Frédéric Dard - Un éléphant, ça trompe

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Un éléphant, ça trompe: краткое содержание, описание и аннотация

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Rappelez-vous bien ce que je vais vous dire, les gars : si Béru ne m'avait pas demandé d'assister à la distribution des prix de Marie-Marie, votre descendance allait se trouver drôlement compromise.
Car une bande d'olibrius britanniques s'occupait déjà sérieusement de vos hormones, mes chéries ! Heureusement que le Gros est à la hauteur des situations les plus périlleuses comme les plus scabreuses !
Seulement, le problème, avec lui, c'est qu'il croit parler anglais.
Enfin, grâce à des gestes éloquents, il s'en tire tout de même.
Surtout avec les Anglaises !

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— On a voulu faire coup double : me neutraliser en me chargeant du meurtre d’Harryclube ?

— Voilà.

— Je pige mal le raisonnement : s’ils me prenaient pour un maître-chanteur, ils devaient craindre que je fasse des révélations à la police, une fois arrêté ?

— Mais non : le juge et le shérif sont avec nous. Et vous deviez vous « suicider » dans votre cellule peu de temps après votre arrestation.

— Vous avez sûrement poussé une vilaine bouille en découvrant qui j’étais réellement ?

— Plutôt, oui. Mais nous ne pouvions plus faire marche arrière.

Un silence plus lourd qu’un jeu de mot de Bérurier tombe sur nous. Quatre centimètres de cendres tombent de mon cigare. Ce bruit m’arrache à un début de léthargie.

— Si on abordait le chapitre de votre Organisation ? dis-je à l’entraîneur, ça nous ferait un chouette sujet de conversation, non ?

— Je ne pense pas ! dit une voix.

— Je me retourne prompto.

La porte de la chambre s’est ouverte, sans que je l’entende, et la chère Molly se tient derrière moi, drapée dans une robe de chambre d’homme dont elle a retroussé les manches avant de se mettre au turbin. Elle a le revolver dans la main.

Air connu de la renversée dramatique. Vous y êtes habitués, n’est-ce pas, les gars ? Je viens de batifoler avec la souris, elle m’a refilé une forte dose d’extase, et puis la v’là qui me braque. On a déjà écrit ça dans toutes les histoires d’action, bonnes ou mauvaises.

— Tiens, miss Molly qui joue les intrépides ! m’exclamé-je.

Hébull-Degohom reprend ses couleurs.

— Mince, vous étiez là, Molly !

— J’ai tout entendu, espèce de dégonflé ! grince la charmante girouette, quand les autres sauront de quelle manière vous vous êtes comporté…

Son point de suspension fait reblêmir l’entraîneur.

— T’affole pas, mon pote, lui dis-je. Je me doutais que cette grenouille mijotait un coup fourré, aussi ai-je pris la sage précaution de vider le magasin du pistolet. Si vous voulez bien presser la détente, Baby, vous constaterez que je ne vous berlure pas.

Des larmes de rage brillent dans la prunelle de Molly.

— Vous n’aviez pas l’air de douter de moi, il y a un instant !

— Je crois que vous avez sous-estimé mes facultés mentales, mon petit cœur. J’ai tout de suite pigé que vous faisiez partie de cette foutue organisation. Oh, pas parce que vous accompagniez Rot Harryclube, après tout vous auriez pu n’être qu’une jeune et innocente secrétaire. Seulement vous n’aviez pas peur de moi. Or, lorsqu’on n’a pas peur d’un meurtrier évadé, c’est qu’on est sûr de son innocence ; C.Q.F.D. ! Cette innocence ne faisait aucun doute pour vous parce que vous connaissiez le vrai coupable, re-C.Q.F.D ! Mon siège a été complètement fait, comme disait un ébéniste de mes relations, quand vous n’avez pas profité de l’occasion qui s’offrait au barrage de vous arracher à mes griffes de tigre. Par la suite, rigolé-je, vous avez mis le tigre dans votre moteur et je vous en sais gré. Mais vous pouvez constater, poupée blonde, que vos faveurs n’ont pas pour autant endormi ma méfiance. Je sais parfaitement que si vous ne m’avez pas fait arrêter par les motards, c’est parce qu’on a décidé d’en finir avec moi d’une façon plus radicale !

Elle rigole carrément :

— En effet, et je ne pense pas que vous puissiez échapper à votre destin, mon cher tigre.

Par acquit de conscience, elle presse la détente de son feu, car c’est une jeune fille méthodique, Le maigre déclic dissipe son espoir. Fataliste, Molly jette le revolver sur une table.

