Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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La seule chose évidente, c’est que Matthieu lui faisait la gueule, certainement vexé d’avoir été éconduit de la sorte. Il n’y avait que Vertoli qui ne marquait aucune différence entre elle et les autres membres du groupement. Elle avait de la chance d’être tombée sous son commandement. Vraiment beaucoup de chance.

Arrivée à Allos, elle prit la direction du lac, dans une inquiétante pénombre.

I’m going slightly mad !

Ne pas trop penser à Fred.

Qu’est-ce que je dois faire ? Rappeler ? À quoi bon ? Je suis si loin, désormais… Et puis j’ai tiré un trait sur cette histoire. J’ai eu tant de mal à m’en sortir. Pourquoi y replonger ?

Elle essuya une larme qui avait échappé à sa vigilance et se remit à hurler I’m going slightly mad…

La piste se présenta ; serpent de poussière qui s’enfonçait dans les feuillages. Elle ralentit pour s’y engager prudemment. Dans la lumière des phares, le moindre caillou semblait démesurément saillant. Elle avait déjà emprunté cette voie de nuit et par temps de pluie, elle n’allait pas se laisser impressionner par quelques kilomètres d’un chemin tortueux… Elle coupa la parole à Freddy Mercury qui l’empêchait de se concentrer. Premier tournant en épingle, négocié sans aucun problème. Finalement, elle devenait une vraie pro de la conduite tout-terrain ! Mais au détour d’un virage, elle devina une silhouette plantée au beau milieu de la piste. Elle freina brutalement : un homme, qui lui sembla immense, se tenait droit devant le capot, un chapeau sur la tête et appuyé sur une canne. Mirage du crépuscule.

Comme sorti de nulle part, il ne bougeait plus.

— Hé ! lança Servane. Barrez-vous du milieu !

L’homme fit trois pas en arrière et elle reconnut alors Mario. Il vint se coller à sa portière, tapa contre la vitre.

Elle fut tellement effrayée qu’elle poussa un hurlement avant de démarrer en trombe sous le regard pénétrant du vieil homme. En lorgnant dans son rétroviseur, elle distingua encore son imposante carrure sur le bord de la piste.

— Malade, ce mec ! Complètement givré !

Elle accéléra encore, comme s’il pouvait la rattraper et arriva rapidement à l’Ancolie. La douce lumière qui filtrait du chalet la rassura et Galilée se chargea de l’accueillir. Elle n’avait jamais été aussi heureuse de le voir. Elle courut vers le chalet, le berger sur ses talons. Dans sa précipitation, elle ne pensa même pas à frapper avant d’entrer. Vincent ne cacha pas sa surprise devant cette irruption quelque peu cavalière.

— Entrez, je vous en prie ! Faites comme chez vous…

En l’observant plus attentivement, il comprit qu’elle n’était pas dans son assiette.

— Qu’est-ce qui vous arrive ? On dirait que vous avez vu un revenant !

— J’ai croisé ce type bizarre en montant… Le Sorcier !

— Mario ?

— Oui, c’est ça ! J’ai même failli l’écraser ! Il est complètement fou, ce type ! Il était au milieu de la piste, en pleine nuit !

— Du calme, brigadier, sourit Vincent. Il n’est pas méchant… Du moins, je ne crois pas ! Un peu original, tout au plus…

Original ? C’est un maniaque, j’vous dis ! Il m’a encore regardée bizarrement ! Il voulait que je descende ma vitre !

— Et que vous a-t-il dit ?

— Rien ! J’ai démarré…

— Il avait peut-être un problème, besoin d’aide… Bravo pour votre sens du civisme ! C’est pas un délit la non-assistance à personne en danger ?!

— Il n’avait rien… C’est un psychopathe, j’en suis sûre !

— Ou alors, il est amoureux de vous ! plaisanta Vincent en goûtant le plat qui mijotait sur la gazinière.

— Arrêtez vos conneries ! Rien que d’en parler, j’ai des frissons dans le dos…

— Allez, détendez-vous, vous êtes en sécurité maintenant !… Quoique… Je suis peut-être un grand psychopathe , moi aussi…

Il s’avançait vers elle, armé d’un couteau de cuisine, un rictus démoniaque sur le visage. Elle éclata de rire, enfin. Il posa la lame et la débarrassa de son blouson.

