Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2011, ISBN: 2011, Издательство: Éditions Pocket, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Jusqu'à ce que la mort nous unisse»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

Jusqu'à ce que la mort nous unisse — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Jusqu'à ce que la mort nous unisse», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Mais… je comprends rien à ce que tu me racontes ! s’entêta la femme de Julien.

— Vraiment ? Tu veux que j’en parle à ton mari ? Tu veux que j’aille le trouver pour lui faire écouter le dernier message que tu as laissé sur le portable de Pierre, le jour où il est mort ? À 14 h 52, précisément. C’est ça que tu veux ? Parce que figure-toi que son téléphone marche encore… Dommage, n’est-ce pas ?

Encore un silence. Plus long que le premier.

— Alors ? s’impatienta Nadia. Je veux entendre la vérité de ta bouche… Et je te conseille de ne pas me mentir : Pierre a tout noté dans un carnet que j’ai retrouvé en fouillant son bureau. Alors je sais exactement ce que vous avez fait ensemble… Je veux juste te l’entendre dire… Je veux que tu aies enfin le courage de me l’avouer !

Elle mentait avec un aplomb qui bluffa Vincent.

— Si tu sais tout, à quoi ça sert que je te le dise ? répondit Ghislaine d’une voix tout juste audible.

— Je veux te l’entendre dire ! Sinon, je raccroche et je vais parler à Julien. Tout de suite.

— On se voyait depuis un an et demi… Environ une fois par semaine… Mais nous nous sommes séparés la veille de… de son accident.

Un an et demi… Vincent ferma les yeux tandis que Nadia se mettait à hurler. Comme une démente.

— Comment t’as pu me regarder en face pendant tout ce temps, salope ? Comment tu as pu me faire une chose pareille !…

Encore des insultes, jusqu’à ce que Nadia s’arrête enfin de cracher son venin pour reprendre son souffle. Sa main tremblait. Seulement sa main ; le reste de son corps était ficelé de colère.

— Je ne dirai rien à Julien parce que j’ai trop de respect pour lui, reprit-elle d’une voix qui déraillait. Pour tes gosses, aussi. Pour qu’ils ne souffrent pas autant que les miens… Mais ne t’approche plus jamais de moi ou de ma famille… sinon je te fais la peau !

Elle raccrocha violemment le combiné et se retourna vers Vincent, aussi raide qu’un cierge sur sa chaise, incapable du moindre mouvement. Il venait de vivre une des expériences les plus dures de sa vie. Cette femme, d’habitude si douce et tempérée, venait de se transformer en furie sous ses yeux meurtris.

L’œuvre de Pierre.

À cet instant, s’il n’était pas déjà mort, il aurait eu envie de le tuer. Étrange sentiment de haine qui refaisait surface à intervalles réguliers. Alors qu’avant, leur amitié était la plus belle.

— Excuse-moi, Vincent. Il fallait que je le fasse. Il fallait que je le fasse maintenant.

* * *

Servane poussa la porte de son studio et commença par ôter son uniforme. Elle prit une bouteille d’eau dans le petit frigo, but à même le goulot avant de s’affaler au milieu de son lit. Exténuée par une journée pourtant calme. Morose, même. Paperasse et compagnie. Elle alluma une Peter, jeta un œil à son répondeur ; il clignotait, annonçant trois messages.

Au moins trois personnes qui pensent à moi ! C’est déjà pas si mal…

Coucou, ma chérie, c’est maman ! Je vois que t’es encore au boulot ! Tant pis, je rappellerai plus tard… Je te fais de gros bisous ! Bip. Salut, brigadier, c’est Vincent. J’ai les informations sur les deux terrains. Si vous voulez qu’on en parle, vous pouvez me rappeler. Ou même passer si vous n’avez rien de prévu. À plus. Bip. Bonjour, Servane, c’est Fred… C’est ta mère qui m’a donné ton numéro… Je voulais te parler… Ça serait bien que tu me rappelles… Au cas où tu ne t’en souviendrais pas, mon numéro c’est le 06.75.24.30.56… Tu me manques beaucoup et… j’aimerais qu’on se parle… J’attends ton coup de fil et je t’embrasseJe t’embrasse fort .

Bip final.

Servane s’était redressée sur son lit.

Fred…

Elle croyait ne plus jamais en entendre parler après ce qui s’était passé. Après cette séparation tumultueuse.

Fred, à des centaines de kilomètres d’ici et qui pensait encore à elle.

Putain ! Si je m’attendais à ça…

Elle décrocha son téléphone, hésita un instant ; finalement, c’est Vincent qu’elle appela.

