Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Bizarre.

Le suivait-il ?

Il dépassa la route du Lac, continua en direction de Colmars. Le Range Rover était toujours dans son sillage. Peut-être allait-il lui aussi à Colmars ?

Il laissa les fortifications de côté et emprunta la grande route qui descendait dans la vallée, direction Saint-André.

Le Range Rover s’était arrêté au village. Fausse alerte.

Vincent fit le plein à la station-service puis reprit sa route. En quittant Julien, il avait eu une idée. Quelqu’un pouvait lui venir en aide.

Il mit une cassette dans l’autoradio ; musique classique, comme souvent. Les notes mélancoliques de Jean Sibelius et les kilomètres défilèrent dans cette chaude après-midi de fin juillet. Les touristes étaient nombreux et Vincent n’aurait plus guère de temps libre jusqu’à la fin août avec, au programme, cinq à six randonnées par semaine. Mais ce rythme lui convenait à merveille.

Sauf que cet été, le ciel était sombre. Le suicide de Myriam, la mort brutale de Pierre et ce sentiment étrange pour Servane.

Tellement de choses difficiles à affronter…

À hauteur de Saint-André, Vincent continua en direction du sud, longeant les eaux profondément bleues du barrage de Castillon au bord desquelles les estivants venaient se rafraîchir.

Vers 16 heures, il arriva enfin à Castellane, petit village pris d’assaut par des bus entiers de curieux avides de découvrir les mythiques gorges du Verdon. Il laissa son 4 x 4 au beau milieu d’une petite ruelle et frappa à une porte en bois massif élégamment sculptée.

Un homme d’une soixantaine d’années ne tarda pas à lui ouvrir.

— Vincent ! s’écria-t-il en souriant. Quel bon vent t’amène, petit ?

Vincent suivit son ami jusque dans la salle à manger où la table était encombrée de dizaines de livres.

Paul Lespérance, géologue réputé dans l’Europe entière, avait grandement participé à la création de la Réserve géologique de Haute-Provence au début des années quatre-vingt. Et aujourd’hui, il n’avait jamais aussi bien porté son nom.

— Je te sers quelque chose de frais ? proposa Paul.

— Volontiers… J’ai pris un coup de chaud sur la route !

— Assieds-toi, petit, j’arrive…

Vincent s’installa sur le canapé où un vieux chat dormait, roulé en boule. Il connaissait Paul depuis longtemps et avait beaucoup d’estime pour ce type à la barbe blanche et à la curiosité d’enfant.

— Une bière, ça t’irait ? cria Paul depuis la cuisine.

— Parfait !

Le géologue prit place en face de son invité.

— J’ai besoin de renseignements, attaqua le guide en décapsulant sa canette. J’aimerais ton avis sur l’implantation du site de retraitement des boues de la station d’épuration de Colmars.

— À quel niveau ?

— Au niveau des sols… Est-ce que tu peux me dire si le site est approprié ?

— Évidemment que je peux te le dire : c’est moi qui ai fait les études de sol !

Vincent resta bouche bée.

— Tu sembles surpris… Tu ne me crois pas capable de remplir cette mission ? s’indigna Paul.

— Oh si ! Mon étonnement n’a rien à voir avec ta compétence ! Mais je t’expliquerai après. Raconte-moi tes études…

— Eh bien, cela remonte à… Combien déjà ? Il y a bien dix ans… Les maires des communes intéressées m’ont demandé mon avis pour l’implantation de la future station et surtout pour trouver un endroit où retraiter les boues. Il y avait trois sites envisagés, j’ai étudié les trois. Et celui que j’ai considéré comme étant le meilleur a été choisi, d’ailleurs… Mais bien plus tard !

— Tu veux dire que le site actuel est celui qui était le plus approprié ?

— Oui ! Avec certains aménagements, le retraitement ne présentait aucun danger pour l’environnement… Mais ça a l’air de te décevoir… ?