— Merde ! dit-elle.

— Qu’est-ce qu’il y a encore ?

— J’ai apporté du vin et une bouteille pour l’apéro et j’ai tout laissé dans ma bagnole…

— Du vin ? Excellente initiative…

Servane prit les clefs de sa Mazda, écarta les rideaux pour inspecter la pénombre autour du chalet.

— Vous avez la trouille ? railla Vincent.

— Non, mais…

— Allez, donnez-moi ces clefs, j’y vais.

— Non, ça va, répondit-elle d’un air vexé. Je m’en charge.

— Comme vous voudrez ! Si vous n’êtes pas revenue dans une heure, je promets d’appeler la gendarmerie !

Piquée au vif, elle s’enfonça dans l’obscurité. Elle ouvrit la voiture, se pencha pour récupérer les bouteilles posées à même le plancher.

En pivotant, elle tomba nez à nez avec Mario.

Sous le coup de la frayeur, elle oublia de crier mais lâcha les bouteilles. Le Stregone avança une énorme main vers son visage et elle resta tétanisée. Il toucha son front, psalmodia quelques mots incompréhensibles. Servane réagit enfin, poussa violemment le géant avant de s’enfuir à toute vitesse vers la maison. Vincent la vit débouler dans le salon et eut à peine le temps de poser l’assiette qu’il tenait dans ses mains avant qu’elle ne se jette sur lui.

— Il est là ! hurla-t-elle. Il est dehors !

Elle s’était agrippée à lui comme un naufragé à une bouée de sauvetage. Elle allait finir par déchirer sa chemise.

— Calmez-vous, Servane !

— Il m’a… Il a voulu me…

Vincent la repoussa doucement et sortit à son tour. Il s’avança jusqu’à la voiture, scruta les parages. Mais Mario avait disparu.

Il ramassa les deux bouteilles dans l’herbe qui, par chance, ne s’étaient pas brisées et fit un dernier tour d’horizon avant de revenir sur ses pas. Une fois à l’intérieur, il ferma le verrou, histoire de rassurer son invitée qui s’était réfugiée au bas de l’escalier, visiblement terrorisée.

Incroyable que ce type puisse lui filer une frousse pareille…

— Il est parti, il n’y a plus personne, dehors.

Il s’assit près d’elle, prit sa main dans la sienne. Glacée.

— Ça va aller ?

Elle dégagea doucement ses doigts, hocha la tête.

— Que s’est-il passé ? interrogea-t-il. Il vous a fait du mal ?

— J’ai pris les bouteilles dans la bagnole, il était juste derrière moi… J’ai cru que mon cœur allait lâcher ! Il a posé sa main sur mon front et il a dit… J’ai rien compris à ce qu’il a dit ! Je crois que c’était de l’italien ou peut-être du latin… Un truc bizarre… Vous pensez qu’il m’a jeté un sort ?

— Vous croyez à ces conneries ? s’étonna Vincent.

— J’en sais rien ! C’est un cinglé ! Qu’est-ce qu’il me voulait ?

— Je suis sûr qu’il est tombé raide dingue de vous… ! Allez, les bouteilles sont intactes ! C’est le plus important, non ?

Mais Servane avait réellement été choquée et rien ne semblait pouvoir la dérider.

— J’ai fermé la porte, précisa Vincent. Et je suis là, vous ne risquez rien…

— Tu parles ! Ce mec mesure au moins deux mètres !

Presque malgré lui, Lapaz fut froissé par cette remarque.

— N’exagérons rien ! Et puis… je suis costaud, moi aussi ! Non ?

Il se mit debout, gonfla le torse. Servane consentit à sourire.

— Venez, on va goûter cet apéro ! dit-il en lui tendant la main.

Ils s’installèrent sur le canapé après avoir poussé Galilée qui avait pris ses aises.

— C’est bizarre que le chien n’ait pas aboyé, fit-elle remarquer.

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