Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Voilà, dit-il. Vous avez vaincu le Grand Cheval de Bois ! Ça vous a plu ?

— Oh oui ! Beaucoup ! répondit Mme Machin Chose. C’était super ! On reviendra, n’est-ce pas, chéri ?

— Bien sûr ! acquiesça le mari. On s’inscrira pour la Grande Séolane ou le Cimet !

— Et vous ? demanda Vincent en se tournant vers le deuxième couple.

— C’était parfait ! répondit l’homme avec son charmant accent marseillais. Merci pour cette journée…

Et moi, il ne me demande pas si ça m’a plu ? songea Servane en vidant le contenu de sa gourde.

Vincent serra la main aux quatre clients et ouvrit les portières du pick-up. Servane s’installa sur le siège passager, ils regardèrent s’éloigner la Mercedes des Niçois.

C’était super ! On reviendra, n’est-ce pas, chéri ? ricana Servane avec une voix haut perchée.

Vincent se contenta de sourire et mit le contact.

— Vous avez passé une bonne journée, monsieur Lapaz ? continua-t-elle d’un ton sarcastique.

— Excellente ! Et vous, brigadier ?

— Géniale ! Je me demande seulement pourquoi ce mec ne vous a pas cassé la gueule, mais à part ça, c’était une super-balade !

— Qu’est-ce qui vous arrive, brigadier ? Vous avez un problème ? contre-attaqua Vincent sans quitter la route des yeux.

— Non, aucun. Et cessez de m’appeler brigadier !

— Oh ! Vous avez l’air très énervée ! Je me trompe ?

— Non, je ne suis pas énervée ! riposta Servane. Simplement étonnée de voir que vous avez osé draguer cette nana toute la journée sous les yeux de son mari…

— C’est ça qui vous met dans cet état ? D’abord, c’est elle qui m’a dragué et non l’inverse…

— En tout cas, vous vous êtes laissé faire !

— Pourquoi pas ! Elle est plutôt mignonne, non ?

— Bof, pas terrible…

— Alors là, vous êtes de mauvaise foi, brigadier !

Il extirpa un petit morceau de papier de la poche de son pantalon, le tendit à sa passagère. Nathalie : 06.20.22.30.15.

— Ah d’accord ! s’exclama Servane. En plus, vous allez vous la faire !

— Ne soyez pas vulgaire, brigadier ! Ça vous va très mal…

— Arrêtez de m’appeler brigadier !… Et le mari ?

— Quoi, le mari ?

— Vous vous en foutez de lui, n’est-ce pas ?

— Totalement ! avoua-t-il en riant. Il n’a qu’à surveiller sa femme ! Ou lui donner ce qu’elle veut…

Servane leva les yeux au ciel.

— C’est compris dans le prix ?

— Pardon ?

— C’est une prestation comprise dans le prix de la randonnée ou c’est en supplément ? répéta Servane d’un ton cinglant.

— Pourquoi ? Ça vous intéresse ?

Merde ! Elle était dans une situation délicate.

— Pas le moins du monde !

— Vraiment ? Alors pourquoi vous me faites une scène ?

— Une scène, moi ? Vous rêvez ! Je vous dis simplement ce que je pense de votre comportement, c’est tout !

— Mon comportement ne regarde que moi, répondit calmement Vincent. Et je crois que si vous réagissez ainsi, ce n’est pas simplement à cause du mari…

Il la toisa de la tête aux pieds avec un sourire particulièrement odieux.

— Fallait me le dire, Servane… J’aurais peut-être pu faire quelque chose pour vous ! Même si je ne suis pas particulièrement attiré par les femmes en uniforme…

— Arrêtez-vous ! ordonna-t-elle soudain. Arrêtez cette putain de voiture !

— Du calme, brigadier !

— Arrêtez-vous ! hurla-t-elle.

Il braqua le volant et stoppa à l’entrée de la station, au pied d’une remontée mécanique. Il tourna la tête vers Servane. Lance-flammes à la place des yeux.

— Vous êtes vraiment un gros con ! Vous n’avez rien compris !

— Vu votre attitude, je crois au contraire que j’ai tout compris !