— Non, c’est pas ça… Si tu as réalisé ces études, il était inutile d’en demander d’autres ?

— Évidemment !

— Même si la station a été construite plusieurs années après ?

— Mais bien sûr ! Le sol ne se modifie pas en quelques années, petit !

— Y a-t-il quelqu’un d’autre qui aurait pu être choisi à ta place dans le coin ?

— Certainement… Je ne suis pas le seul géologue dans le département !

— Et il fallait absolument que ce soit un géologue ? Un simple spécialiste de l’environnement n’aurait pas pu…

— Il fallait un géologue ! affirma Paul. Je vois mal quelqu’un d’autre se prononcer… Mais si tu t’intéresses tellement à ces études, et même si tu ne veux pas me dire pourquoi, je peux te donner le rapport que j’avais rendu à l’époque.

Le géologue passa dans la pièce à côté, transformée en bibliothèque. Il lui fallut moins de dix minutes pour remettre la main sur le document et le confier à Vincent.

— Merci, Paul… Merci beaucoup.

— Tu ne veux pas me dire pourquoi tu t’intéresses tant à cette affaire ? Tu as émoustillé ma curiosité et…

— Je te promets de t’expliquer ! Mais quand j’aurai des certitudes…

— On n’a jamais de certitudes, petit ! C’est bien là la seule certitude qu’on puisse avoir ! Tu ne sais pas encore ça à ton âge ?

Vincent le considéra avec tendresse. Ils discutèrent encore un bon moment. Des touristes de cette année, de la Réserve. Du retour du loup, une bénédiction pour la montagne.

Ils parlèrent ensuite naturellement du Parc, de son avenir surtout.

Le Parc, ou plutôt les Parcs nationaux, en plein dans le viseur des politiciens.

Eux qui se gargarisent pourtant de protection de l’environnement, en bouffent à tous les repas, l’accommodent à toutes les sauces. Parce que ça rassure, que c’est à la mode. La biodiversité, le développement durable, la lutte contre le réchauffement climatique. Overdose dans les discours officiels comme dans les campagnes publicitaires. Une manière pour les pires pollueurs de redorer leur image auprès des foules crédules.

Effets d’annonce, arguments électoraux. Promesses jamais tenues.

Des mots, toujours des mots.

Rien que des mots.

Qui ne pèsent pas un gramme face à ceux qui détiennent le pouvoir. Le véritable pouvoir.

Les Parcs nationaux, dans le viseur de ces gens-là… Si on les laisse faire, ils appuieront sur la détente et les parcs fondront comme neige au soleil. Deviendront des coquilles vides, pour laisser plus de place au développement local… Plus de place à l’homme, toujours. Comme si quelques rarissimes zones épargnées par son expansion galopante, c’était encore trop.

Discussion animée même s’ils étaient d’accord sur tout. Ou presque : Paul était d’un naturel plus optimiste que Vincent.

Peut-être est-ce dû à son patronyme… ? songea le guide.

Il se leva enfin et prit congé.

— Ne reviens pas dans un an ! pria Lespérance d’un ton paternaliste.

— Promis ! Mais j’ai une dernière question concernant les études de sol… Combien as-tu été rémunéré pour les réaliser ?

— Les mairies m’ont donné une indemnité de quelques milliers de francs… On parlait encore en francs, à l’époque ! Moins de trente mille, en vérité. Avec le boulot que ça représentait, je peux dire que j’ai travaillé pour la gloire !

— Merci pour tout, Paul… Et à très vite.

Lespérance le regarda manœuvrer dans la ruelle déserte. Il eut un pincement au cœur. Le petit allait mal, ça se lisait à livre ouvert dans ses yeux. Et dans quoi avait-il mis les pieds ? À force de jouer avec le feu…

18

Vingt personnes à monter en haut du Cimet, à plus de 3 000 mètres d’altitude : huit heures de marche et des clients au septième ciel ; équation idéale pour Vincent, qui arriva à l’Ancolie en début de soirée.

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