Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— C’est vrai… Mais lui, c’est un cas à part.

— Toute manière, il est bien obligé de me parler ! répliqua Baptiste. Sinon, il perd son agrément du Parc…

— Tout de suite les menaces ! dit Vincent en riant.

Servane les considéra avec tendresse. Elle se sentait bien en compagnie de ces hommes, bourrés de contradictions mais tellement attachants. Attachants parce que attachés à leur terre par de profondes racines. Ils avaient de la chance d’avoir une passion et de pouvoir la vivre pleinement. Elle repensa soudain à ce jeune homme aux yeux verts qui n’en avait aucune et semblait si triste.

Et moi ? Ai-je une passion ? Aucune. Ni aucune racine, d’ailleurs.

— Vous êtes bien songeuse, remarqua Vincent en dégustant le café que le patron avait daigné lui servir.

— Je réfléchissais à des trucs, dit-elle. Je me disais que… Que vous avez beaucoup de chance, tous les deux. Vous avez une passion et vous en vivez chaque jour…

— Ce n’est pas une question de chance, rétorqua Vincent. Il suffit juste de savoir ce qu’on veut dans la vie. Et à partir de là, il n’y a plus d’obstacle insurmontable…

Bien sûr, jamais d’obstacle insurmontable. Telle était sa devise.

— On y va, brigadier ? Les premiers clients ont dû arriver…

— On y va, répondit-elle en fouillant ses poches à la recherche de monnaie.

— Vous faites quoi ? demanda Baptiste.

— La boucle des lacs.

— Ah… Je vais monter là-haut, moi aussi… On se croisera peut-être !

Servane et Vincent s’éloignèrent en direction de la place de l’office du tourisme et aperçurent six randonneurs qui attendaient patiemment.

— Vous m’accordez deux minutes ? s’excusa Servane. Il faut que je passe payer ma place à l’office…

— Pas la peine, coupa le guide. Vous êtes mon invitée.

— Hors de question !

— Servane, s’il vous plaît… Faites-moi plaisir : acceptez.

— Bon, d’accord… Mais seulement pour cette fois.

Vincent parut satisfait et s’avança pour saluer ses clients. Après leur avoir brièvement exposé le programme du jour, il prit le volant du pick-up pour ouvrir la route au cortège qui allait monter vers le parking du Laus. Servane, à ses côtés, paraissait plutôt fière d’avoir droit à cette place de privilégiée.

— Alors ? demanda-t-elle. Vous avez repéré une proie ?

Il resta interdit quelques secondes puis entra finalement dans son jeu.

— Peut-être… La brune aux cheveux courts est pas mal et elle m’a dévoré des yeux !

— La petite avec un gros cul ?

Il partit dans un éclat de rire et tourna la tête vers sa passagère qui le toisait avec impertinence.

— Elle ne vous plaît pas ? demanda-t-il.

— Non, elle ne me fait aucun effet ! Visiblement, nous n’avons pas les mêmes goûts !

Elle s’étonnait de pouvoir parler ainsi à cet homme. Évoquer ce sujet tabou avec une inattendue complicité.

— Alors vous me la laissez ? conclut le guide.

— Vous êtes horrible ! s’indignat-elle. Vraiment horrible !

Ils dépassèrent le hameau du Villars-Haut, dernières maisons avant l’entrée en zone centrale. Le soleil était au rendez-vous aujourd’hui et la neige avait déserté les sommets les plus hauts. L’été était bien là, désormais.

— J’ai des choses à vous raconter, annonça soudain Vincent. Hier, je suis passé voir le notaire de Saint-André et je l’ai un peu cuisiné sur l’affaire des deux terrains…

— Il a accepté de vous renseigner ? s’étonna la jeune femme.

— Disons qu’il me doit quelque chose… J’ai sauvé son fils qui avait chuté en montagne. C’est grâce à moi qu’il est encore vivant.

— Dans ce cas, il doit même vous bénir ! Et alors ?

— Alors, Portal a acheté ces terrains au mois de janvier et les a revendus à la mairie au mois de mars de la même année.

