Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— C’est vrai, c’est curieux… Mais il n’aboie jamais quand on croise Mario. On dirait qu’il parvient à hypnotiser même les clébards !

— Vous dites ça pour me rassurer, c’est ça ?

— Oubliez-le maintenant…

Il déboucha la bouteille, remplit deux verres.

— Alors, ces terrains ? demanda Servane.

— Eh bien j’ai appris des choses très intéressantes, aujourd’hui, confia Vincent. Ces deux terrains appartiennent actuellement à la commune de Colmars… Elle les a acquis il y a un peu plus de quatre ans. Jusque-là, rien de bien passionnant. Mais quand j’ai su ça, je suis allé en mairie pour consulter le registre des délibérations. Et là, j’ai découvert qu’elle a racheté ces terrains à Portal…

— Portal ? C’est celui que vous avez cogné dans le bar, non ?

— Exactement ! C’est un employé territorial… Et le plus surprenant, c’est que la commune a payé ces deux terrains à prix d’or…

— Qu’en a-t-elle fait ?

— Absolument rien ! Je suis passé voir les deux parcelles, elles sont toujours à l’abandon… Elles ne sont pas constructibles et la mairie ne peut rien en faire alors qu’elle les a payées bien au-dessus de leur vraie valeur… Environ dix fois plus.

— Dix fois leur prix ? s’exclama Servane. Mais pourquoi ?

— C’est ça qu’il nous faut découvrir, brigadier !

— Arrêtez de m’appeler brigadier ! implora Servane en remplissant à nouveau les verres.

Vraiment délicieux, cet apéro à la framboise. Et elle avait besoin d’un remontant pour oublier ses émotions fortes. Elle se trouvait si ridicule d’avoir cédé ainsi à la frayeur…

— Il y a autre chose de bizarre dans cette histoire, continua Vincent. Portal n’est pas du coin, il n’est pas né dans la vallée… Il n’a aucune famille ici.

— Et après ?

— Comment a-t-il eu ces terrains ? Il n’a pas pu en hériter…

— Vous croyez qu’il s’agit d’une magouille entre Lavessières et Portal ?

— Peut-être. Mais Portal est un crétin fini… Gros bras et petit cerveau ! Il est incapable d’aligner deux mots… Cela dit, il ferait n’importe quoi pour les Lavessières.

— Ce que je ne m’explique pas, c’est le rapport de tout cela avec Pierre. S’il y en a un, toutefois…

— Vous oubliez que Pierre était conseiller municipal, rappela le guide. Il avait peut-être découvert le pot aux roses.

— Évidemment, ça expliquerait la dispute à la sortie du conseil municipal… Mais qui peut bien nous mettre sur la piste ? Qui vous a envoyé cette lettre ?

— J’en sais rien, mais c’est quelqu’un qui veut que la vérité éclate… Il ferait mieux de venir me parler… J’ai toujours détesté les jeux de piste !

— Ça viendra peut-être…

— Vous voulez encore un verre ?

— C’est pas très raisonnable !

— Ne soyez pas toujours raisonnable, Servane…

Il remplit les verres une troisième fois tandis qu’elle allumait une cigarette. Ils restèrent silencieux un moment, réfléchissant à ces nouveaux éléments qui les tenaient en haleine. Servane remarqua que Vincent avait l’air triste malgré ses efforts pour ne rien laisser paraître.

— Vous aviez des clients, aujourd’hui ?

— Non… Il n’y a pas beaucoup de monde, encore. Demain, je fais l’ascension du Cimet. J’ai sept inscrits… ça vous tente ?

— Je suis de service toute la semaine, dit-elle d’un air dépité. Ça va pas être possible… En revanche, je suis de repos lundi.

— Lundi prochain, je fais la boucle des lacs. Vous êtes la bienvenue !

— Génial !

— On passe à table ?

En se mettant debout, Servane vit le décor tanguer. Vraiment traître, cet apéro à la framboise ! Elle se posa sur une chaise, Vincent apporta l’entrée. Une fois de plus, il s’était surpassé. Ils continuèrent à discuter tout en vidant la bouteille de vin. Un excellent choix, ce bordeaux… Vincent en déboucha une autre, malgré les protestations de son invitée.

