Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Trois enveloppes : jolie récolte.

— Voilà ! C’est tout pour aujourd’hui…

Vincent jeta les lettres sur le siège passager et continua sa route en direction d’Allos où il avait rendez-vous avec un groupe de clients pour sa première randonnée. Aujourd’hui, il entamait véritablement la saison et avait prévu d’emmener ses randonneurs en plein cœur du Parc. Au menu, le Grand Cheval de Bois, un 2 000 qui servait de frontière naturelle entre la vallée du Haut-Verdon et celle de l’Ubaye. Il arriva en avance, passa par la boulangerie pour acheter du pain et un croissant qu’il attaqua avant même de passer la porte. Puis il se rendit à l’office du tourisme où il eut la mauvaise surprise de tomber nez à nez avec la directrice. Il avait espéré qu’elle n’y serait pas. À croire qu’elle l’attendait.

— Salut, Michèle.

Elle ne prit pas la peine de répondre à son bonjour et enchaîna d’un ton sec :

— Tu as cinq clients inscrits pour aujourd’hui : deux couples et une personne seule… Ils t’attendent à 9 heures devant le bureau.

— Je sais, répondit Vincent. Comment ça se fait que tu es là ?

— C’est moi la directrice, tu t’en souviens pas ?

— Si… Mais tu es à Colmars d’habitude.

— Sylvie est malade, alors je la remplace ici. On manque un peu de personnel, cette saison. T’es pas au courant ?

Coup bas, bien en dessous de la ceinture ; de quoi démarrer agréablement la journée.

— Écoute, Michèle… Je sais que tu me tiens pour responsable de ce qui est arrivé à Myriam mais…

— Tiens ! Tu te rappelles son prénom ? C’est étonnant ! D’habitude tu oublies même les prénoms…

— Arrête, je t’en prie… Je n’ai jamais voulu ça.

— C’est sûr ! Tu aurais préféré qu’elle souffre en silence, comme les autres ! Manque de bol, elle s’est foutue en l’air !

— C’est pas ma faute…

Michèle le fixa intensément, regard noir débordant de colère.

— Tu n’as pas assez de courage pour assumer tes responsabilités ? T’es vraiment qu’un pauvre type !

Vincent jeta l’éponge et quitta le bureau sans attendre la suite du combat. Il remonta dans sa voiture, fila un coup de poing sur le volant. La saison s’annonçait difficile.

Pour patienter, il passa en revue son courrier : facture de téléphone, relevé de compte et une enveloppe blanche où son nom et son adresse étaient dactylographiés. Il laissa la paperasse de côté pour ouvrir la mystérieuse missive.

La photocopie d’un plan cadastral de la commune de Colmars.

Sur le plan, deux parcelles de terrain étaient cochées au feutre rouge. Pas un mot, pas une indication : seulement deux lots désignés en rouge. Vincent reprit l’enveloppe en main pour en vérifier l’oblitération : postée à Thorame-Haute, village situé à une vingtaine de kilomètres d’Allos.

— Qu’est-ce que c’est que ce truc ? marmonna-t-il.

Il étudia à nouveau le plan, essayant de situer les deux terrains en question. Le premier était sur les hauteurs de Colmars, juste au-dessus du fort de Savoie. Le deuxième plus bas, près du Verdon. Il remit le plan dans l’enveloppe car ses premiers clients arrivaient. Un jeune couple BCBG aux parfaites allures d’estivants. Il descendit pour les saluer.

— Bonjour, je suis Vincent Lapaz, le guide…

Ils firent les présentations : M. et Mme Machin Chose de Nice. Lui était grand, maigrichon, blafard ; son épouse était plutôt jolie mais ressemblait à une extraterrestre… Déracinée de son biotope urbain, équipée comme si elle s’apprêtait à vaincre l’Éverest ! À eux deux, les Machin Chose exhibaient au moins cinq cents euros de fringues et de matériel.

De la confiture donnée à des cochons, songea Vincent.

— Les autres ne vont pas tarder, annonça-t-il.

— Nous partons d’ici ? questionna le type.

