Frédéric Dard - Un éléphant, ça trompe

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Un éléphant, ça trompe: краткое содержание, описание и аннотация

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Rappelez-vous bien ce que je vais vous dire, les gars : si Béru ne m'avait pas demandé d'assister à la distribution des prix de Marie-Marie, votre descendance allait se trouver drôlement compromise.
Car une bande d'olibrius britanniques s'occupait déjà sérieusement de vos hormones, mes chéries ! Heureusement que le Gros est à la hauteur des situations les plus périlleuses comme les plus scabreuses !
Seulement, le problème, avec lui, c'est qu'il croit parler anglais.
Enfin, grâce à des gestes éloquents, il s'en tire tout de même.
Surtout avec les Anglaises !

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Ces motos sont de vrais petits monstres d’acier aux chromes étincelants, « Hélas, me dis-je, leurs réservoirs sont vides. » Mais au bout du rayon, se trouve une sorte de box capitonné de caoutchouc dans lequel une moto est remisée comme un canasson dans son van. Le bolide a le cul levé sur son trépied. Je comprends qu’il sert à la démonstration. On lui fait ronronner la tripe dans ce box, pour expliquer aux amateurs comment qu’ils tournent bien rond, les moteurs Triumph, et de quelle manière il se drive le coursier apocalyptique.

Une 500 culbutée ! Je vais essayer de la faire culbuter davantage !

Un piétinement nombreux dans l’escalier. V’là les archers d’Hitler qui la ramènent. Je saute sur la péteuse. D’un coup de hanche je l’extrapole de sa béquille. Contact ! Le coup de latte de lancement. Ô miracle ! ça explose docile. La pétarade emplit tout le magasin dès que je suis sorti du compartiment insonorisé. Un vacarme de tous les diables. Je fonce dans la travée où les nazis se rabattent. Ils me tirent dessus, mais d’une main mal assurée, parce que ça les trouble ce bolide en action dans le magasin ! Je leur arrive dessus sans avoir effacé de projectile. Ce carnage, mama-mia ! Je te les ramone en moins de rien. Bloqués par les comptoirs, ils ne peuvent que reculer, seulement je suis plus rapide que leur panique, vous pensez bien. Je les tamponne, les culbute, les écrase. Une volée de cris abominables me déchire les tympans au passage. À califourchon sur ma monture d’acier, je pique droit vers la vitre donnant sur la voie illuminée. Surtout rate pas ton coup, San-A., sinon tu ressembleras au hachis en quoi ces messieurs projetaient de te transformer. La distance diminue, la vitesse augmente. Combien ça peut peser une moto de ce calibre ? Pas loin d’une demi-tonne, non ? Une demi-tonne lancé à quatre-vingts à l’heure représente une force de percussion de…

Parole, mes chéries, je me dis tout ça en un éclair. Comme je n’ai pas le citron de Blaise Pascal, je trouve pas la solution du problo avant le vrraoum.

« Allons, saute, maintenant, San-A. ! Non, si ma cabriole déséquilibre l’engin, il risque de tomber avant de percuter la vitre et de s’enquiller dans un rayon. Au dernier moment ! Dur à évaluer un dernier moment. Combien de mectons roupillent au Père Lachaise pour avoir commis une infime erreur d’appréciation ? »

Tout s’opère au ralenti, malgré la fulgurance de l’action.

« T’es à quatre mètres de cette vacherie de vitre, Santonio, plonge, bon Dieu ! »

Je repère le rayon de sport… Des piles de survêtements…

« Plus que deux mètres. C’est la bonne distance. Hop ! »

Merde ! Ma godasse reste coincée sur le repose-latte. Celui-ci a dû être tordu pendant ma ruée dans le paquet de nazis. Je tombe à la renverse. Le pot d’échappement du monstre me file un coup de lampe à souder dans la poire. Je me sens entraîné. Et puis mon panard largue mon soulier. Une explosion terrifiante retenti. Vous ne pouvez savoir le bruit que ça fait quand ça éclate, une vitre de dix mètres sur six.

On vient de me renverser une charretée de verre pilé sur le râble. Je vais pouvoir me racheter des petits souliers, comme dans la chanson !

J’entends le fracas de la moto explosant à son tour dans la Street. Pourvu que personne ne l’ait morflée sur la hure !

Je demeure un instant immobile, à me demander si je vis encore réellement.

