… Et ils ont parlé de toi.

— De moi ? Mais… Qu’est-ce qu’ils ont dit ?

— Eh bien… les gars ont raconté que tu étais homo et Lapaz a répondu qu’il… Que toi et lui étiez plus que de simples amis…

Il préféra éviter de rapporter en détail le contenu de la conversation. Servane le regardait, un peu désemparée. Certes, elle savait que Vincent s’apprêtait à faire cela. Et même si elle avait donné son accord tacite, cette situation ne faisait qu’empirer son malaise.

— Qu’est-ce qu’il a dit ?

— Que vous aviez couché ensemble, résuma sobrement Nicolas.

Elle fixait la porte maintenant, évitant soigneusement les yeux verts du jeune homme. Peut-être était-il aussi gêné qu’elle. En tout cas, il termina sa clope et se dirigea vers la sortie.

— Je crois que tu peux lui dire merci, ajouta-t-il. Il est sacrément doué comme acteur !

Elle resta médusée quelques instants et il la rassura d’un sourire.

— Ne t’inquiète pas. Les autres n’ont rien vu… Et moi, je ne dirai rien. Bonne nuit, Servane.

23

Vincent se retourna pour vérifier que tout le monde suivait. Sa quinzaine de clients, regroupés par affinités, formaient une joyeuse équipe. Des enfants dissipés, heureux d’avoir vaincu un sommet pourtant modeste, et qui considéraient la descente comme une récréation.

Il ne restait plus que trois ou quatre kilomètres de piste pour rejoindre les voitures stationnées au-dessus du village d’Allos, mais le risque d’un orage se précisait. En cette saison, c’était presque chaque soir.

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