Frédéric Dard - Faites chauffer la colle

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Faites chauffer la colle: краткое содержание, описание и аннотация

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Si vous aimez les frissons, alors là vous serez servis, et pas qu'un peu. Tout d'abord il y a ceux, ineffables à combien, qui vous transportent au septième ciel, dont je ne suis pas avare, mes chéries, qui me connaissez bien comme moi je vous sais.
Et puis les autres, ceux qui vous flanquent la Sibérie dans l'entresol, transformant vos espérances (c'est bien le mot pour la majorité, non ?) en flétrissures ectoplasmiques.
Je sens déjà que vous salivez d'avidité libidineuse et castagnettez de délicieuse frayeur anticipée avant même de mouiller votre doigt pour… toumer la première page de ce récit hautement édifiant.

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— Une cuisante déception, réponds-je en la lâchant.

Je ne me serais jamais attendu à une telle réaction de sa part, vrai !

Je me retire avec mes testicules en bon état et mon honneur endolori.

CHAPITRE II

OÙ IL EST QUESTION DE BRAQUEMARDS

Au labo, une jeune fille binoclarde, mais qui serait très belle si elle n’était albinos avec les jambes torses et une surcharge pondérale de quatre-vingts kilogrammes, me révèle que Mathias est allé enterrer la grand-mère de sa mégère, décédée à l’âge de cent ans moins trois jours dans une maison de retraite des Monts-d’Or, près de Lyon.

— Vous êtes nouvelle ? m’enquiers-je, car si j’avais déjà aperçu une beauté pareille, je me la serais rappelée.

— Je suis entrée dans ce service le mois dernier, monsieur le directeur, m’indique-t-elle en rougissant (il n’y a que son bec-de-lièvre qui demeure d’un beau rose jambon d’York).

— D’où venez-vous ?

— Je suis docteur ès sciences, section neutronographie.

— Pile ce qu’il me faut ! m’exclamé-je-t-il. Ça marche, vos rapports avec Mathias ?

— On ne peut mieux : c’est mon oncle !

— Bon Dieu ! mais c’est bien sûr, cinqdernièreminuté-je. Vous avez la même blondeur que tonton. Comme elle ne peut plus rougir davantage, elle prend le hoquet, ce qui fait tressauter ses loloches surdimensionnées dans leur monte-charge.

— Quel est votre nom ?

— Hortense Cassedal.

— Vous avez l’esprit scientifique, dans la famille.

— Assez, monsieur le directeur.

— Je suis convaincu que vous allez être une recrue de qualité.

Après quoi, je lui pose the question. Est-il concevable d’utiliser un appareil gros comme un Nikon pour irradier mortellement un individu ?

Cette nièce mathiasine, c’est une nature pondérée et d’élite, crois-moi.

La voilà en décarrade sur les rayons gamma soutra et la multidurite triphénylméthanique de convection du vecteur hypodermique B. Je connais ce genre de savantes : faut les laisser se vider de leur sujet, sinon elles t’accouchent d’une grossesse nerveuse sur la moquette. J’attends qu’elle se vide en comptant les jolies petites verrues noires qui composent un charmant collier autour de son goitre. A la fin de l’envoi, son verdict tombe : il n’est pas encore possible, à sa connaissance, de manier des rayons funestes avec un si petit émetteur.

Cette fois, mon siège est fait, comme disait un ébéniste de mes relations. Le père Masson a été niqué par un plaisantin ou bien il a inventé cette historiette au cours de son délire d’agonisant. Je préfère ça.

Comme je suis un homme de parole, je décide de tubophoner à la jeune Nathalie pour la rassurer. Cette pauvrette est suffisamment perturbée par la mort imminente de son dabe sans aggraver sa peine avec un feuilleton dont même l’Albanie ne voudrait pas, non plus que la Namibie.

— Déjà vous ! s’exclame la mignonne ado, visiblement ravie.

Et ma pomme, tout de suite le panard dans l’entrebâillement de la lourde, tu me connais ?

— On peut se rencontrer ?

— Bien sûr. Vous voulez venir chez nous ?

Pas emballé, l’Antoine, ma joie se met en torche.

— Vous croyez ?

— Pourquoi pas ? Je suis seule à l’appartement jusqu’à ce soir.

Jouez, hautbois, résonnez, musettes !

— J’arrive !