À la fin du repas, Servane était ivre. Pourtant, Vincent se fit un malin plaisir à lui servir un digestif maison.

— J’arriverai jamais à reprendre ma caisse dans cet état ! réalisa la jeune femme dans un éclat de rire.

Vincent ne l’avait jamais vue aussi euphorique. L’alcool lui réussissait plutôt bien.

— Il y a toujours la chambre du deuxième !

— Ouais ! De toute façon, j’aurais eu trop peur de repartir seule cette nuit… Avec ce malade qui rôde dans les parages… La prochaine fois que je viens chez vous, je prends mon flingue !

Vincent était installé à même le sol, sur le tapis ; bien éméché, lui aussi. Quant à Servane, elle s’était appropriée le divan, allongée sur le dos. Elle souriait béatement.

Vincent l’observait, tout en dégustant son digestif. Cette femme était un grand mystère pour lui. Ils étaient devenus si proches et pourtant, ils se vouvoyaient encore.

Ce soir, il la trouvait attirante. Pour la première fois, à vrai dire. Le genre de truc qui vous tombe dessus de façon abrupte.

Son pull noir, remonté jusqu’au nombril, laissait entrevoir sa peau blanche qui semblait si douce. L’alcool aidant, il avait envie qu’elle dorme dans la chambre du premier. Envie de la rejoindre sur le canapé.

Rien à faire, il ne pouvait s’en empêcher.

Même s’il avait passé la nuit d’avant dans les bras de Nadia… Justement, il avait besoin d’une autre pour oublier cette trahison.

Il posa son verre sur la table basse, s’assit près de Servane qui dérivait lentement sur une mer calme.

Il hésitait encore, par crainte de se voir opposer un refus. Les paroles échangées la veille lui revinrent à l’esprit. Je vous apprécie beaucoup mais c’est tout. Je n’ai aucune autre intention à votre égard.

Peut-être avait-elle menti ? Oui, elle avait menti. C’était évident ; son comportement des semaines passées était là pour le démontrer.

Il se servit un autre verre, histoire de se libérer des dernières entraves.

Une autre crainte le retenait, plus sûrement que la première : celle de briser cette amitié naissante.

Peur de blesser aussi.

D’un simple battement de cils, il chassa le visage de Myriam apparu de façon soudaine.

Mais le désir imposait sa loi et il posa une main sur sa cuisse, remontant lentement vers sa hanche. Il sentit qu’elle se contractait.

— Qu’est-ce que vous faites ? demanda-t-elle en se redressant.

Il se pencha vers elle, approcha son visage du sien.

— Arrêtez ! murmura-t-elle en essayant de reprendre ses esprits. Arrêtez, je vous dis !

Douche froide.

Comment une femme pouvait ne pas avoir envie de lui ? C’était inimaginable !

Servane finit de s’asseoir, baissa son pull d’un geste nerveux.

— Je vais y aller, dit-elle.

— Hors de question. Vous n’êtes pas en état de conduire…

Elle se leva, essaya de se raccrocher au dossier d’une chaise qui bascula. Vincent la rattrapa in extremis .

— Lâchez-moi !

Il l’aida à revenir sur le canapé mais n’insista pas davantage.

Humilié, le grand méchant séducteur !

Ils restèrent longtemps muets, chacun de leur côté. Aussi gênés l’un que l’autre.

— Excusez-moi, dit-il enfin. J’ai cru que…

— Vous vous êtes planté !

— Oui, c’est évident… Qu’est-ce qu’il y a qui ne va pas avec moi ?

— Rien… Il n’y a rien… C’est moi.

— Je ne suis pas votre genre, c’est ça ?

— Pas du tout, non !

Elle lui adressa un sourire triste, l’ambiance se dégela un peu. Elle était toujours sous l’emprise de l’alcool, ses paupières avaient du mal à tenir le choc. Elle était touchante.

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