— Cher Hébull-Degohom, murmuré-je, vous seriez gentil de ligoter cette princesse lointaine à l’aide des cordons du rideau. Je veux du travail soigné, sinon vous aurez droit à un rab d’ecchymoses.

Ce vilain ouistiti secoue nerveusement la tête.

— Regrets, sir ! [24] Naturellement, il a dit « sorry ». . Je ne marche pas.

— Et tu ne marcheras plus avant six mois si tu maintiens ton refus, Mec. Dis-toi bien que cette petite peau d’araignée va s’empresser de raconter à ceux de ta bande la façon désastreuse dont tu t’es affalé. Comme ce ne sont pas des plaisantins, j’ai idée que t’auras droit à une montagne de chrysanthèmes.

Il devient un tant soit peu pensif.

C’est le moment de porter l’ultime estocade à son moral.

— Ta seule chance de survivre au déshonneur, c’est de renverser la vapeur et de passer sous ma bannière, petite tête ! N’oublie pas que je suis un poulardin et que Londres n’est pas Swell-the-Children. On n’y rend pas l’injustice en famille. Ici la mère Frottfor et son jules n’impressionnent personne. Dans les heures à venir, la vérité éclatera comme un coup de tonnerre, alors il vasera des calamités pour tes petits copains et pour ta pomme si tu ne souscris pas l’assurance vieillesse que je te propose.

Il tamponne son pif sanglant.

— Et si je marche avec vous ?

— Tu deviendras témoin de la couronne, fiston, j’y veillerai. C’est un rôle, ingrat, je le sais, mais qui t’assureras au moins l’impunité. Après le procès, tu iras t’occuper des bourrins Irlandais, paraît qu’ils sont plus baths que ceux d’ici.

Sans mot dire, il grimpe sur un siège et arrache le cordon du rideau.

— Mettez vos mains dans le dos, Molly ! ordonne-t-il. Je vais faire ce qu’il demande car j’en ai soupé de vos combines à la noix.

Un qui jubile jusqu’à l’ébullition, c’est votre San-A. adoré, mes petites gueuses. M’est avis que la situation va se dénouer plus vite encore que je n’osais l’espérer, grâce au témoignage d’Hébull-Degohom.

Molly Rex croise ses bras sur sa hardie poitrine (je sais de quoi que je cause).

— Pauvre imbécile, lâche-t-elle à l’entraîneur, je répétais sans cesse à Rot que vous n’étiez qu’un minable. Votre pauvre gueule de rat frileux ne trompait que lui.

— Eh ben, dis donc, fiston, c’est ta fête ! me cintré-je. Si t’avais des illuses, elles sont un peu voilées !

— Vos mains, Molly ! grogne le petit arnaqueur.

— Non !

La scène est assez divertissante pour moi. Il est agréable de voir aux prises des individus ayant participé à vos tourments.

— T’as peut-être pas l’habitude des nanas récalcitrantes, Hébull ? Tu sais que, sous toutes les latitudes et toutes les longitudes, la tarte est le meilleur moyen de faire entendre raison à ces dames ?

J’ai pas eu le temps d’achever ma phrase qu’elle a déjà effacé un aller-retour. Elle déteste.

Les ongles sortis, mam’zelle Peau-d’hareng se jette sur le petitout. Mêlée ! J’ai introduit la balle, me reste plus qu’à attendre… Ils se battent avec ardeur. Magie du verbe ! En quelques phrases j’ai déguisé ces deux ex-complices en bêtes sauvages assoiffées de leur sang réciproque. On entend des glapissements, des cris, des soupirs, des heurts, des plaintes, des ahanements, des imprécations, des malédictions, des fulminations pour une ouïe et pour un gnon.

Bath, mes amis ! Ça détend la nervouze un spectacle pareil. Je mise une livre sur la fille et un kilo sur le gars. La lutte de ces deux bestioles a un je ne sais quoi de sensuel. Faut dire aussi que la robe de chambre d’homme de la môme s’est ouverte et qu’elle se bat avec le devant complètement dénudé. Hébull oublie que son antagoniste est une jeune fille. Il lui frappe le visage à coups de poing. Elle répond par un coup de coude dans l’estom’. Il contre-attaque d’un coup de dent à la pointe du nichemard gauche ! Elle objecte en lui abattant la pelle à charbon de cuivre sur les siamoises. Il écume et lui arrache une poignée de crins à la cressonnière. Elle va pour inventer des représailles émasculeuses, quand la porte d’entrée vole en éclats.

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