Frédéric Dard - Faites chauffer la colle

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Faites chauffer la colle: краткое содержание, описание и аннотация

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Si vous aimez les frissons, alors là vous serez servis, et pas qu'un peu. Tout d'abord il y a ceux, ineffables à combien, qui vous transportent au septième ciel, dont je ne suis pas avare, mes chéries, qui me connaissez bien comme moi je vous sais.
Et puis les autres, ceux qui vous flanquent la Sibérie dans l'entresol, transformant vos espérances (c'est bien le mot pour la majorité, non ?) en flétrissures ectoplasmiques.
Je sens déjà que vous salivez d'avidité libidineuse et castagnettez de délicieuse frayeur anticipée avant même de mouiller votre doigt pour… toumer la première page de ce récit hautement édifiant.

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San-Antonio

Faites chauffer la colle

C’est pas les constipés qu’a toujours le trou du cul le plus propre.

Alexandre-Benoît Bérurier

Si tu avais un compte à la banque du sperme, il serait à découvert.

San-Antonio

A force d’être déçu par les autres, je finirai bien par croire en moi.

Frédéric Dard

A Jean-Baptiste Baronian, qui m’accorde sans compter son savoir et son temps.

San-A.

PREMIÈRE ET DERNIÈRE PARTIE

LE PUZZLE

PRÉGÉNÉRIQUE

L’homme descendit de sa Daimler 12 cylindres noire, intérieur chamois. Il était entre deux âges, avec de beaux cheveux de neige, le teint brique, le regard clair, et portait un costume prince-de-galles de bonne coupe, dans les tons gris perle. Comme il verrouillait son véhicule, un touriste en bras de chemise s’approcha de lui pour lui demander le chemin du palais de Chaillot. Il suait de partout et avait l’accent belge. L’homme à la Daimler lui indiqua l’itinéraire à emprunter, mais le touriste (il portait au cou un fort appareil photographique, avec zoom) avait du mal à suivre les explications pourtant claires du monsieur « d’un âge ». Il assimilait laborieusement les noms d’avenues, les écorchait en les répétant et il lui fallut trois ou quatre minutes pour pouvoir mémoriser les indications de l’obligeant automobiliste.

A la fin il le remercia vivement puis, comme son interlocuteur s’apprêtait à partir, il le retint par le coude. Brusquement, son air débonnaire avait disparu et une lueur matoise brillait dans son regard.

— Vous savez quoi ? fit-il.

Il avait également perdu son joyeux accent belge.

Surpris, l’homme aux cheveux blancs murmura :

— Pardon ?

— Vous venez d’être irradié, annonça le touriste.

— Qu’est-ce que vous racontez ! fit l’automobiliste.

— La vérité, monsieur Masson.

L’homme caressa la carène de son appareil.

— Cet engin ne prend pas de photos mais émet des radiations ionisantes. Ingénieux, n’est-ce pas ? Vous venez de subir une décharge telle que vous n’en réchapperez pas, quoi que vous fassiez. Adieu, monsieur Masson.

Et le touriste prit place dans une Renault 25 fatiguée qui l’attendait en double file près de la Jaguar.

CHAPITRE PREMIER

OÙ IL EST QUESTION DE CHIBRES

Se ronger les ongles, ça fait branleur, aussi n’est-ce pas mon style. A vrai dire, je ne ronge pas les ongles eux-mêmes, mais les petites peaux mortes qui les entourent. Faut dire que je perplexite à outrance dans ce salon d’attente de l’hôpital où je viens d’amener Félicie. Elle est en train de passer au scanner, ma vieille chérie. Une connerie mal identifiable à l’intestin. Notre toubib veut en avoir « le cœur net », comme il dit. Et j’ai la trouille que ce « cœur net » malmène le mien.

Tu sais comme elle est imprévisible, la vie ; fouinasseuse et malveillante, parfois. T’es là, peinard, à labourer ton champ de quotidien, et puis un matin, t’as ta mother qui fait la grimace en appuyant sa main sur son ventre. Alors voilà la maille qui file.

Comme la douleur persiste, tu la conduis de force chez le médecin de famille. Il l’ausculte, lui prend une radio. Tu l’interroges du regard et ce vieux con fait une moue dubitative dans le dos de ta Féloche. Il décide de « pousser les investigations plus loin » !