Un terrible silence succède au fracas. Celui-là même qui ponctue les cataclysmes. Il dure, il s’éternise, il pétrifie le monde. Enfin des cris retentissent ! Des bruits de pas. On s’exclame ! On se hèle ! Des voitures freinent ! Y a des coups de sifflet ; des galopades !

J’attends, rigoureusement immobile sous mon tas de verre. C’est bath le sécurit car ça tombe en poussière. Non loin de moi, mes blessés remuent. Ils n’ont plus d’idées homicides, simplement ils aspirent à être ailleurs le plus rapidement possible. Les moins touchés soutiennent les éclopés, les moins sonnés analysent la situation, déterminent des conséquences, font entrevoir du funeste.

« Filons coûte que coûte avant l’arrivée de la police ! Si on nous découvre ici en uniforme, c’est la fin de notre organisation ! »

« Vive notre führer bien aimé ! » lance un zig qui a dû déguster un gnon soigné sur la coupole.

« Ta gueule ! » répond un autre que le danger dénazifie. Ce petit monde effarouché s’esbigne précipitamment.

Bravo, San-Antonio. Tu les a eus !

Affalé sous mon tas de verre, je médite. Pas le moment, dites-vous ? Pauv’ cloches, va ! C’est toujours le moment de faire le point, de prendre les mesures de l’existence. Chaque fois que j’enregistre une victoire, mon imagination me distance pour aller mesurer les conséquences d’une défaite dans un futur maléfique puisqu’incertain.

Soudain tout mon être a un sursaut.

Et Béru !

Ingrat ! Je viens d’avoir quelques secondes d’oubli. La bouffée d’orgueil : tu les as eus, San-A. ! Et mon snob, hein ? Grâce à qui les as-tu eu ? sinon à Alexandre-Benoît, le seul, le vrai, l’unique. Le plus dévoué, le plus opportun, le plus téméraire des amis.

Béru ! Qu’est-il advenu de ce brave terre-neuve ?

Je m’arrache à ma verraille. Ça me picote de partout. Je dois en avoir jusque dans la raie culière. Votre commissaire idolâtré se met en marche, du pas enlisé et mécanique de Frankenstein. Le verre en poudre me dégouline des fringues.

En avant !

Au-dehors, déjà, glapissent des sirènes. La police, les pompelards, les ambulances ! Il en rabat de toute part.

Mon petit doigt me chuchote que le parti national-socialiste anglais va en prendre un sérieux coup dans l’aile !

J’ai beau errer entre les rayons du rez-de-chaussée, je ne trouve toujours pas de Bérurier. Serait-il parvenu à s’enfuir, ou bien les gestapistes lancés après lui sont-ils parvenus à le kidnapper ?

— Hep, vous ! Les mains en l’air, je vous prie !

C’est un bobby qui m’interpelle. Les poulets anglais se montrent polis en toute circonstance.

Je lève les mains.

— Mais par le Dieu tout-puissant je rêve ! lance une voix !

Qui vient d’apparaître derrière le flic en uniforme ? Le chef-inspector Dorénavan en personne.

— Sans charre, my friend, pouffé-je, c’est vous qui êtes de garde cette nuit, au Yard ?

— Non, je passais dans le quartier…

Est-ce que je me trompe, mais il est tout sourire, Dorénavan. Plus du tout le zig ravagé qui m’a rendu visite l’autre jour dans ma cellote. Je comprends l’origine de cette transformation en découvrant une chouette brunette accrochée à son bras. Parvenu aux limites de la neurasthénie, il a essayé la seule thérapeutique qui s’imposait, et il semble que cela lui ait réussi parfaitement.

Je lui relate alors, de manière circonstanciée, les événements de la nuit, en passant sous silence le rôle joué par Molly Rex. Entre nous, cette greluse, je me la réserve pour la bonne bouche. Une question me turlupine en dehors de la disparition de Béru ! le fameux grand secret qui met en transes tous ces déplafonnés de la croix gammée.

À la fin de mes explications, je pilote Dorénavan au quatrième. Mais déjà la police a investi l’étage et cerné les dignitaires nazis.

— Voici mon ex-juge, très cher, fais-je au chief-inspector, ainsi que la veuve Frottfor F-E Relhuyr, l’un et l’autre en grand uniforme. Me considérez-vous toujours comme un ramolli du bulbe promis aux psychiatres ?

Dorénavant me flatte l’épaule d’une main réchauffée par l’amour.

— Dix mille excuses, cher San-Antonio. Vous savez, je pensais beaucoup à vous ces derniers jours, et je me promettais de…

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