Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Ils se dirigèrent enfin vers la salle à manger et s’installèrent autour de la grande table.

— Suzie ? hurla le maire. On a faim !

Dans la pièce d’à côté, Suzanne ferma les yeux. Elle avait un couteau à pain dans les mains et rêva une fois de plus de l’enfoncer dans le ventre de son mari. Ce gros bide flasque et répugnant. Elle le haïssait chaque jour un peu plus mais n’avait pas le courage nécessaire pour le quitter. D’ailleurs, elle ne l’envisageait même pas. Sa place était ici, chemin de croix tracé depuis fort longtemps. Et puis il y avait son fils. Il l’aimait, elle ne pouvait en douter. Seulement, il ne le montrait pas. Cet enfant autrefois si charmant et que son mari avait transformé en une sorte de bête fauve. À force de le traiter de gonzesse et de lui mettre des armes entre les mains…

Mais elle se persuadait qu’il restait au fond de ce tyran un peu du petit garçon souriant et délicat qu’elle avait aidé à grandir et se raccrochait à cette idée pour supporter les humiliations quotidiennes.

Elle essuya ses larmes et prit le plat brûlant dans le four avant de rejoindre les hommes dans la salle à manger.

* * *

Servane referma son livre, un des seuls Sherlock Holmes qu’elle n’avait pas encore lu. Le pick-up venait de se garer devant le chalet alors que déjà, le crépuscule chassait le soleil derrière les sommets.

— T’en as mis un temps ! lança-t-elle.

— J’ai crevé ! Un énorme clou sur la route… Ça m’a fait perdre une bonne demi-heure !

— T’as plus d’une demi-heure de retard, souligna-t-elle avec agacement.

— Eh ! Tu vas me faire une scène ou quoi ? J’avais complètement oublié que je devais passer voir Baptiste… Tu vas pas m’engueuler, tout de même !

— Non, c’est pas ça, s’excusat-elle. C’est que j’étais pas très rassurée… J’ai entendu des bruits dans les fourrés en face.

— Un renard ou une fouine !

— Pas du tout ! Je me suis approchée et j’ai vu quelqu’un s’enfuir…

— T’as vu qui c’était ? demanda le guide avec inquiétude.

— Un type, plutôt grand… Je suis sûre que c’était encore ce vieux barjo !

— Le Stregone ? Impossible ! En ce moment, il garde ses moutons au Vallonet…

— Il a pu les laisser seuls, ses chers moutons ! Je suis sûre que c’était lui.

— Hum… Je ne crois pas… Et qu’est-ce que tu as fait, ensuite ?

— Je suis restée là et j’ai gardé mon flingue à côté de moi…

— Tu as ton arme ? s’étonna-t-il.

Il avait du mal à imaginer Servane en train de braquer son calibre 45 sur quelqu’un. Mais si ça pouvait la rassurer…

— Tu ne veux pas voir ta surprise ? demanda-t-elle.

— Si ! C’est quoi ?

Elle lui ramena un gros panier en osier.

— C’est pour te remercier…

— De quoi ?

— Ouvre !

Il poussa le couvercle et découvrit une petite boule de poils qui le fixait avec deux grands yeux aussi noirs que désarmants.

— Il te plaît ? s’impatienta Servane. C’est un berger des Pyrénées, il a trois mois et c’est un mâle !

Vincent attrapa délicatement le chiot dans ses mains.

— Ça me fait très plaisir, répondit-il avec émotion. Il est mignon ! Mais tu as dû te ruiner !

— Ne t’inquiète pas pour ça.

— Et tu l’as laissé là-dedans pendant tout ce temps ?

— Bien sûr que non ! Il a gambadé autour du chalet et quand j’ai entendu ta voiture arriver, je l’ai remis dans son panier ! Comment tu vas le baptiser ?

— Je sais pas… Si tu choisissais toi-même le nom ? proposa-t-il.

Difficile de faire mieux que Galilée. Aussi original, en tout cas.

Ils entrèrent dans le chalet et Vincent déposa le berger par terre.

— Alors ? Tu lui as trouvé un nom ?

— Laisse-moi un peu de temps quand même !

