Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Je peux peut-être aller lui parler, suggéra Vincent.

— Et qu’est-ce que tu vas bien pouvoir lui dire ? Tu risques d’attirer son attention…

— J’ai ma petite idée ! répliqua Vincent avec un énigmatique sourire.

— Très bien, je te laisse faire.

Elle consulta sa montre.

— Merde, faut que j’y retourne !

— Tu n’as pas le temps de prendre un café ?

— Non ! Il faut que tu me ramènes tout de suite ! Vertoli me surveille comme le lait sur le feu ! Déjà qu’il m’a autorisée à commencer en retard ce matin…

Vincent régla la note puis ils se hâtèrent de rejoindre le pick-up.

— Allez, dépêche-toi ! implora Servane.

Il accéléra encore et ils arrivèrent à la gendarmerie à 14 h 10. Servane embrassa Vincent sur la joue avant de bondir hors de la voiture.

— On se tient au courant ! dit-elle. Et encore merci pour le déjeuner !

— À bientôt…

Vincent repartit en direction d’Allos ; mais il ne rentrait pas chez lui : il se rendait au bureau du Parc. À cette heure, il n’avait que peu d’espoir d’y trouver Julien mais voulait néanmoins tenter sa chance.

Pendant le trajet, il essaya de faire le point de la situation : en fait, il nageait plus que jamais dans l’incertitude. Ce mystérieux informateur le mettait-il vraiment sur la piste du meurtrier de Pierre ? Un meurtrier qui aurait le visage de Julien ? Impossible. Certes, ils n’avaient jamais été amis, tous les deux. Mais Vincent l’avait toujours profondément respecté pour son professionnalisme et son engagement. Un combat difficile qu’il menait avec un courage exemplaire. Comment croire un instant qu’il avait pu tuer Pierre ?

Arrivé à destination, il stationna sa voiture près de celle de Julien. Finalement, il avait bien fait de venir.

En entrant, il trouva les deux gardes et leur chef en pleine discussion.

— Salut, Vincent ! lança Julien Mansoni. Comment tu vas ?

— Bien, répondit le guide en serrant la main aux trois hommes. Vous n’êtes pas sur le terrain ?

— On prépare la journée d’information de demain, expliqua Baptiste.

— Si tu veux un café, sers-toi, ajouta Cédric. Je viens de le faire, il est encore chaud !

— Merci…

Comment allait-il aborder le sujet ?

— Tu voulais quelque chose ? supposa Julien.

— Oui… En passant ce matin devant la station d’épuration, il m’est venu une question à l’esprit… Est-ce que la loi n’impose pas des études de sol pour le recyclage des boues d’épuration ?

Le visage de Mansoni se crispa légèrement.

— Bien sûr ! confirma Cédric. C’est obligatoire. Il faut que le sol soit particulièrement étanche aux infiltrations.

— C’est bien ce que je pensais ! jubila Vincent. Et vous croyez que Lavessières a tout fait dans les règles ?

— Pourquoi tu nous demandes ça ? s’étonna Baptiste en triturant sa moustache.

— Je me posais la question, c’est tout… Je cherche toujours le moyen d’emmerder ce salaud !

— Maintenant que le site a été choisi, c’est peut-être un peu tard, souligna Cédric.

— Oui, concéda Vincent. Mais on ne sait jamais… Il faut que je sache si ces études ont été faites… Je vais aller à la mairie et…

— Elles ont été faites, lâcha soudain Julien.

— Ah oui ? répondit Vincent d’un ton innocent. Tu en es sûr ?

— Certain… J’ai déjà vérifié.

— Ah… Et le terrain était bon pour l’usage qu’en a fait Lavessières ?

— Ben oui ! Sinon, à quoi bon demander des études ?

— Et si c’est un pote à lui qui a procédé à l’expertise ? soupçonna soudain Cédric.

Sans le vouloir, le jeune garde filait un sérieux coup de main à Vincent.

