Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Elle fit une longue pause puis reprit :

— Je ne sais pas si je retomberai amoureuse…

Vincent ferma les yeux sous l’effet de la douleur.

— Oui, vous retomberez amoureuse. Quand… Quand Laure m’a quitté, j’ai cru que ma vie était finie. Que j’allais mourir de chagrin, de colère aussi… J’ai survécu, pourtant.

— Comment ça s’est passé ?

— J’étais parti une semaine avec des clients pour un trek dans les Alpes autrichiennes… Une course merveilleuse… Et le soir où je suis rentré…

Sa voix résonnait étrangement dans cette immensité ; Servane frissonna.

Chalet désert… Penderie à moitié vide… Coups de fil aux parents, aux amis…

— Elle ne vous a rien laissé ? s’étonna la jeune femme. Un mot ou…

— Si. Un message sur l’ordinateur. Vincent, pardonne-moi. Je te quitte . De quoi se poser un milliard de questions.

— Je croyais qu’elle s’était barrée avec un type… ?

— C’est ce que j’ai su plus tard. En fait, au village, on l’a vue partir avec un homme… La voiture était immatriculée 75. C’est tout ce que j’ai pu apprendre.

— Elle n’a plus donné de nouvelles ?

— Non, jamais. Ni à moi, ni à ses parents. Son père est mort il y a deux ans. Cette disparition lui avait filé un coup de vieux… Sa mère vit encore à Thorame. Je vais la voir de temps en temps.

— C’est sympa de votre part !

— Ce n’est pas parce que sa fille m’a plaqué que je dois la laisser tomber ! Et puis ma mère vit à Château-Garnier, pas très loin de Thorame. Alors quand je vais la voir, je passe chez Madeleine…

— Et Laure, elle faisait quoi comme métier ?

— Guide, comme moi.

Le premier rayon de soleil vint éclairer cette blessure d’une lumière subtile.

— Ça y est ! chuchota Vincent. Il vient nous sauver des ténèbres

Servane resta bouche bée devant ce ballet grandiose. Les sommets jaillissaient de l’ombre un à un, comme par magie. Le ciel étant limpide, la vue s’étendait sur tout le massif et bien au-delà. Une féerie naturelle qui les laissait sans voix. Le soleil se levait rapidement, comme tiré par une main gigantesque, offrant des couleurs qui changeaient de minute en minute. Un panorama qui se modifiait constamment sans qu’il soit nécessaire de tourner la tête.

La dernière fois que Vincent avait assisté à cette mise en scène somptueuse avec une femme, c’était avec Laure.

Ce matin, Servane était près de lui et il aurait pu être heureux.

En tournant la tête, il vit qu’elle était émue aux larmes, passa son bras autour de ses épaules pour la serrer encore plus.

— J’ai vraiment de la chance de t’avoir rencontré, murmura-t-elle.

C’était la première fois qu’elle le tutoyait et il aurait pu être heureux.

Mais leurs sentiments étaient juste un peu différents. Cette petite différence qui ferait que leurs corps resteraient étrangers l’un à l’autre. Qu’ils ne se rencontreraient jamais vraiment. Alors que leurs esprits étaient en parfaite harmonie.

Alors qu’il aurait pu être heureux…

Le soleil continua à escalader l’horizon, Vincent laissa son regard se perdre dans l’infini en songeant que la vie ne cesserait jamais d’être cruelle. Qu’elle le blesserait jusqu’à sa mort.

* * *

La voiture de Servane s’éloigna sur la piste alors que Vincent rangeait le matériel dans la remise. À peine 10 heures du matin, il avait la journée devant lui. Il n’avait guère dormi, n’avait pourtant pas sommeil.

Subitement désœuvré, il s’assit sur le perron où Galilée ne tarda pas à le rejoindre.

— Tu vois, mon vieux, ton maître est encore triste…

Le chien leva vers lui un œil désolé. À croire qu’il comprenait le langage des humains.

— Mais je vais pas me laisser abattre !

