Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Un court silence les rapprocha un instant.

— Moi aussi, répondit-il enfin. Tu veux venir à la maison ?

— Maintenant ?

— Oui, maintenant.

Sa main se crispa sur le téléphone, elle se redressa d’un bond, boostée par une injection d’adrénaline.

Paraître désinvolte.

— Pourquoi pas… Mais je ne sais pas où tu habites !

— C’est pas compliqué : tu montes jusqu’à Allos et à l’entrée du village, tu prends la route qui part à droite… Celle qui mène au lac. Tu vois ?

— Oui, je connais… Ensuite ?

Il continua ses explications, elle continua à contenir son allégresse.

— D’accord… J’arrive quand je suis prête.

— Je t’attends. À tout à l’heure.

Il raccrocha, elle resta un instant pétrifiée. Puis laissa exploser une joie enfantine, suivie de près par une angoisse purement féminine. Elle se précipita dans la salle de bains, vira son peignoir et se jaugea face au miroir.

Elle enfila une robe, puis l’enleva. Avec ce temps, c’était ridicule. Elle essaya ensuite un jean avec un pull, ôta le pull et passa un tee-shirt à manches longues, avec une veste. Finalement, elle remit le pull et se maquilla légèrement. Elle se brossa frénétiquement les dents, puis les cheveux et les attacha en queue de cheval. Non, mieux valait les laisser détachés. Quoique… Après une dernière inspection dans le miroir, elle fut enfin satisfaite, attrapa son sac et redescendit les deux étages à une vitesse hallucinante. En rejoignant sa vieille Clio garée en dehors des remparts, elle respira pleinement cet air frais et pur qui écorchait les poumons. Elle avait du mal à réaliser qu’elle avait pu séduire cet homme. Cet homme si… elle ne trouvait pas les mots, aucun adjectif n’étant assez fort.

Elle sortait d’une histoire d’amour compliquée, complètement ratée, véritable désastre où elle avait noyé ses premières illusions. Vincent était seulement le deuxième à qui elle s’apprêtait à tout donner et, pendant qu’elle montait en direction d’Allos, elle réalisa qu’elle n’avait sans doute pas assez d’expérience.

Ne pas le décevoir, ne pas montrer ses peurs.

L’anxiété grandissait au fil des kilomètres, le ciel s’assombrissait chaque minute un peu plus. Mais la joie de le retrouver était la plus forte et elle appuya sur l’accélérateur.

Vincent frissonna en sortant de sa douche ; il décida d’allumer un feu dans la cheminée et s’appliqua à dresser une jolie table. Malgré ce rendez-vous précipité, il avait préparé un repas raffiné ; son invitée apprécierait.

Sur le balcon, il parcourut des yeux le paysage qui plongeait dans les ténèbres, harmonie d’images et de sons, chants d’oiseaux et bruissements de feuilles mêlés au crépuscule. Il souriait, savourant par avance la nuit qui s’annonçait. Le plaisir qui s’annonçait. Il aurait cru que Myriam mettrait plus de temps à revenir vers lui, qu’elle se laisserait espérer. Mais finalement, il n’était guère étonné, conscient de l’attraction qu’il avait exercée sur elle, personnalité jeune et influençable.

Une proie facile, en somme. Mais tellement appétissante.

Il retourna à l’intérieur, se remit aux fourneaux.

Soudain, Laure.

Son visage, son rire, ses yeux. Sa voix.

Comme si elle était là, derrière lui. À côté de lui.

Laure.

Douleur ancienne qui s’obstinait à survivre, malgré tous ses efforts pour l’anéantir.

On n’oublie pas l’amour de sa vie. La seule femme ayant réellement compté, la seule pour qui il aurait tout donné. Mais elle était partie, l’abandonnant aux affres d’une terrifiante solitude. À l’aube d’une belle nuit de mai, il avait trouvé le chalet désert et froid. Elle n’avait emporté que quelques objets personnels, quelques vêtements. N’avait laissé qu’un mot douloureusement laconique sur l’écran de l’ordinateur.

