Frédéric Dard - Faites chauffer la colle

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Faites chauffer la colle: краткое содержание, описание и аннотация

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Si vous aimez les frissons, alors là vous serez servis, et pas qu'un peu. Tout d'abord il y a ceux, ineffables à combien, qui vous transportent au septième ciel, dont je ne suis pas avare, mes chéries, qui me connaissez bien comme moi je vous sais.
Et puis les autres, ceux qui vous flanquent la Sibérie dans l'entresol, transformant vos espérances (c'est bien le mot pour la majorité, non ?) en flétrissures ectoplasmiques.
Je sens déjà que vous salivez d'avidité libidineuse et castagnettez de délicieuse frayeur anticipée avant même de mouiller votre doigt pour… toumer la première page de ce récit hautement édifiant.

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« Comme rien de nos actes ne peut demeurer longtemps secret, Agnès, son épouse, découvre la chose. Pour elle, c’est l’anéantissement. Cette épouse bourgeoise à la conduite irréprochable, est folle de son époux. Qu’elle se sache trompée la met au désespoir, mais trompée avec un homme, voilà qui dépasse toute limite. Elle ne rêve plus que d’une chose : se venger. Se venger durement, « terriblement ». Bien sûr, elle pourrait s’arranger pour prendre ces singuliers amants sur le fait et les vitrioler, voire les révolvériser. Mais non, ce serait encore trop simple, trop doux. L’idée qui lui vient est machiavélique : lui gâcher la vie d’horrible manière. Pour cela, il lui faut un complice que j’oserai appeler “qualifié”.

« Là, si vous le permettez, mes chers amis, un petit flash-back qui facilitera votre compréhension. Quelques années plus tôt, Agnès Masson s’est découvert un demi-frère. Sa mère, avant de mourir, lui a confié que “son père n’était pas son père” et que son géniteur véritable était un éminent savant du nom de Malaisie. Il figure d’ailleurs dans les “gros dictionnaires”. Une légitime curiosité incite Agnès à rechercher le demi-frère dont elle vient d’apprendre l’existence. Il ne lui faut pas longtemps car, si leur père est dans le dictionnaire, Victor, lui, est dans l’annuaire.

« Moment émouvant des, non pas retrouvailles puisqu’ils ne s’étaient jamais vus, mais des “trouvailles”. Cette rencontre est une aubaine pour Malaisie. Sa sœur est pharmacienne, lui est drogué. Je ne vous en dis pas davantage. Elle se montre faible avec ce demi-frère qui lui échoit, commet de graves imprudences pour l’approvisionner. La situation se détériore et nous voici au bord du scandale. Heureusement, on a le bras long chez les Masson et le pire est évité de justesse.

« Maintenant, je reviens à la vengeance de l’épouse bafouée. Vous comprenez bien qu’en l’occurrence, le complice dont elle a besoin est tout trouvé : son demi-frère. Malaisie, bardé d’un énorme appareil photographique, joue le rôle de l’agresseur “contaminateur”. Apparemment, il se montre parfait dans le rôle et, en trois minutes, “empoisonne” bel et bien l’existence de Joachim. Masson est un type “qui se frappe” ; tous les battants ont leur talon d’Achille. Agnès a gagné. Et il se produit alors une sorte de connivence entre elle et le destin. Peu de temps après la scène dont je parle, on découvre un cancer à Masson !

« Ici, très chère Agnès, j’ouvre une parenthèse pour vous faire part d’une vilaine pensée qui obsède mon crâne de flic ainsi que celui de M. Blanc, mon adjoint ici présent. Nous sommes convaincus, lui et moi, que ce cancer opportun, ce cancer qui entre en scène au bon moment si je puis dire, n’est pas catholique. Nous sommes intimement persuadés, lui et moi, qu’en mobilisant la science et en exhumant le corps de votre époux, on découvrirait ce qui se cache derrière une telle coïncidence. »

Elle me fixe sans rien manifester, étrangère à tout. Je n’insiste pas de la prunelle et reprends le fil de mon admirable récit, tellement concis qu’il me flanque la chair d’ampoule (comme dit Béru).

— Oui, mes bons, c’est l’heure fatale des histoires funestes. Cette vengeance réussie en a provoqué une seconde ; de bien plus grande envergure. Quittons le personnage attachant d’Agnès Masson pour aborder celui de sa fille aînée. Marianne est, je le dis d’emblée, une fille hors du commun. Une nympho à la froide exaltation. Elle fascine les hommes et jette son dévolu sur ceux qui lui plaisent.

— Ne parlez plus d’elle au présent, fait Agnès.

Elle sanglote brusquement, le visage caché par ses deux mains en conque.

