Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Comment ça, bof ?

— J’ai choisi les lettres parce que j’étais mauvais en maths mais c’est pas vraiment ma passion.

— Et c’est quoi, votre passion ?

— Je n’en ai aucune ! avoua-t-il avec un sourire désabusé.

Étrange, ce Nicolas. Visage d’adolescent, voix d’homme ; immenses yeux verts, cheveux clairs coupés très court.

Qui se confiait à une inconnue.

— Il faut que j’y aille, prétendit Servane en écrasant son mégot par terre.

— C’est quoi, le programme ?

— On a rendez-vous à Allos et ensuite, on fait la boucle des lacs.

— Vous verrez, c’est magnifique…

Elle lui tendit la main.

— À bientôt ! dit-elle avec un charmant sourire. Au fait, vous n’êtes pas en vacances ?

— Si… Je reste là jusqu’à la fin septembre.

— Alors nous nous reverrons… Bonne journée, Nicolas !

Elle grimpa dans sa voiture et s’éloigna sous le regard du jeune homme. Lundi 16 juillet, les touristes avaient investi la vallée depuis quelques jours. Mais à cette heure, la route était peu fréquentée et elle arriva rapidement à Allos. Il n’y avait encore personne au point de ralliement, alors elle décida de patienter devant un café. Elle choisit la terrasse déserte du bar le plus proche, commanda une noisette. Les commerçants s’activaient, les rideaux s’ouvraient les uns après les autres sur la grand-rue du village. À l’intérieur du bar, trois hommes dégustaient leur jus, appuyés au comptoir. Servane se mit à écouter leur conversation, plus par ennui que par intérêt. Ils parlaient du loup, encore accusé d’avoir massacré trois brebis dans une vallée voisine.

Y a qu’à les abattre, ces saloperies !

Ou les empoisonner !

Atterrant, songea la jeune femme. Heureusement que Vincent n’était pas là pour entendre ces conneries !

Justement, elle vit s’approcher Baptiste Estachi, dans sa tenue officielle de garde et se leva pour lui serrer la main.

— Vous êtes bien matinale !

— J’attends Vincent.

— Je peux m’installer à votre table ?

— Je vous en prie.

Il jeta un œil à l’intérieur.

— Ils parlent du loup, chuchota Servane.

— Faut bien qu’ils se trouvent un sujet de discussion ! rétorqua Baptiste avec mépris.

Le cafetier prit la commande du garde-moniteur sans même le regarder. Visiblement, Estachi était en terrain ennemi. Pourtant, cela ne semblait aucunement le déranger.

— Je me trompe ou le patron n’est pas un pote à vous ? fit Servane.

— On n’a guère d’amis quand on bosse pour le Parc !

— C’est pas trop stressant ?

— Toute manière, on s’habitue… Et puis je crois en ce que je fais et c’est ça le plus important… Alors ? Vous avez du nouveau pour les braconniers ?

— Non, avoua la jeune femme à voix basse. Il y a deux gars du groupement qui ont été chargés d’enquêter mais ils n’ont rien trouvé… Je crois malheureusement qu’il faudra attendre de les choper en flagrant délit.

— Ça m’étonnerait qu’ils reviennent de sitôt dans le coin si Pierre est mort à cause d’eux… Toute manière, on n’a pas de certitude.

— Vous pensez que Pierre est tombé tout seul, c’est ça ?

— Je n’en sais rien… Ça me paraît étrange qu’il ait chuté à cet endroit où il n’y a aucun danger…

— C’est également ce que dit Vincent.

— Toute manière, on ne saura jamais ce qui s’est passé…

— Je vous trouve bien défaitiste, Baptiste ! Je ne suis pas de votre avis.

— J’espère que vous avez raison mais vous apprendrez très vite qu’ici, les mystères trouvent rarement une explication.

— En parlant de mystère, vous connaissez ce vieux fou qui se balade partout dans la vallée ?

— Quel vieux fou ?…. Le seul vieux fou ici, c’est moi !

Elle pouffa de rire et Baptiste caressa sa moustache.