Un véhicule approchait, Vincent espéra un instant que c’était Servane qui revenait. Pour lui dire… Finalement, je suis retombée amoureuse, Vincent…

Mais ce fut l’utilitaire jaune du facteur qui déboula à toute vitesse. Beaucoup moins romantique.

Le berger se précipita en aboyant ; le postier déposa son lot d’enveloppes et s’en alla aussitôt, en retard dans sa tournée. Vincent jeta un œil à son courrier : une lettre d’un de ses amis, guide en Vanoise, et une enveloppe anonyme où son nom était tapé à la machine.

Postée à Thorame.

Il l’ouvrit à la va-vite, y trouva trois pages photocopiées. Cette fois, il s’agissait d’une décision du maire de Colmars ordonnant le paiement d’une somme relativement importante, quatorze mille euros, pour des prestations d’études géologiques.

En découvrant le bénéficiaire de ces paiements, il resta le souffle coupé.

* * *

Hervé Lavessières entra dans le bureau de son frère qui était au téléphone. Pour patienter, il se mit à la fenêtre et alluma une cigarette. André parlait fort, comme toujours, son cadet l’écoutait en souriant. Visiblement, le ton montait.

Le maire raccrocha enfin et laissa instantanément exploser sa colère.

— Putain, il m’a cassé les couilles, celui-là !

— C’était qui ? s’enquit Hervé.

— Ce con de Belge qui a acheté le grand chalet à l’entrée du col des Champs… Il me harcèle depuis des jours pour que je refasse la route en bas de chez lui ! Paraît qu’il y a un nid-de-poule et que ça abîme sa bagnole de luxe !

— Qu’est-ce que tu lui as dit ?

— Qu’on allait lui boucher son trou !

Les deux frères se mirent à rire en chœur et Hervé s’assit en face du bureau après avoir balancé son mégot par la fenêtre.

— Tu voulais me parler ? demanda-t-il.

— J’ai appris que Lapaz s’intéresse à la vente des terrains, expliqua André.

Hervé ne put cacher son inquiétude. Une ride sur son front, les lèvres qui se pincent.

— Qu’est-ce que tu sais, exactement ?

— Seulement qu’il a été voir le notaire et qu’ils ont déterré ce dossier… C’est Bello qui m’a prévenu.

— Bello ? Mais il est au courant pour…

— Non… Il sait seulement que cette transaction doit garder un caractère confidentiel. Et comme je lui ai rendu service, il m’a appelé.

Hervé aligna quelques pas dans le vaste bureau. Visiblement, cette nouvelle le mettait hors de lui.

— Faudrait se débarrasser de ce chien !

— Doucement, Hervé… Doucement… Pour le moment, il patauge.

— C’est Pierre Cristiani qui a dû trop parler ! supposa Hervé.

— Certainement, acquiesça André. Il n’est pas mort assez vite…

— C’était pourtant plus rapide que prévu ! Mais il a peut-être eu le temps de lui révéler la vérité avant de crever.

— Cristiani ne savait pas tout, rappela posément le maire. Il lui manquait même l’information principale ! Je ne crois pas que Lapaz pourra apprendre la vérité. Mais faut quand même qu’on le surveille. J’ai demandé à Portal de garder un œil sur lui.

— Portal ? Il est tellement con qu’il va se faire repérer en moins de deux !

— Il n’est pas doué pour grand-chose, je te l’accorde. Mais je crois qu’il peut faire ça. Et puis, en qui d’autre avoir confiance ?

— Qu’est-ce qu’on va faire si Lapaz va plus loin ?

— On avisera.

— S’il faut s’occuper de lui, tu pourras compter sur moi ! asséna Hervé.

— En attendant, reste calme…

Hervé alluma une autre clope. Son frère se dépêcha d’aller rouvrir la fenêtre ; comme tous les anciens fumeurs, il était devenu subitement allergique à l’odeur du tabac.

— Comment va Ludo ? demanda-t-il.

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