— C’est vrai ! renchérit le guide. Si c’est un pote à lui qui les a faites, c’est du bidon ! Il faut que j’exige de consulter le dossier à la mairie et que je voie le nom de celui qui a réalisé l’expertise…

— En espérant que ce ne soit pas Portal ! ricana Baptiste.

— Il est tellement con qu’il pourrait même pas étudier le contenu de ses poches ! fit Cédric.

Vincent jeta un œil du côté de Julien qui gardait le silence mais semblait plutôt à l’aise malgré la difficulté de la situation.

— Bon, merci pour tous ces renseignements et pour le café, les gars ! dit Vincent en se levant.

— T’as pas de clients aujourd’hui ? s’étonna Cédric.

— Non, pas aujourd’hui… Mais demain, j’ai un groupe de vingt personnes pour l’ascension du Cimet.

— Vingt ? répéta Baptiste. Tu vas en perdre la moitié en route !

— Non, ce sont des randonneurs expérimentés. Ils font tous partie du même club… Bon, je vais à la mairie remuer un peu la merde ! Rien qu’en me voyant, Lavessières va faire une attaque ! Salut, les mecs…

Le guide rejoignit sa voiture. Visiblement, les gardes n’étaient pas au courant des activités rémunérées de Mansoni pour le compte de Lavessières. Alors qu’il tournait la clef dans le contact, Julien vint frapper à sa vitre. Vincent coupa le moteur bruyant du 4 x 4.

— Je peux te parler ? pria Mansoni.

— Oui, bien sûr… Qu’est-ce qu’il y a ?

Vincent descendit de sa voiture, ils s’éloignèrent un peu du bureau.

— Qu’est-ce qui se passe, Julien ?

— Les études dont tu viens de parler… C’est moi qui les ai faites.

Vincent se força à arborer un air étonné.

— Toi ? Mais pourquoi tu ne l’as pas dit tout à l’heure ?

— Les gars ne savent pas que j’ai bossé pour la mairie, j’ai peur qu’ils le prennent mal.

— Disons que c’est surprenant ! répondit Vincent.

Le chef de secteur s’assit sur un muret. Il paraissait légèrement embarrassé mais gardait un étonnant sang-froid.

— Ça te choque ?

— Non, assura Vincent. Il fallait bien que quelqu’un s’en charge… Et si tu étais qualifié pour ça, je ne vois pas le problème. D’autant plus que je suis sûr qu’avec toi, le maire n’a pu bénéficier d’aucune complaisance.

— Le terrain était adapté, il n’y a eu aucun souci.

— C’est bien… Mais dans ce cas, pourquoi es-tu gêné que tes gars soient au courant ?

— Ben… Ils ne portent pas Lavessières dans leur cœur et s’ils savent que j’ai perçu de l’argent de ce type…

Premier faux pas.

Normal de glisser quand on marche dans la boue.

— De la mairie, rectifia Vincent.

— Hein ?

— Tu as reçu de l’argent de la mairie , pas du maire…

— Exact… C’est parfaitement légal, tu sais… En tant qu’expert, j’avais le droit de conseiller les élus et d’être indemnisé pour cela.

— C’est bien payé ? Si c’est pas trop indiscret !

— Pas terrible !

Quatorze mille euros ! Pas terrible ?!

— Bon, je ne me porterai jamais volontaire, dans ce cas ! ajouta Vincent en souriant.

— Je voulais que tu le saches avant d’aller te renseigner, conclut Julien. Inutile que tu perdes ton temps !

— Ouais, bien sûr… Je trouverai bien autre chose pour l’emmerder !

— Sûrement, acquiesça Julien. Je te laisse, on a encore pas mal de boulot…

Mansoni repartit vers le bureau tandis que Vincent remontait à bord de son pick-up.

Désormais, il avait la certitude que Julien voulait cacher quelque chose. Mais il n’était guère plus avancé. Ces questions lui donnaient mal au crâne ; il rêvait de vérité comme on rêve de silence au milieu du vacarme.

Il traversa à nouveau le village d’Allos et remarqua le Range Rover de Portal dans son rétroviseur. Deux fois dans la même journée que ce crétin roulait derrière lui.

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