Je passe outre. C’est moi le chef. Moi qui pisse sur l’évier. Je dis ce que je veux, comme je veux, à qui je veux, où je veux, quand je veux, merde ! Elle n’est pas blanc-bleu non plus, la mother ! Ses combines à la gomme ! Son explosion sexuelle ! Non, mais des fois ! Chagrin, pas chagrin, je conclus mon enquête qui a sinué à travers les plus excessives sensualités et je le ferai au présent si ça me chante !

Alors je reprends :

— Elle se fait beaucoup d’hommes, mais n’en aime qu’un seul : son père ! Y a-t-il eu de l’inceste entre eux ? Je l’ignore !

— Je vous défends ! s’indigne la Masson.

Et moi, galant jusqu’au bout du pharynx :

— Ta gueule, la vieille !

Suffoquée, elle s’asphyxie en silence. Cesse comme par enchantement de pleurer.

— Il y avait en tout cas une folle complicité entre le père et la fille. Dès le début, il lui a narré l’histoire du « contaminateur ». Au début, elle a trouvé la chose barge, mais quand il y a eu cancer, elle a changé ses batteries et pris la chose au sérieux. Son instinct femelle lui a tout de suite chuchoté que sa mère était dans ce coup.

« Ce n’est pas à une fille de sa trempe qu’on va apprendre le sentiment de vengeance. Elle a reniflé le poteau rose (Béni dixit) et a mis sa mère “en observation”. Pour cela, il lui fallait un complice à elle aussi. Un complice qui approchât Agnès et pût la surveiller. Le choix n’était pas grand : il n’existait qu’un seul homme dans l’entourage de sa pharmacienne de mère : Roméo Spinozza. Le séduire était acquis d’avance.

« Ensemble ils potassèrent la question. Des conversations téléphoniques, surprises par le préparateur, les orientèrent sur Malaisie. Alors, à un certain moment, lorsque, je suppose, l’agonie du père devint pathétique, le couple opéra une descente chez Malaisie dans le but d’en avoir le cornet (comme dit toujours Bérurier). Avait-il ou non trempé dans cette histoire de la contamination paternelle ?

« L’homme dut regimber, je présume. Refusa de parler. Cela va être à M. Spinozza de nous raconter les faits par le menu. Nous aurons le temps de l’entendre. Comment se rendirent-ils au labo du vieux savant disparu ? Utilisèrent-ils le “démembreur” pour le faire avouer, comme on appliquait jadis la question à un présumé coupable ? M. Spinozza va se faire un devoir de nous éclairer sur tous les points obscurs. La conséquence de la manipulation fut qu’ils poussèrent les choses trop loin ou firent une fausse manœuvre. Il en résulta l’arrachement des quatre membres et de la tête du pauvre Victor.

« Les criminels ont cela de déconcertant qu’ils échappent à toute logique. Qu’est-ce qui pouvait prédisposer une étudiante en pharmacie d’origine bourgeoise et son amant, préparateur, à se complaire soudain dans de la viande humaine ? Pourquoi, après un tel meurtre, que j’ose espérer vaguement “accidentel”, le couple a-t-il résolu, au lieu de se tordre les bras de désespoir devant l’abominable résultat de la manœuvre, de se mettre à “distribuer” les morceaux de Malaisie pour rendre la mère “assassine” folle de peur et de crainte ?

« Fallait-il que Marianne vous en veuille, ma pauvre Agnès ! Fallait-il qu’elle jugeât que rien n’était assez terrifiant pour vous abattre, vous la meurtrière de son cher papa ! Fallait-il, monsieur Spinozza, que vous aimiez Marianne à la folie pour en perpétrer de si grandes à sa demande ! Quels psychiatres parviendront à situer ce dérèglement de deux êtres ? D’analyser la minutie avec laquelle vous avez utilisé chaque partie du mort ? Une première fois en déposant le colis numéro un dans le propre salon des Masson pendant que je me trouvais en compagnie de Nathalie. Une seconde, en jetant un bras sur le cercueil du père, comme pour bien signifier qu’il serait vengé.

« Ah ! l’acharnement démentiel apporté à cette sordide “mission”, car c’en était devenu une pour vous deux ! Une jambe dans ma propre voiture, à moi qui étais devenu passagèrement l’amant de votre patronne, et vous avez accompli cela déguisé en femme, par sécurité. On devait punir ce flic don Juan. Le tronc livré chez le giton ! Là, le machiavélisme ne visait pas le destinataire, mais l’expéditeur : le colis étant pris en charge chez les Masson. C’est pour s’assurer que le transporteur exécutait bien la course que Marianne est venue dans l’immeuble. Elle y est arrivée au moment justement où le commissionnaire prenait le paquet en charge.

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