Vincent, pardonne-moi. Je te quitte. Laure .

Elle n’avait même pas pris la peine d’utiliser une feuille, un stylo. Alors Vincent avait enregistré ce message déshumanisé dans les entrailles du micro mais ne l’avait plus jamais ouvert.

Quatorze ans de vie commune ; et pour solde de tout compte, une phrase tapée à la va-vite sur un clavier.

Ce jour-là, il avait appris que le bonheur n’est jamais acquis. Il avait cherché en vain la faille, l’erreur commise. Mais aujourd’hui encore, il ne comprenait pas les raisons de cette rupture aussi brutale qu’inattendue.

De longues séances d’introspection qui n’avaient conduit qu’à de nouvelles questions.

Le bruit d’un moteur et les grognements de Galilée le tirèrent de ses pensées. Ce soir, une autre femme que Laure serait auprès de lui. Sans la remplacer. Juste une présence féminine qui lui prouverait qu’il était encore un homme.

Myriam s’avança, souriante, charmante, prête à tout pour le séduire. Il s’effaça pour la laisser entrer, referma la porte aussitôt.

Elle venait de tomber dans le piège. Plus rien ne pouvait la sauver.

— Mets-toi à l’aise…

— Il fait chaud ici ! Bonne idée, le feu dans la cheminée… C’est vrai qu’il caille, ce soir !

Pourquoi fallait-il toujours échanger des banalités sur la météo ou toutes ces choses sans importance ?

— Tu veux un verre ?… Qu’est-ce que tu prends ?

— Comme toi !

C’est là qu’il vaut mieux ne pas avoir envie d’une boisson trop forte qui pourrait brûler cette gorge fragile. Vincent servit donc deux Martini sur glace et ils s’assirent en face de la cheminée. Galilée, malgré les leçons de bonne conduite inculquées par son maître, ne put s’empêcher de venir faire connaissance avec cette nouvelle inconnue.

— Pousse-toi ou je te fous dehors ! menaça Vincent.

— Laisse ! Il ne me dérange pas… Il est mignon ! C’est quoi, son nom ?

— Galilée.

Le chien tourna la tête vers son maître.

— Pourquoi ce nom ? Bizarre pour un chien !

— Quand il était petit, il se mettait sur la terrasse à la nuit tombée et regardait les étoiles. Voilà pourquoi… Et puis c’est plus original que Rex ou je ne sais quoi…

— C’est un chien pour la chasse ?

Vincent se mit à rire.

— C’est un chien de berger ! Je ne suis pas sûr qu’il soit très efficace pour la battue ! De toute façon, il y a bien longtemps que je ne chasse plus… Mon vieux m’a emmené avec lui, quand j’avais une dizaine d’années. Au début, ça m’a amusé, je l’avoue… Mais très vite, ça m’a écœuré. À douze ans, j’ai refusé de continuer.

— Et ton père, il chasse encore ?

— Il est mort.

Myriam s’excusa.

— C’est pas grave, assura le guide. Je finis de préparer… Si tu veux un deuxième verre, sers-toi.

Il se rendit dans la cuisine et, de l’autre côté, Myriam effectua un tour d’horizon de l’univers de son hôte. Plusieurs photographies encadrées ornaient les murs recouverts de lambris. Des paysages de montagne, de la vallée ou de contrées plus lointaines ; des portraits d’animaux saisis sur le vif, d’une incroyable beauté.

— C’est toi qui les as faites ? s’extasia-t-elle.

— Quoi ?

— Les photos, c’est toi qui les as prises ?

— Oui. C’est ma nouvelle façon de chasser !

— Elles sont magnifiques…

Myriam s’attarda ensuite sur la bibliothèque où les livres s’alignaient dans un ordre imparfait. Beaucoup de romans, des recueils de photographies, des collections de livres anciens.

— T’as lu tout ça ?

Les gens sont souvent surpris qu’un montagnard puisse aimer la lecture. Certains préjugés ont la vie dure.

— C’est prêt ! répondit Vincent. Si mademoiselle veut bien se donner la peine…

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