Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Eh bien, le type qui m’envoie ces messages, pourquoi ne va-t-il pas dénoncer lui-même les coupables à la gendarmerie ?

— Il a peut-être envie que la vérité éclate, mais n’a pas forcément le courage de dénoncer ce crime… Il veut que nous fassions le sale boulot à sa place, en somme.

— Mais s’il est au courant de ce meurtre qui remonte à six ans, pourquoi se réveille-t-il maintenant ?

— Parce que Pierre est mort ! Ce messager devait tenir à lui, et c’est la mort de Pierre qui l’a décidé à agir. Il ou elle, d’ailleurs… Attends, et si… Si c’était Ghislaine, ce mystérieux corbeau ?

— Ghis ?

— Elle aimait Pierre, elle est aux premières loges pour être au courant de l’affaire…

— C’est pas faux, admit Vincent. Mais elle risque gros elle aussi, si la vérité éclate ! Parce qu’elle a bénéficié de ce fric, tout comme son fumier de mari.

— Disons qu’elle est peut-être prête à ce sacrifice… Mais qu’elle ne veut pas que Julien sache que c’est elle qui balance… Rappelle-toi la lettre de Pierre : il disait qu’elle avait peur de son propre mari, qu’il pouvait devenir violent. S’il va en taule, autant qu’il ne sache jamais que ça vient d’elle…

Petit à petit, mot après mot, Servane éclairait les ténèbres.

— Alors, je vais la choper et l’obliger à me parler, décida Vincent.

— Non ! Ne fais pas ça… Trop dangereux ! Ce n’est qu’une supposition et ça risque de nous mettre au jour. Et là, on pourrait finir comme Pierre…

Heureusement qu’elle était là pour calmer ses ardeurs.

— OK, je vais donc attendre le prochain message, se résigna Vincent.

— On n’a plus le choix, maintenant… Dès que nous saurons où est le corps, il faudra que je mette Vertoli au courant…

— Ne lui dis rien pour l’instant !

— Ne t’en fais pas… Sans cadavre, il n’y a aucune preuve. Alors je ne bougerai pas.

— Je ne comprends toujours pas pourquoi Pierre ne m’a rien dit… On partageait tout ! Du moins je le croyais…

Rien à faire, c’était peut-être ça qui le faisait le plus souffrir.

— Il n’était pas au courant pour le meurtre, rappela Servane. Seulement pour le chantage… S’il avait su qu’il s’agissait d’un crime, il serait certainement sorti de son mutisme.

Vincent remit enfin la lettre dans l’enveloppe.

— Bon, je vais devoir te laisser, conclut Servane. Je reprends mon service à midi et je n’ai même pas encore défait mes bagages ! On se voit ce soir ?

— Oui, t’as qu’à passer pour le dîner.

Il posa le téléphone et resta longtemps assis devant le chalet. Immobile, prisonnier de ses questions.

Un meurtre.

Il avait tout imaginé ; toutes les magouilles, tous les détournements, toutes les corruptions. Mais il s’agissait d’un meurtre.

Pierre n’était plus la seule victime. Il y en avait une deuxième.

Innocente, en plus.

* * *

Vincent embrassa sa mère.

— Allez, bonne soirée, maman…

— Merci, mon chéri… À après-demain !

Il la regarda en souriant.

— Après-demain ? Et pourquoi après-demain ?

— Arrête de faire l’idiot ! Je sais que tu ne veux pas vieillir, mais après-demain, c’est le 10 septembre et tu auras quarante-deux ans, que tu le veuilles ou non !

— Quarante-deux balais…, soupira-t-il.

— Je t’attendrai pour le déjeuner. Et ne sois pas en retard.

Elle fit l’effort de l’accompagner jusqu’à la porte, même si chaque pas était difficile.

— Attends ! dit-elle soudain en repartant vers la cuisine. J’ai quelque chose pour toi !

Il profita de son absence pour glisser trois billets de vingt euros dans la soupière en porcelaine qui trônait au milieu de la table. Elle revint peu après avec un petit sac en plastique.