— Il ne les a gardés que deux mois ?

— Tout juste deux mois !

— Qui lui a vendu ces parcelles ?

— Ben… C’est Julien…

— Julien Mansoni ? s’exclama la jeune femme.

— Oui, Julien Mansoni… Il en avait hérité de sa tante plusieurs années auparavant et avait essayé de les vendre sans succès… Jusqu’à ce que Portal arrive comme par miracle !

— Et combien Julien a-t-il vendu ces deux terrains ?

— Presque rien, révéla Vincent. Portal a acheté les deux parcelles pour une poignée de figues et les a revendues à prix d’or à la mairie… C’est donc bien une magouille entre le maire et son employé.

Servane réfléchit quelques instants et descendit la vitre pour humer l’air frais de la mélèzeraie.

— Ça, c’est la meilleure hypothèse, dit-elle soudain. On peut en imaginer une autre.

— Je vous écoute…

— Et si Portal n’avait fait que servir de prête-nom dans cette transaction ?… Imaginons que ce soit Julien qui ait reçu l’argent de la mairie… Mais qu’il ne voulait pas que ce soit officiel… Portal a pu servir de prête-nom. Et dans ce cas, ce n’est plus une magouille entre le maire et Portal : c’est une magouille entre le maire et Julien Mansoni.

— Je crois que vous vous égarez, Servane ! Julien n’a jamais été un pote du maire ! Ils se détestent même cordialement !

— Peut-être… Mais on peut tout imaginer… Il ne faut rien négliger.

— Non, je crois que vous faites fausse route, s’entêta le guide. Pour une raison que nous ignorons encore, le maire voulait donner du fric à Portal et il a monté cette transaction bidon pour lui verser une forte somme en toute légalité… Et c’est Julien qui, sans le vouloir, a pu permettre cela…

— Ce Portal, a-t-il l’air d’avoir du fric ? demanda la jeune femme.

— J’en sais rien, avoua Lapaz. À part pour lui casser la gueule, je ne le fréquente guère !

— Évidemment… Mais vous pouvez savoir s’il vit dans un taudis ou s’il est propriétaire d’un magnifique chalet !

— Je sais simplement qu’il habite à Villars-Heyssier, un petit village un peu plus bas dans la vallée. À l’entrée des gorges de Saint-Pierre. Mais j’avoue que je ne sais pas s’il est propriétaire de sa maison ou s’il la loue. De toute façon, il ne s’agit pas d’un superbe chalet au pied des pistes !

— Et sa bagnole ?

— Un vieux Range Rover.

— Pourtant, en touchant tout cet argent de la mairie, il aurait pu s’acheter un chalet ou une voiture neuve… Vous ne croyez pas ?

— Si, bien sûr… Mais il a pu placer ce fric pour ses vieux jours… C’est peut-être un gros radin !

— Peut-être… Mais il reste une troisième hypothèse… Et si Lavessières s’était payé lui-même ? Dans ce cas, Portal sert aussi de prête-nom, mais là, le maire détourne l’argent public pour le mettre dans son propre portefeuille… Il file le fric à Portal qui le lui reverse…

Vincent la considéra en souriant.

— Vous savez quoi ?… Vous avez une imagination débordante, brigadier !

— Merci !

Ils arrivèrent sur le parking du Laus où quelques dizaines de voitures étaient déjà stationnées. Les randonneurs se regroupèrent autour de leur guide et ils se mirent en marche après que Vincent eut discuté quelques minutes avec l’hôtesse d’accueil du Parc qui prenait le soleil devant le petit point d’information.

— Celle-là, aussi ? questionna Servane à voix basse.

— Non, pas elle ! Elle est mariée et a deux gosses…

— Et alors ? Depuis quand ça vous arrête ?

— Depuis que son mari mesure presque deux mètres et pèse une bonne centaine de kilos ! répondit-il en riant. Mais c’est surtout un ami…

— Dans ce cas… !

Il se retourna, considérant les clients qui le suivaient sagement ; groupe hétéroclite dont chaque membre attendait quelque chose de différent de cette journée.

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