Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— Explique-moi…

— Il est pas tombé, révéla-t-elle d’une voix tordue de douleur. Il s’est suicidé… Il a voulu mourir… !

— Mais non, enfin !

— Je sais qu’il n’a pas pu tomber… C’est pas un accident.

Là-dessus, ils étaient d’accord, mais Vincent n’avait pas l’intention de révéler ses soupçons à la jeune fille.

— Pourquoi veux-tu qu’il se soit suicidé ? continua-t-il.

Elle se mit à sangloter plus fort, ébranlée par de violents spasmes.

— C’est à cause de moi ! J’aurais pas dû lui dire que je savais !

Vincent avait du mal à suivre le raisonnement d’Émeline et il la repoussa doucement pour capter son regard. Il s’accroupit devant elle, serra ses mains dans les siennes.

— Émeline, je veux que tu m’expliques, dit-il à voix basse. Tu sais que tu peux tout me dire, n’est-ce pas ?

— Faudra pas en parler à maman, hein ?

— D’accord, ma puce. C’est promis.

— Tu jures ?

— Je te le jure, Émeline. Ça restera entre toi et moi.

Elle sembla rassurée mais les mots ne venaient toujours pas. Quel terrible secret était enfoui dans cette âme en souffrance ?

— Alors, que s’est-il passé avec ton père ?

— Je les ai vus…

Vincent ne comprit pas immédiatement le sens de ce message codé. Et subitement, les mots de Servane lui revinrent à l’esprit.

Pourvu que ce ne soit pas ça !

— Qui tu as vu ?

— Papa et…

Elle ferma les yeux, une grosse larme s’échoua sur sa joue.

— Et Ghis…

— Ghislaine ? murmura Vincent.

Elle hocha la tête et cette fois, ce fut Vincent qui ferma les yeux. Il en voulait tellement à Pierre, en cet instant. Il aurait presque pu le haïr.

— Comment tu as pu les voir ?

— Tu savais pour eux ?

Elle devenait agressive.

— Je l’ai su ce matin, révéla-t-il.

— Ce matin ?

— Oui. Mais je te jure que je ne le savais pas avant… Pierre ne m’a jamais rien dit…

Elle sembla soulagée d’apprendre que lui n’était pas un traître.

— Quand les as-tu vus ?

— Il y a quinze jours, expliqua-t-elle. C’était un mercredi matin… J’aurais dû être au collège, mais j’étais dans la navette qui remontait d’Annot. Mes profs étaient tous absents, on n’avait quasiment pas cours de la journée. Alors j’ai appelé maman et elle a bien voulu que je rentre à la maison… J’étais dans le bus et je suis descendue à Saint-André parce que je voulais acheter un petit cadeau à maman… C’était la veille de son anniversaire ! Je suis allée sur le marché, j’ai acheté le cadeau… Et puis ensuite, j’ai voulu reprendre le bus mais il fallait attendre presque une heure pour le suivant… Alors j’ai fait un tour dans le village. En passant derrière l’école, j’ai vu la voiture de papa, garée à côté de celle de Ghislaine. Au début, j’ai pas compris… Mais juste après, je les ai vus sortir de l’immeuble et… ils se sont embrassés…

Elle baissa la tête et Vincent caressa son visage pour l’encourager à poursuivre sa confession.

— Qu’est-ce que tu as fait, après ?

— J’ai rien dit, d’abord… Le soir, papa a vu que j’étais énervée contre lui, il est venu me voir dans la chambre… Mais j’ai rien dit…

— Ensuite ?

— C’était vendredi dernier… J’étais pas en cours parce que j’avais l’angine. C’était le matin et maman était partie pour emmener Adrien à l’école… Papa m’a engueulée parce que je lui avais mal répondu… Alors je lui ai dit que je savais pour lui et Ghislaine et que j’allais tout dire à maman !

Nouveaux sanglots. Vincent laissa passer la bourrasque.

— Que s’est-il passé après ? Qu’est-ce qu’il t’a dit ?

