Frédéric Dard - Un éléphant, ça trompe

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Un éléphant, ça trompe: краткое содержание, описание и аннотация

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Rappelez-vous bien ce que je vais vous dire, les gars : si Béru ne m'avait pas demandé d'assister à la distribution des prix de Marie-Marie, votre descendance allait se trouver drôlement compromise.
Car une bande d'olibrius britanniques s'occupait déjà sérieusement de vos hormones, mes chéries ! Heureusement que le Gros est à la hauteur des situations les plus périlleuses comme les plus scabreuses !
Seulement, le problème, avec lui, c'est qu'il croit parler anglais.
Enfin, grâce à des gestes éloquents, il s'en tire tout de même.
Surtout avec les Anglaises !

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Un éclat de météore. C’est le couperet qui s’élève. Il retombe. Mais en arrière. Et le louchébem tombe aussi. Blaoum !

Je tourne la tête. Vous savez ce qui lui est arrivé à ce chérubin ? Vous essayez de deviner ? Oh, puis non : on serait encore là demain. Une flèche, mes gredins. Une flèche, voilà ce qui lui est arrivé. Et en plein dans l’œil. Elle a pénétré de dix bons centimètres dans sa tronche de goret.

Dès lors, les choses se précipitent. L’une des portes vitrées s’ouvre en grand. Béru surgit, armé d’un arc. Il le jette au loin et assure dans ses belles mains guerrières la mitraillette qui lui pend à l’épaule et dont il n’a pas fait usage pour ne pas risquer de m’atteindre en arrosant.

— En dessus ! hurle-t-il. En dessus tout le monde.

Les assistants pigent qu’il a voulu dire hands up. Ou s’ils ne le pigent pas, ils font semblant de comprendre car ils lèvent les bras, instantanément, dociles, les farouches nazis.

Pépère est magistral avec sa sulfateuse braquée. Il gagne à reculons la porte de la chambre froide, l’ouvre à tâtons, d’une main preste.

— Go tous in the frigo, mes vaches ! Rapidely, sinon ail bousille you !

Sa voix est terrible, sa détermination farouche, son œil flamboyant de rage. Dompté, le petit groupe s’engouffre dans la glacière. Lorsque le dernier en a franchi le seuil, le Dodu ajuste la fermeture.

— Tant pis pour les ceux qu’ont pas mis leur Rasurel, dit-il.

Il cramponne un ya et vient trancher mes liens.

— Une fois z’encore, si je m’abuserais pas, on peut dire que j’ai fait une arrivée provisionnelle, pas vrai, Mec !

Je suis en coton. Terrassé par l’émotion, il m’est impossible d’esquisser le moindre geste. Je grelotte spasmodiquement.

Le Gros poursuit, aussi calme que s’il se trouvait en train de pêcher l’ablette dans un étang de Sologne.

— Reusement que, pas plus tard que le mois dernier, je m’ai entraîné à tirer à l’arc chez mon pote Lulu, à La Varenne. On avait parié une friture au Petit Matelot et c’est mécolle qu’a gagné.

Il lance sa mitraillette sur un étal de marbre.

— Doivent être vachement mirots ou chocotards, tes pieds nickelés pour pas s’avoir aperçu que ma mitraillette vient du rayon des jouets. Je l’ai cramponnée en passant, ainsi que l’arc et le narquois [28] Béru veut parler du carquois. plein de flèches.

— Si tu avais pu trouver une bouteille de raide, bégayé-je, elle aurait admirablement complété ton œuvre salvatrice, mon vieux Béru !

Je l’embrasse sur ses deux bajoues.

Mais nos effusions sont interrompues par le tsut-tsut d’un pétard à silencieux. Des prunes se fichent dans le billot de bois, à trois millimètres virgule huit de ma jambe.

Nous, vous nous connaissez ! Montés sur ressort dans ces cas-là, nous sommes ! La deuxième valda n’a pas plutôt fait sa niche dans le gros du bois qu’on se trouve à terre. On a dû avoir des boas dans nos antécédents, à en croire notre vitesse de reptation.

On se carapate en direction de la lourde par où la Gonfle irruptionna ; par bonheur on la franchit à l’instant où ça invase dans la boucherie. » Nous ne sommes pas encore tirés de l’auberge.

Il en radine des flopées de nazifiés. Ils se remuent la botte, je vous promets. Heureusement que la porte qu’on vient de franchir est montée sur va et vient, ce qui leur complique le passage un tantinet. Ils déboulent pourtant à nos basques.