Cette phrase ! Un coup de lardoire en plein burlingue. T’as illico envie de gerber ; du fiel t’emplit la gargante. Tes idées s’emballent à fond la caisse et tu te retrouves deux jours plus tard à l’hosto, te nourrissant de tes peaux mortes pendant qu’on glisse m’man dans une monstrueuse machine qui vaut la peau (pas morte, elle) de tes couilles ! Une machine implacable qui va te dire la vérité, toute la vérité sur ce petit machin inconnu qui déshonore le gros côlon de Félicie. Putain d’angoisse ! Je m’écoute vieillir. Ça ressemble à du beurre sur la plaque chauffante où l’on cuit des crêpes. Un grésillement ! Poum ! Cinq piges dans le portrait ! Un autre ! Dix berges ! Je vais sortir centenaire de cet établissement !

Le salon est élégant, fonctionnel. Deux superbes gonzesses s’y trouvent avec moi. Des sœurs : leur ressemblance est formelle sur ce point. Elles ont deux ou trois ans d’écart. Des filles à papa-maman, loquées faut voir. Des brunes piquantes. Peau bronzée des derniers U.V. L’une, la plus âgée, possède des yeux verts. J’essaie de fixer mon attention sur ces sujets d’élite, d’évoquer leurs cuisses dont on aperçoit beaucoup, leurs chattes délicates que j’aimerais cacheter. Mais zob ! Le cœur n’y est pas. J’ai beau me stimuler l’imaginaire et les glandes sous-ventrales, je ne parviens pas à penser à autre chose qu’à ce scanner qui est en train d’identifier peut-être un crabe chez ma vieille.

J’ai fini de boulotter mes peaux de la main gauche, je m’attable devant celles de la droite.

La lourde s’ouvre sur l’infirmière qui nous a reçus et drivés : superbe blonde nue sous sa blouse. Une gerce comac, un cul-de-jatte ferait Paris-Cap Nord sur des échasses rien que pour lécher le coussin de la chaise sur laquelle elle s’est assise.

Cette fille est psychologue. Elle a tout de suite retapissé mon désarroi. Quand elle a eu introduit Félicie dans l’étroite cabine où elle devait se déshabiller, elle m’a dit, gentiment :

« Je vous sens terriblement soucieux ; détendez-vous. Dites-vous que tout se soigne ! »

Autant pisser dans un violon ! Ce qui de sa part doit mériter le voyage.

Alors bon, la revoilà. Je guette sa physionomie pour y lire du bon ou du mauvais. Elle a son même petit sourire professionnel que lors de notre arrivée : indéchiffrable.

J’attends et mon guignol joue « La charge héroïque » entre mes cerceaux.

Elle baisse le ton pour murmurer :

— Je vous avais bien dit de ne pas vous mettre martel en tête : le scanner est négatif.

Oh ! la sublime musique ! Je perçois tout soudain le ramage des oiseaux dans le parc, le parfum des deux jolies frangines, le soleil impétueux qui rampe dans la pièce.

Je voudrais prendre la môme dans mes bras, l’embrasser tout partout, cave et grenier avec arrêt-buffet à la minouchette !

— Merci ! Oh ! merci, bafouillé-je.

— Je n’y suis pour rien.

— Vous me l’annoncez !

Elle hoche la tête.

— Encore un peu de patience, le professeur Kraczibaum va la recevoir pour lui prescrire un traitement.

Cher professeur Kraczibaum que je n’ai pas l’heur de connaître, mais qui va me réparer ma Félicie ; je voudrais le prendre dans mes bras, lui aussi, lui lécher les couilles si ça lui faisait plaisir, lui mettre un doigt dans le fion, voire deux ou trois si son objectif possède un grand diaphragme. Chers, chers médecins qui tirez les ficelles de nos existences, comme nous vous vénérons lâchement ! Comme nous prononçons vos illustres patronymes avec onction, que vous vous appeliez Kraczibaum ou Pujol, que vous soyez grands bourgeois cathos ou grands intellos juifs. Comme on aime vous voir réunis sur un plateau de télé pour une de ces longues discussions stériles qui ne font rien progresser jamais et que nous soignons ensuite à l’aspirine, avec au cœur l’enchantement d’avoir vu le professeur Martin et le professeur Goldenberg réunis dans le beau savoir et si confraternels, qu’ils soient circoncis ou en prépuce à col roulé.

Ça y est ! Je suis bien, relax, prêt.

Dès lors je m’intéresse « réellement » aux deux sœurs. Les juge ultra-comestibles. La plus jeune, principalement, qui me défrime intensément comme si j’étais un bioutifoul orang-outan avec un cul comme un potiron peint au minium.

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