— Celui qui habite dans un hameau paumé dont j’ai oublié le nom et qui mesure environ deux mètres ! Il a une canne et un chapeau…

— Ah ! Le Stregone ?… Bien sûr, je le connais. Toute manière, tout le monde le connaît, ici… Pourquoi ?

— Que savez-vous sur lui ?

— C’est un interrogatoire ?

— Oui, c’en est un ! acquiesça-t-elle en souriant.

— Eh bien, c’est un immigré italien qui est arrivé dans la vallée il y a très longtemps… Il a d’abord aidé aux travaux forestiers et puis ensuite, il a fait berger durant les mois d’été. Il garde encore un troupeau en estive… Au Vallonet.

— Et vous lui parlez, parfois ?

— Il n’aime guère parler, mais avec moi, il consent à échanger quelques mots… C’est même un excellent informateur !

— Un informateur ? s’étonna la jeune femme.

— Oui, il me balance parfois des trucs qu’il a pu observer… Il est toujours sur le terrain, il voit tout ce qui se passe !

— Mais il parle notre langue ?

— Ça dépend comment il est luné ! Souvent, c’est un mélange d’italien, de patois et de français, mais j’arrive à le comprendre… Pourquoi ce vieux type vous intéresse-t‐il autant ?

— Je l’ai croisé à deux reprises et il m’a paru vraiment étrange…

— Vous verrez, les types étranges, c’est pas ça qui manque dans le coin !

Et comme pour illustrer ses paroles, les trois ennemis du loup sortirent du bar. Servane reconnut alors Portal, le fameux employé de la mairie de Colmars. Ils jetèrent un regard venimeux à Baptiste qui éclaboussa Servane au passage. Mais aucun d’entre eux n’osa s’attaquer verbalement au garde.

— J’étais sûre qu’ils allaient balancer une vanne en passant ! dit Servane.

— Ils ne s’amusent pas à ça avec moi, répliqua Baptiste.

— Ah bon ? Pourquoi ce traitement de faveur ?

— Parce que je suis leur seul interlocuteur pour tout ce qui concerne la chasse… Alors vaut mieux pour eux qu’ils ne me cherchent pas trop.

— Mais la chasse est interdite dans le Parc !

— En zone centrale, oui. Mais en zone périphérique, elle est autorisée… Et là, c’est avec moi qu’ils négocient le nombre de bêtes qu’ils peuvent prélever.

— Pourquoi est-ce à vous que revient cette corvée ?

— Parce que je suis le seul à chasser dans l’équipe.

— Vous chassez ? s’exclama Servane. Ça alors !

— Ça vous étonne ?

— Ben… Oui. Vous chassez quoi ?

— Le chamois.

Elle fit une grimace de dégoût.

— Pourtant, il n’y a pas plus sévère que moi pour traquer les braconniers ou ceux qui abusent, précisa Baptiste.

— C’est un peu contradictoire, non ?

Il laissa flotter son fameux sourire mystérieux et tritura sa moustache.

— Toute manière, il fallait bien que quelqu’un s’en charge…

— C’est sûr… Mais je n’arrive pas à croire que vous tuez ces chamois que vous protégez d’autre part.

— Je tue très peu de bêtes par an et je les choisis bien… Je n’abats que les vieux mâles ou ceux qui sont malades.

— C’est encore plus dégueulasse !

— Vous avez le droit de le penser, dit-il. Toute manière, j’ai toujours chassé et je chasserai toujours.

— Vieil Ours essaie de vous convertir à la chasse ?

Servane tourna la tête ; Vincent se tenait derrière elle.

Vieil Ours ? répéta-t-elle.

— C’est comme ça que l’appellent ses amis, précisa le guide en s’asseyant à la table.

— Vieil Ours ou Jeune Premier, il ne risque pas de me convertir ! assura-t-elle.

— Tant mieux ! dit Vincent en faisant un signe au patron. Sinon, je ne vous adresse plus la parole !

— Vous lui parlez bien à lui ! souligna-t-elle avec pertinence.

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