Immeuble assez récent de Passy. Baies donnant sur la tour Eiffel. Un interphone, en bas. Les Masson habitent au quatrième. C’est le niveau de départ des gens fortunés. Ascenseur décoré, ça fait palace. La lourde est légèrement écarquillée et la miss me guigne par l’entrouverture.

Je pénètre. C’est beau, très beau, voire opulent. Je te raconte pas : tout ce qu’il faut, plus le reste. Gabegie était son nom. Tableaux, sculptures, objets, bibelots, tentures, meubles de style hors de prix. Les Masson ont de la fraîche, ça renifle le flouze. Quel est le con qui a déclaré que l’argent n’a pas d’odeur ? Devait avoir le nez bouchaga, le frère ! Et comment que ça a une odeur, le pognozof, même que ça pue ! Pas la fosse d’aisance, non plus que la fausse aisance, mais le fric suractivé, en surchauffe : le compte bancaire sur le point de couler une bielle ! Je reconnais toujours. Accumulés, le satin, la soie, le velours, le brocart composent un parfum particulier. Nuit de chintz, nuit câline ! Plus les arômes délicats de ces dames : Chanel, Guerlain, Nicolaï et toutim, amalgamés de manière à former un parfum composite, âcre et qui t’exténue les sinus.

La môme Nathalie a passé des hardes d’intérieur kimono de soie noire avec, dans le dos, un grand motif chinois ; doré, rond, qui fait songer à une enseigne de Chinatown. Elle a tiré ses cheveux en arrière : queue-de-cheval ! A modifié son maquillage. Le father a beau canner, la coquetterie ne perd pas ses droits. C’est mieux ainsi. Tu souhaiterais quoi ? Qu’elle prenne le voile et entre au Caramel, comme dit Bérurier ?

Je tombe en arrêt devant une œuvre de Roland Cat qui représente un ornithorynque dressé sur ses pattes arrière. Saisissant.

— Vous aimez ? demande la môme.

— Plus, dis-je. Ça c’est un peintre ! En outre, de tous les monotrèmes, c’est l’ornithorynque mon préféré.

— C’est un monstre, fait Nathalie.

— Justement : il atteint la perfection dans son genre.

— Ça vous ennuierait si je vous recevais dans ma chambre ? me demande l’innocente.

Tu parles d’une question ! Ça ennuierait le Petit Poucet si on lui donnait une boussole et une carte d’état-major pour retrouver la cabane de ses vieux dégueulasses [3] Aller perdre ses chiares dans la forêt sous prétexte qu’on n’a pas de quoi les faire claper, faut être fumier, non ? Et puis, écoute, ils étaient pas si affamés que ça, les lardons du bûcheron puisque la deuxième fois, c’est des morceaux de pain qu’il a semés, pour retrouver sa route ! Perrault, mon cul ! Drôle de façon d’amuser les enfants ! Heureusement qu’ils ont San-Antonio, de nos jours ! ?

Elle me guide au fin fond de l’apparte.

— Je me sens si bien, chez moi, déclare-t-elle en me faisant les honneurs.

Et c’est vrai que c’est agréable. Pas du tout le côté amoncellement de peluches, comme chez la plupart des jouvencelles qui pompent déjà leurs profs et font encore joujou avec des nounours gros comme le chancelier Kohl. Connasses !

Ici, c’est noble et sage, un peu moins luxueux qu’ailleurs. Des meubles scandinaves, très fonctionnels et hardis de lignes. Aux murs, des vues géantes de New York et de Venise. Tiens : elle a mes goûts, la chérie.

Me désigne un fauteuil bas comme le siège d’un kart.

— On se boit quelque chose ?

— Quoi ?

— Quand je me dope, c’est au Baccardi-Coca.

— Allons-y !

Elle dispose d’un petit réfrigérateur que je n’avais pas remarqué car il est déguisé en placard. Dedans y a tout ce qu’il faut pour se maquiller de l’intérieur.

Avec dextérité, elle nous accommode deux mixtures qui n’ajouteront rien au velouté de nos estomacs, puis s’assoit sur la moquette, en tailleur. Mais comme le kimono est ample, elle reste très décente.

— Vous avez déjà des nouvelles ?

— J’en ai.

— Alors ?

— Primo, j’ai eu une courte conversation avec votre papa ; je ne crois pas qu’il délire : il a sans doute vécu l’épisode du faux touriste belge.

« Secundo, j’ai interrogé un spécialiste du nucléaire : à l’heure d’aujourd’hui, il est impossible d’irradier quelqu’un à l’aide d’un engin gros comme un appareil photographique. »

— Conclusion ?

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