— Non, nous prenons d’abord la voiture pour monter jusqu’au col d’Allos, au-dessus de la station de La Foux. Le départ se fait là-haut…

— Il y a combien d’heures de marche ? s’inquiéta son épouse.

— Ça dépend du rythme que prendra le groupe, madame. Disons entre cinq et six heures, sans compter les pauses…

À cet instant, le deuxième couple se présenta devant l’office du tourisme. Ils étaient plus âgés que les premiers et surtout, semblaient beaucoup moins snobs. À en juger par leur accent, ils arrivaient de Marseille.

— Il manque encore quelqu’un, dit Vincent en consultant sa montre. Il est moins cinq, il ne devrait plus tarder…

En réponse à ces attentes, il vit Servane s’avancer vers le groupe.

— C’est vous qui vous êtes inscrite pour la sortie ? s’étonna-t-il.

— Je vous avais dit que je viendrais quand ce serait cent balles ! répondit-elle avec un large sourire.

Elle serra la main aux autres randonneurs et, une fois les civilités terminées, Vincent organisa la montée vers la station. Servane profita du pick-up tandis que les Marseillais faisaient du covoiturage avec les BCBG. Une somptueuse berline.

— Ils n’ont pas l’air très sympas, ces deux-là ! fit Servane en allumant une cigarette.

— Vous ne devriez pas fumer maintenant, conseilla Vincent. Vous allez encore souffrir dans la montée…

— J’ai fait des progrès, annonça-t-elle fièrement. Vous verrez !

— Vous vous êtes entraînée ?

— Oui, quand j’ai un moment de liberté, je vais marcher en montagne. Et puis je fais pas mal de sport avec mes collègues et j’ai même repris le footing !

— Le footing ? Je suis très impressionné !

— Vous ne pourriez pas arrêter de vous foutre de moi ? répliqua-t-elle d’un air vexé. Est-ce que vous méprisez tous ceux qui ne sont pas à votre niveau ?

— Vous pensez que je vous méprise, Servane ? Si c’était le cas, vous n’auriez pas dormi chez moi à deux reprises… Je vous taquine, c’est tout… Ne soyez pas si susceptible.

Elle se renfrogna puis écrasa sa cigarette dans le cendrier vide.

— J’ai vu Vertoli hier, ajouta-t-elle. Pour les braconniers, il veut laisser tomber…

Vincent crispa ses mains sur le volant.

— Ça ne m’étonne pas de ce gros con !

— C’est pas un gros con ! rectifia Servane. Il avait mis deux gars sur cette enquête et ça fait quinze jours qu’ils cherchent. Ils ont fait des relevés sur place, ont interrogé pas mal de monde, ici et dans d’autres vallées… Ils sont même descendus jusqu’à Nice pour essayer d’avoir des infos. Mais il faut se rendre à l’évidence, on ne mettra pas la main sur eux facilement…

— J’ai jamais dit que ce serait facile ! s’emporta Vincent. Faudrait peut-être s’accrocher un peu !

— De toute façon, le dossier n’est pas clos… On attend simplement d’autres indices qui pourraient relancer l’enquête.

— Je suis sûr que Vertoli ne tardera pas à refermer ce dossier. Je prends les paris qu’il va l’archiver dans peu de temps !

— Vous êtes injuste, Vincent ! L’adjudant fait bien son boulot et gère au mieux les effectifs disponibles… Et puis on a si peu d’éléments… Plus j’y pense, plus je me dis que Pierre a très bien pu tomber.

— Regardez dans la boîte à gants, ordonna sèchement le guide.

— Quoi ?

— Prenez l’enveloppe dans la boîte à gants…

— La facture de téléphone ?

— Mais non ! L’autre… Une lettre anonyme reçue ce matin même.

Servane découvrit la photocopie.

— Qu’est-ce que c’est que ça ?

— Visiblement, c’est une copie du cadastre avec deux terrains désignés en rouge… Au début, j’ai cru que c’était une erreur de destinataire, mais je suis maintenant certain que quelqu’un a voulu m’envoyer un message.

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