— Je n’ai jamais eu envie de coucher avec vous ! Et ça ne risque pas d’arriver ! Vous pensez que toutes les femmes sont à vos pieds ? Vous êtes suffisant, vous êtes méprisant, vous êtes… Vous n’êtes qu’un pauvre type !

Deux fois dans la même journée. Ça devenait dur à encaisser.

Elle bondit hors du 4 x 4, en claqua violemment la portière.

— Vous comptez redescendre à pied, brigadier ? lança Vincent d’un air détaché.

— Allez vous faire foutre !

Il soupira tandis que Servane récupérait ses affaires dans la benne du Toyota. Puis, d’un pas décidé, elle commença à marcher à gauche de la route. Il fit quelques mètres, s’arrêta à sa hauteur et baissa la vitre.

— Allez, Servane, montez ! Vous êtes ridicule !

— Barrez-vous ! Foutez-moi la paix !

Elle traversa brusquement devant lui et il pila. Puis elle coupa à travers un terrain vague.

— Et puis merde à la fin ! Vous avez qu’à vous débrouiller toute seule !

Il accéléra et quitta la station sans même se retourner.

* * *

Servane, assise sous l’abribus, attendait patiemment le passage d’une hypothétique navette.

Magnifique début de soirée ! Mal aux pieds, aux jambes, et terriblement soif. Mais sa gourde était vide et elle avait en poche de quoi payer le trajet jusqu’à Allos. Pas plus. Elle avait pensé parcourir les sept kilomètres qui la séparaient du village à pied, mais la pluie qui avait commencé à tomber et ses courbatures l’en avaient dissuadée.

Une colère sourde oscillait dans sa tête et elle pestait en silence contre Vincent.

Mais aussi, pourquoi je me suis mêlée de ce qui ne me regardait pas ? Après tout, il peut bien se taper cette nana, j’m’en fous !

Elle entendit le ronflement d’un moteur, releva les yeux et aperçut le pick-up qui montait vers elle.

Et merde…

Vincent la rejoignit sur le petit banc en plastique, elle tourna la tête de l’autre côté.

— Vous êtes calmée ?

Elle ne répondit pas, fixant obstinément la chaussée détrempée où aucun bus ne semblait vouloir passer.

— Servane, vous m’entendez ?

— Qu’est-ce que vous voulez ?

— Je n’ai pas pour habitude d’abandonner mes clients sur le bord de la route ! Si vous voulez bien vous donner la peine de faire dix mètres à pied, je me ferai un plaisir de vous raccompagner jusqu’à Allos…

— Je préfère attendre le bus.

— Il ne passera pas avant une bonne heure !

— Et alors ? J’ai tout mon temps…

— Moi aussi ! Je peux attendre avec vous ?

Elle tourna enfin la tête et il lui sourit. Son fameux sourire de petit garçon pris en faute.

— Vous ne voulez pas qu’on parle un peu, tous les deux ? suggéra-t-il.

— De quoi ?

— De choses et d’autres… Il y a un bar très sympa à deux pas d’ici.

— J’ai pas de fric…

— Je vous invite ! Vous venez ?

Il prit le sac à dos de la jeune femme, le posa dans sa voiture.

Elle consentit à le suivre, finalement heureuse de ne pas rester sur un malentendu. Ils entrèrent dans le petit café où seules trois tables étaient occupées.

— Bon, honneur aux dames ! fit Vincent d’un air grave. À vous d’ouvrir les hostilités !

Elle sourit enfin et vida son jus de pamplemousse d’un trait.

— Je suis désolée de vous avoir traité de gros con ! avoua-t-elle.

— Vraiment ? Pourtant, vous vous en êtes donnée à cœur joie ! Comment vous dites, déjà ? Mon numéro de grand méchant séducteur ? C’est ça ?

— C’est ça, oui ! Remarquez, c’est un numéro dans lequel vous excellez !

Servane commanda un deuxième jus de fruits et alluma une cigarette. Elle en proposa une au guide et, à sa grande surprise, il accepta.

— C’était très bien, aujourd’hui, dit-elle. Vraiment magnifique…

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