Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Faites-le souffler dans l’éthylomètre, dit-il.

Matthieu dégaina l’appareil et Sébastien accepta de se soumettre au test. Le résultat fut immédiat : record pulvérisé !

— C’est bon, vous allez pas me garder ici toute la nuit ! s’impatienta le jeune homme avec une étonnante désinvolture.

— Tais-toi ! aboya Lebrun.

— OK, j’ai un peu bu ! Mais on a fêté l’anniversaire d’un pote et…

— La ferme ! hurla Vertoli. Tu n’as pas un peu bu , tu es complètement bourré ! Et tu conduisais dans cet état ? Tu veux te tuer, ou quoi ?

— C’est bon, j’sais conduire… Pas la peine de flipper comme des malades !

Il tenta de se lever, manqua de tomber en avant. Lebrun le rattrapa in extremis et le remit sur sa chaise.

— On le place en cellule de dégrisement ? supposa Servane.

— Non… Vous le ramenez chez son père. Il reviendra chercher sa voiture demain, quand il aura dessaoulé.

Elle fixa son chef avec stupéfaction.

— Mais… Il est complètement ivre ! protestat-elle. Et il a refusé d’obtempérer ! Il a fallu qu’on le poursuive pendant des kilomètres !

— Vous le ramenez chez son père, un point c’est tout ! martela l’adjudant.

— C’est dégueulasse ! s’emporta la jeune femme.

Sébastien la nargua avec un sourire explicite qui décupla encore sa fureur.

— Faites ce qu’on vous dit, brigadier ! trancha l’adjudant. Matthieu, vous allez avec elle. Exécution !

— À vos ordres ! rétorqua Servane.

Un ton et un regard particulièrement insolents.

Toutes les lumières étaient éteintes ; visiblement, le couple Lavessières dormait à poings fermés. Seuls les chiens aboyaient furieusement depuis leur chenil.

— C’est bon, fit Sébastien. Laissez-moi là… J’connais le chemin !

— Hors de question ! répliqua Servane. On doit te remettre en main propre à tes parents… De toute façon, tu ne tiens plus debout !

— Putain ! Pas la peine de réveiller mes vieux ! Je suis majeur et vacciné, ma petite !

— Change de ton ! ordonna-t-elle en ouvrant la portière. Je ne suis pas ta petite , d’accord ?

Elle attrapa Sébastien par son blouson pour l’extirper de la voiture et il s’affala dans ses bras. Elle ne put le retenir et ils chutèrent tous les deux sur le gravier. Il était allongé sur elle et prenait un plaisir évident à rester dans cette position. Elle tenta de se dégager, en vain. Ce fut donc Matthieu qui le releva sans ménagement et le plaqua contre le véhicule. Servane put enfin se remettre debout et réajusta son uniforme.

— Désolé, ma petite ! s’esclaffa le jeune homme.

— Ta gueule ! rugit Servane. Ferme ta gueule !

Le sourire méprisant du jeune homme s’évapora pour laisser la place à la stupeur puis à la rage.

— Toi, tu me parles autrement ! menaça-t-il avec des gestes désynchronisés. Tu sais pas qui je suis ! Personne me parle comme ça ! Surtout pas une petite conne de gendarme !

— Ça suffit ! intervint Matthieu. Servane, va sonner ! S’il te plaît…

Elle se dirigea vers le perron, laissa le doigt appuyé sur la sonnette jusqu’à ce que la lumière s’allume dans le couloir. Ce fut le maire qui ouvrit, vêtu d’un pyjama et d’un peignoir, les cheveux hirsutes et les yeux hagards.

— Bonsoir, monsieur ! Gendarmerie nationale…

— Qu’est-ce qui se passe ?

— Nous vous ramenons votre fils, monsieur, continua Servane en tentant de se contrôler. Il a été interpellé en état d’ivresse au volant de sa voiture et a refusé de s’arrêter à notre injonction…

— Bordel de merde ! grommela Lavessières en toisant sa progéniture. Quand arrêteras-tu tes conneries ?

— C’est bon, lâche-moi un peu ! souffla Sébastien.

À cet instant, Suzanne apparut derrière son mari. En voyant les uniformes, elle poussa une sorte de cri.

— Il est arrivé quelque chose à mon fils ?

Dans l’obscurité, elle n’avait pas vu Sébastien.