— Je te laisse jusqu’à la fin du dîner !

Elle riait, semblait aller mieux.

— Bon, ajouta-t-elle, je me charge de préparer le repas…

— En quel honneur ?

— Eh bien, comme c’est tout le temps toi qui m’invites, et que je sais que tu n’as pas envie de venir t’enfermer dans mon studio merdique , j’ai pensé t’inviter… chez toi !

— C’est original comme concept !

— Donc, je m’occupe de tout et comme ça, tu peux tranquillement prendre un bain et te relaxer…

— Je prends jamais de bain, c’est un truc de gonzesse !

Elle leva les yeux au ciel.

— Eh bien, prends une douche, dans ce cas !

— Génial ! répondit le guide. Tu devrais m’inviter chez moi plus souvent ! Et on mange quoi ?

— Une spécialité de mon pays…

— Une choucroute ? En cette saison ?

— Mais non ! Allez, laisse-moi faire !

Il joua un moment avec le chien puis monta au premier.

— Prends ton temps ! cria Servane. C’est un peu long à cuire !

— OK !

Du coup, il se fit couler un bain. Cela ne lui arrivait jamais, mais ce soir, Servane lui en avait donné l’envie. Il mit une bonne dose de gel douche dans la baignoire, fit mousser au maximum. Puis se plongea dans l’eau un peu trop chaude et ferma les yeux. Il n’allait peut-être pas tarder à s’endormir.

Mais Servane frappa à la porte.

— Comment il marche, ton four ? cria-t-elle depuis le couloir.

— Il faut mettre sur la position 1 et choisir le thermostat ! C’est la manette de gauche…

— D’accord… Tu prends un bain ?

— Ben oui, finalement…

— T’as raison ! Tu as envie que je t’apporte un verre ?

— Qu’est-ce qui se passe ? Tu as un service à me demander, ou quoi ?

— Pas du tout ! s’offusqua-t-elle. Je te proposais ça comme ça… Mais si tu n’en veux pas, c’est pas grave…

— À la réflexion, j’en veux bien un… Un scotch avec de la glace, s’il te plaît !

Il referma les yeux et sourit. Dommage qu’elle n’aime pas les hommes. Il s’en voulait un peu de penser cela ; il se trouvait égoïste mais ne pouvait s’en empêcher. Il était si bien, avec elle. Pour la première fois depuis longtemps, il aurait aimé qu’une femme partageât sa vie. Et il se demanda si elle avait deviné les sentiments qu’il éprouvait. Ceux-là même qu’il était incapable d’analyser clairement. Elle frappa à nouveau à la porte, Vincent rouvrit les paupières.

— Je peux entrer ?

— Ça dépend… Si t’as pas peur de t’évanouir en voyant l’homme parfait, tu peux entrer !

— Que t’es con ! dit-elle en riant.

Elle s’aventura dans la pièce, finalement un peu gênée. Vincent aussi, d’ailleurs. Mais la mousse sauvait son intimité alors Servane fut rassurée. Elle posa le verre sur le bord de la baignoire et alluma une cigarette avant de la lui donner.

— Merci, dit Vincent. C’est vachement sympa ! Je vais y prendre goût, fais gaffe…

Elle s’assit sur un tabouret, non loin de la baignoire, et le considéra avec une drôle d’expression. Comme si elle admirait une œuvre d’art. La sculpture d’un grand maître de la Renaissance.

— Qu’est-ce que tu regardes ? demanda-t-il.

— Toi… C’est vrai que tu es parfait !

Il fut agréablement déstabilisé, retomba toutefois très vite sur ses pieds.

— Et encore, t’as pas vu l’essentiel ! rigola-t-il.

Il crut la voir rougir un instant mais elle ne se laissa pas clouer le bec.

— Les mecs sont vraiment tous les mêmes ! soupira-t‐elle. Tous amoureux fous de leur pénis !

Vincent avala la fumée de travers et fut pris d’une quinte de toux.

— Je parlais pas forcément de ça ! se défendit-il.

— Ah oui ? Et qu’est-ce qu’il y a d’autre que je ne vois pas ?

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