Pour Fred, il fallait prendre le temps de réfléchir.

— Vincent ? C’est Servane…

— Salut, brigadier ! Comment ça va ?

— Un peu crevée mais ça va…

— Vous avez des courbatures ?

— Ouais ! Vous voulez me parler de vos découvertes ? Je peux passer, si vous êtes seul…

— Je suis seul… Vu l’heure, je peux même vous proposer de venir dîner ! Ça vous dit ?

— Volontiers… Il faut juste me laisser le temps de prendre une bonne douche et de monter… Disons dans une heure, ça va ?

— Parfait… Je vous attends.

Elle raccrocha et retomba en arrière sur le matelas, fixant le plafond comme si elle y cherchait une réponse.

Fred… Qui venait de ressurgir dans sa vie. Contrariété prévisible mais plaisir inattendu. Deux ans de vie commune qui lui semblaient tellement lointains alors que c’était hier. Elle prit sa douche, enfila un jean et un petit pull en coton noir.

Est-ce que je dois rappeler Fred ou non ? Je verrai plus tard.

Elle attrapa son sac, son blouson, et dévala les escaliers, saluant au passage Irène Vertoli qui regagnait son appartement. Une femme étrange, cette Mme Vertoli.

— Bonsoir, Servane. Vous sortez ?

— Oui, je suis invitée à dîner chez un ami !

— Ah… C’est bien… Vous ne vous ennuyez pas trop ici ?

— Non, ça va ! Finalement, je crois que j’aime beaucoup la montagne…

— C’est beau, c’est vrai.

Elle venait de dire ça sans aucune conviction, comme elle aurait trouvé quelque beauté à sa prison.

L’épouse de l’adjudant-chef était une femme discrète, grande, anorexique. Le teint maladif, les joues creusées et les yeux éteints.

Sa tristesse semblait infinie.

Certainement une dépressive, songea Servane sans aucune compassion.

— Je vais vous laisser, madame… Je suis déjà en retard.

— Vous pouvez m’appeler Irène, vous savez…

— D’accord, Irène… Passez une bonne soirée.

La jeune femme se hâta de rejoindre sa voiture. En traversant Colmars, elle remarqua que l’épicerie était encore ouverte.

Ça serait bien de ne pas arriver les mains vides. Vu que c’est tout le temps lui qui m’invite…

La petite supérette n’offrait guère de choix. Néanmoins, elle dégota un apéritif à la framboise ainsi qu’un bordeaux. Le plus cher du rayon.

À ce prix-là, c’est forcément du bon. Ou alors, c’est des voleurs ! Vincent doit s’y connaître, lui. Pourvu que je ne me sois pas plantée ! Si ça se trouve, c’est une infâme bibine !

Tant d’interrogations pour une simple bouteille de vin… Mais Servane avait pour habitude de se torturer l’esprit pour des choses sans importance. Capable d’hésiter deux heures pour un choix anodin. Et de prendre en une seconde une décision capitale.

Elle repartit en direction d’Allos alors que l’obscurité s’abattait sur la vallée. Elle allait devoir parcourir la piste de nuit, idée qui ne la réjouissait guère. Elle mit une cassette de Queen dans l’autoradio pour se filer du courage, duo à tue-tête avec Freddy Mercury. Elle chantait juste mais n’avait jamais aimé sa voix, trop grave, pas assez douce.

Les kilomètres défilèrent au-delà de la vitesse autorisée. Mais qui pouvait donc la verbaliser ? Un des avantages d’être gendarme. Peut-être le seul, d’ailleurs. L’ambiance à la caserne était plus détendue, les hommes commençaient à l’accepter. Pourtant, contrairement à ce qu’elle avait pu croire, elle ne faisait pas encore partie du groupe à part entière. Il y avait toujours cette méfiance, cette distance. Simple paranoïa de sa part ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Jusqu'à ce que la mort nous unisse»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Jusqu'à ce que la mort nous unisse» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Karine Giébel - D'ombre et de silence
Karine Giébel
Karine Giébel - Terminus Elicius
Karine Giébel
Karine Giébel - Satan était un ange
Karine Giébel
Karine Giébel - Les morsures de l'ombre
Karine Giébel
Karine Giébel - Juste une ombre
Karine Giébel
Karine Giébel - De force
Karine Giébel
Karine Giébel - Chiens de sang
Karine Giébel
Отзывы о книге «Jusqu'à ce que la mort nous unisse»

Обсуждение, отзывы о книге «Jusqu'à ce que la mort nous unisse» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x