— Mais non ! rétorqua son mari en levant les yeux au ciel. Tout va bien…

— Où est-il ? gémit-elle.

— Mais j’suis là, pauvre folle ! répondit Sébastien. T’es miro ou quoi ?!

Servane resta bouche bée ; quelques heures de garde à vue lui auraient décidément fait le plus grand bien.

— Allez, rentre ! enjoignit le père en le tirant à l’intérieur.

Suzanne tenta de prendre son fils dans ses bras, comme pour s’assurer qu’il était en un seul morceau, mais elle fut brutalement repoussée. André adressa un sourire gêné aux deux jeunes gendarmes.

— Je vous remercie…

— Il faudra qu’il passe chercher sa voiture à la caserne demain, ajouta Matthieu.

— Il viendra. Merci encore et bonne nuit.

— Bonne nuit, monsieur le maire, répondit le gendarme en saluant.

La porte se ferma et ils remontèrent à bord de la Clio.

— Je suis désolé, dit Matthieu. Tu aurais dû me laisser faire…

— Ça va ! répondit sèchement Servane. J’aurais pu m’en sortir toute seule…

— T’énerve pas !

— Ce qui m’énerve, c’est de voir que ce petit connard conduisait en état d’ivresse, qu’il a refusé de s’arrêter et qu’il repart sans même être resté en garde à vue ! Tout ça parce qu’il s’appelle Lavessières… Vertoli a prétendu un jour qu’il ne faisait aucune différence entre les gens de la vallée ! Tu parles…

— C’est le fils du maire ! On ne peut pas le laisser en cellule !

— Et pourquoi ? Hein ?

— C’est comme ça… Et c’est pas spécifique à Colmars… C’est partout pareil.

— Et si demain il tue quelqu’un sur la route ?

— Je sais, Servane. Mais son père va sans doute lui passer un savon…

Un savon ? Mais je rêve ! Il méritait une suspension de permis et une putain d’amende ! Pas un savon ! Je suis sûre qu’il avait fumé, en plus ! Il puait le chichon à des kilomètres !

— Calme-toi, Servane, pria Matthieu en garant la voiture devant la gendarmerie.

À l’intérieur, ils trouvèrent Christian Lebrun et Vertoli en train de discuter.

— Alors ? demanda l’adjudant-chef. Tout s’est bien passé ?

— Ouais ! répondit Servane d’un ton excédé. On a ramené le fiston à son papa et il s’est même permis de m’insulter !

— Arrête…, conseilla Matthieu.

— Oh ! Mais c’est vrai ! reprit la jeune femme. J’oubliais que M. Lavessières a tous les droits ici !

— Ça suffit ! coupa Vertoli. Christian et Matthieu, vous retournez sur la route et vous y restez jusqu’à 2 heures. Quant à vous, Breitenbach, vous me suivez dans mon bureau !

— Mais…

— Arrêtez de discuter ! s’emporta l’adjudant. Dans mon bureau, tout de suite !

Ils s’affrontèrent du regard quelques secondes et elle se plia aux ordres. Vertoli ferma la porte puis se planta face à elle.

— Où vous croyez-vous ? s’écria-t-il.

— Dans une gendarmerie ! riposta-t-elle avec défiance. Là où on arrête les conducteurs ivres morts ! Même s’ils s’appellent Lavessières !

— Taisez-vous ! Vous pensez que ça m’amuse ? Vous pensez que je n’avais pas envie de boucler ce petit enfoiré ?

— Et pourquoi ne pas l’avoir fait ? Vous n’êtes pas aux ordres du maire, non ?

— Je sais ce que j’ai à faire ! Vous n’avez aucun conseil à me donner ! Si j’avais mis le fils Lavessières en cage, j’aurais déclenché un esclandre ! Et ça n’aurait pas changé grand-chose, à part m’attirer des ennuis !

— C’est pas croyable ! s’insurgea Servane.

— Écoutez-moi bien, Breitenbach : ici, c’est moi qui donne les ordres. Et vous, vous les exécutez sans discuter. Il faut que cela soit bien clair dans votre tête. Sinon, vous dégagez. Je ne peux plus tolérer que vous vous comportiez ainsi devant les hommes ! Opposez-vous encore à moi ouvertement et je vous fais muter sur-le-champ. Est-ce que c’est compris ?

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