— Il m’a dit que cette histoire était terminée, mais j’ai cru qu’il me mentait encore ! Il m’a dit aussi que si je parlais, il serait obligé de quitter la maison, que maman demanderait le divorce !

— Vous avez pu en discuter tous les deux ?

— J’étais trop en colère ! Je voulais plus lui parler ! Il m’a seulement dit que si je révélais ce que je savais à maman, tout serait fini… Ensuite, il est parti travailler. Et il est jamais rentré… Je suis sûre qu’il est mort parce qu’il pensait que j’avais parlé à maman… Mais j’ai rien dit ! Et maintenant, il est mort !

— Calme-toi, ma puce. Il ne s’est pas suicidé, j’en suis sûr… Tu sais, il a commis une erreur mais il était courageux et il ne vous aurait pas laissés tomber comme ça… Il serait rentré et aurait affronté ses responsabilités… C’est un accident, Émeline. Un terrible accident… Et tu ne dois surtout pas te sentir coupable de quoi que ce soit… D’accord ?

La jeune fille ne semblait pas convaincue par ces arguments. Sur son visage torturé, s’étalaient les traces de la culpabilité qui venait s’ajouter au profond chagrin, déjà si lourd à porter. Vincent imagina ce qu’elle avait dû endurer depuis la mort de Pierre, et même les jours d’avant. Et il fut heureux qu’elle se soit enfin confiée.

— Je connaissais très bien ton père, fit-il. Je suis certain qu’il ne s’est pas suicidé. C’est une coïncidence, ma chérie. Une horrible coïncidence… Ce n’est pas ta faute, je le sais… Ta mère et ton frère vont avoir besoin de toi pour surmonter cette épreuve et il faut que tu sois forte, maintenant. Dis-toi que malgré ce qu’il a fait, ton père vous aimait tous énormément. Plus que tout… Il me l’a dit si souvent… Vous étiez ce qui comptait le plus pour lui.

— Alors pourquoi il était avec la femme de Julien ?

Difficile de répondre à cette question. Elle était un peu jeune pour comprendre les méandres tortueux de la nature humaine. Elle devait continuer à croire en l’amour éternel et parfait. À ces contes de fées qu’elle lisait encore en cachette.

— Tu sais, je suis certain qu’il n’aimait que ta mère…

— Ah oui ? Pourquoi il couchait avec Ghis, alors ? répliqua Émeline avec rage.

De plus en plus dur de trouver une réponse. Vincent s’assit à côté d’elle, cherchant les mots appropriés.

— C’était… une aventure sans lendemain. Il avait peut-être besoin de se prouver des choses… Besoin de prendre des risques.

Visiblement, elle ne comprenait pas.

— On en reparlera, si tu veux… Mais il faut que tu sois sûre que tu n’es pour rien dans ce qui est arrivé à ton père. C’est ça, le plus important. Et que tu continues à l’aimer malgré tout… Malgré ce que tu sais.

Des pas résonnèrent dans le couloir, Émeline sécha précipitamment ses larmes. Nadia frappa avant d’entrer et annonça que le dîner était prêt.

— On arrive, dit Vincent en souriant. On arrive…

13

Vincent vérifia une dernière fois le contenu de son sac à dos et le chargea à l’arrière du pick-up. Puis il grimpa au volant tandis que Galilée l’implorait en silence. L’expression regard de chien battu prenait ici toute sa dimension…

— Non, tu restes ici !

Le berger se posa sur son arrière-train et cessa de remuer la queue. Dépité.

Le 4 x 4 s’engagea sur la piste, soulevant un épais cumulus de poussière. La journée s’annonçait belle, le ciel arborait ses parures d’été. De quoi ravir les premiers touristes. Vincent alluma la radio et tomba sur un vieux tube des années quatre-vingt. Une des chansons préférées de Laure. Il l’écouta quelques instants avant de changer de station d’un geste nerveux.

Arrivé en bas de la piste, il croisa le facteur et baissa la vitre.

— Salut ! lança le postier. Je te file ton courrier ?

— Donne ! Ça t’évitera de monter…

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