— Du gâteau que j’ai fait ce matin ! annonça-t-elle avec un sourire gourmand. Je me doutais que tu allais venir…

Il l’embrassa à nouveau.

— Merci, maman…

— À bientôt, mon chéri.

Il traversa la cour, se retourna une dernière fois avant de passer le portail, pour lui faire un signe de la main. Puis il prit le volant de son pick-up et quitta le village de Château-Garnier. Il remontait en direction de Colmars mais devait d’abord faire une halte à Thorame-Haute pour rendre une visite à Madeleine, la mère de Laure. Il ne mit que dix minutes à relier les deux hameaux et s’arrêta derrière la vieille maison de village où vivait sa belle-mère. Mais alors qu’il descendait de sa voiture, son portable sonna.

— Bonsoir, monsieur… L’office du tourisme d’Allos nous a donné vos coordonnées… Nous sommes un groupe de six personnes et nous aimerions faire une randonnée demain… Êtes-vous libre ?

— Oui, sans problème ! Vous avez choisi la course ?

— Eh bien, nous aimerions faire le Grand Coyer par la vallée de la Lance… Qu’en pensez-vous ?

— C’est un excellent choix… Vous avez une bonne condition physique ?

— Oui ! Nous faisons souvent ce genre de randonnées !

— OK, si la météo le permet, je vous emmènerai là-haut.

— Parfait ! Quels sont vos tarifs ?

— Les tarifs classiques, monsieur. Cent cinquante euros pour la journée…

Il fixa l’endroit et l’heure du rendez-vous puis raccrocha, tout en se dirigeant vers la maison. Il sonna et entra sans attendre la réponse. Au premier étage, il trouva la vieille dame assise devant la fenêtre de la salle à manger. Lorsqu’elle vit s’approcher Vincent, son visage étonnamment jeune s’illumina.

— Vincent ! Quelle bonne surprise !

Il se pencha pour l’embrasser, elle l’étouffa dans ses bras.

— Ça me fait plaisir que tu passes, murmura-t-elle.

— Je suis allé voir ma mère.

— Comment va-t-elle ?

— Bien, je vous remercie…

— Assieds-toi, mon grand.

Il prit une chaise pour s’installer à côté de son fauteuil.

— Alors, Madeleine, comment allez-vous ?

— Comme une vieille !… Tu n’as plus de clients, maintenant ?

— Non, quasiment plus… Mais j’ai tout de même un groupe, demain.

— Et aujourd’hui, qu’est-ce que tu as fait ?

Il lui raconta sa journée, occupée à descendre les ruches de Nadia plus bas dans la vallée.

— Comment va-t-elle depuis que Pierre est mort ?

— Elle remonte doucement la pente…

— Pauvre petite ! Elle est si gentille… La solitude, c’est bon pour personne, ajouta Madeleine avec tristesse.

Elle pensait à Laure, cette enfant qui les avait abandonnés sans aucun remords. Cette fille adorée à qui elle songeait nuit et jour. Blessure à vif qu’elle emmènerait avec elle lors du dernier voyage.

— Tu vois, continua-t-elle, moi je ne fais rien de bon depuis que mon Jeannot est parti… Et puis avec mon arthrite, je ne peux presque plus bouger… Alors je reste là, devant la fenêtre, et je regarde les autres s’activer… ça me donne l’impression de bouger !

Elle lui adressa une mimique espiègle.

— Remarque, on voit plein de choses depuis cette fenêtre…

Il sourit à son tour.

— C’est une position stratégique, ici ! À droite, la sortie du bistrot, à gauche, la place du Marché… Et là, juste à côté du bar, il y a la poste… Les gens s’arrêtent pour poster leur courrier et souvent, ils finissent au bar ! J’ai même remarqué que le curé de Colmars vient prendre un petit verre de temps en temps… Je croyais que les curés, ça buvait pas ! Sauf le vin de messe, bien sûr ! Il poste ses lettres ici et hop ! Au bar !

— Qu’est-ce que vous dites ? s’écria brusquement Vincent.

Elle le considéra avec étonnement.

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