Le Gros ronchonne parce qu’il n’a pas de pétoire. Il aimerait canarder pour se débrider les nerfs. Plomber tous ces foies-blancs ; les truffer à bloc jusqu’à ce qu’ils soient noirs de balles, tous !

On a déboulé au rayon alimentation.

— Aide à la manœuvre, Mec ! vagit le Mastar en s’arcbandant contre un comptoir de présentation où des boîtes de petits pois hymalayasent.

La rogne, vous parlez d’un dopinge ! Et l’esprit de conservation, donc ! Deux gus en pleine décarrade comme nous, ça en représente des kilowatts et des chevaux-vapeurs ! D’un double rush on parvient à renverser le comptoir. Oh ! c’t’irruption strombolienne, mes aïeux !

Cinq cents boîtes de conserves qui chutent en même temps, on peut pas croire l’énormité du désastre. Le bruit roulant qui n’en finit pas. Les premiers de la ruée ont dérouillé les kilogrammes en rondin sur la calebasse. Ils crient aux petits pois, c’est le cas de le dire. Les autres butent sur les boîtes qui leur roulent dans les pinceaux.

Ils tirent au jugé. Leurs bastos fracassent des bonbonnes d’huile et des fiasques de chianti ; le Gravos et moi, nous profitons de cette confusion pour filer dans le local suivant, qui est sûrement celui de la poissonnerie vu qu’il schlingue le merlan. On poursuit notre œuvre attilienne en renversant les barils de morue salée. Un vrai film de Charlot !

Mais les services de répression nazis s’organisent. Les lumières éclosent un peu partout dans le grand magasin, nous découvrant d’immenses espaces encombrés de rayons. Un labyrinthe ! À quatre pattes on trottine comme deux gentils garennes. Une voix éclate, vomie du haut en bas de l’immeuble par les baffles des haut-parleurs.

— Rattrapez-les coûte que coûte. De toute manière les issues sont bloquées, ils ne peuvent pas s’échapper.

Le nombre de poursuivants a grossi. On les entend galoper dans les travées. Ils s’égaillent à travers les rayons.

Je désigne au Gros un renfoncement dans celui des imperméables. Nous nous y blottissons.

Le haut-parleur reprend :

— Procédez par ordre. Quadrillez le rez-de-chaussée, c’est là qu’ils se terrent. Regardez sous chaque comptoir, dans chaque penderie.

— T’as pas l’idée qu’on va être marron ? chuchote Pépère, bien qu’il n’ait pas compris.

— C’est faisable, admets-je. Mais sacré tonnerre de Zeus, ce magasin se trouve en pleine ville, c’est bien le diable si ce ramdam n’attire pas l’attention !

— Pourquoi que ça tirerait l’intention, bougonne le Providentiel ; ils tirent avec des muselières et les rideaux de fer sont baissés.

— T’es sûr ?

— Certain, j’ai bien remarqué en arrivant.

— Comment m’as-tu retrouvé ? demandé-je, bien que ce ne soit ni le lieu ni le moment des questions.

Il rigole, le chéri, indifférent à la gravité de notre position.

— Les matuches m’ont relâché après quèques plombes d’interro. En fait, j’ai pigé qu’ils s’agissait d’une ruse, vu qu’ils m’ont cloqué un fileur au prose. Ils comptaient que je les amenasse à ta planque, comprends-tu ?

— Et alors ?

— Tu penses que c’est pas au vieux singe de mon acabit qu’on apprend à faire la courette. Au bout de cent mètres j’avais retapissé le gus et au carrefour d’après il s’endormait sur un paquet de dents, à même le trottoir. Rapidos j’suis été chez ma chère Honnissoy. Elle m’a mise au parfum de ce qui s’était opéré en mon absence. Moi, tu sais comment je manœuvre ? Tout à la gamberge. Ce qu’on peut pas me dénigrer, c’est l’intelligence. Dare-dare je me tiens le raisonnement ci-contre : « Mon petit Béru, ton San-A. a gerbé pour dondon avec cette gisquette. Où qu’il va aller se terrer, autrement sinon chez le gus qui vient de faire une chute libre sur son estrait de naissance. Je demande à ma belle Honnissoy si elle connaîtrait l’adresse londonnaise du journaliste. Elle la savait, le gredin la lui ayant donnée pour qu’elle y fasse suivre son courrier quèque fois. Je bisouille ma gravosse et on fouette le cocher jusqu’à London, Sam, Marie-Marie et moi. »

— Passionnant…

Une certaine accalmie règne maintenant dans le magasin. On entend les pas prudents des Nazis fouillant méticuleusement chaque comptoir. Pour l’instant, ils sont encore loin de la zone où nous gîtons.

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