Frédéric Dard - Un éléphant, ça trompe

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Un éléphant, ça trompe: краткое содержание, описание и аннотация

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Rappelez-vous bien ce que je vais vous dire, les gars : si Béru ne m'avait pas demandé d'assister à la distribution des prix de Marie-Marie, votre descendance allait se trouver drôlement compromise.
Car une bande d'olibrius britanniques s'occupait déjà sérieusement de vos hormones, mes chéries ! Heureusement que le Gros est à la hauteur des situations les plus périlleuses comme les plus scabreuses !
Seulement, le problème, avec lui, c'est qu'il croit parler anglais.
Enfin, grâce à des gestes éloquents, il s'en tire tout de même.
Surtout avec les Anglaises !

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— Excusez-moi, mademoiselle, fait un flic, simple vérification !

— Que se passe-t-il ? demande calmement Molly.

— Nous recherchons un évadé.

— S’agit-il de l’homme qui assassina le lord-maire de Swell-the-Children ?

— En effet. Vous n’avez rien repéré d’insolite en cours de route ?

— Absolument pas.

— Puis-je visiter votre coffre, mademoiselle.

— Naturellement !

Elle arrache les clés du tableau de bord.

— Tenez !

— Le règlement exige que vous l’ouvriez personnellement mademoiselle ; je dois vous demander de descendre !

Un qui mettrait sa paluchette sur le buffet de San-A. croirait caresser un marteau-piqueur en pleine action, mes drôles ! Ça trépigne dans ma cage à mou !

La gosse a une hésitation, puis elle ouvre la portière et descend.

« Parfait, me dis-je, mon ange-gardien a dû aller se faire lisser les plumes et ma bonne étoile s’est encrassée. L’homme fort doit accepter son destin, aussi merdeux soit-il. »

Et, avec la sombre détermination d’un Napoléon abdiquant pour la seconde fois, je glisse le pétard dans la boîte à gants.

Les dixième de seconde passent… Tiens, c’est vrai qu’il y a tout de même des secondes, des minutes et des heures en Grandalbion. Curieux que les dignes sujets de sa Majesté n’aient pas trouvé le moyen de découper le temps d’une façon particulière. Je les verrais assez avec des cadrans d’horloge divisés en 83 fractions, des jours de 14 heures, des semaines de 5 jours et des années de 17 mois. Faut croire qu’il ont eu une défaillance, le jour où ils se sont alignés sur l’espacement du jour en 24 parties. Notez, tout de même, que pour eux, la journée n’est pas de 24 heures, mais de deux fois 12 heures. Également, je suis chaque fois surpris, lorsque je pars d’Orly un 14 avril par exemple, d’atterrir à Londres un 14 avril. Y me semble toujours que ça va être à l’arrivée, octobre ou février d’une autre année.

J’entends la clé dans la serrure de la malle. Le couvercle d’icelle se soulève, interceptant les deux silhouettes de Molly et du flic dans le rétroviseur.

Masqués par ce panneau de fer, ils peuvent bavasser à loisir. Elle est en train de lui expliquer le topo. Le gars doit déjà défourailler, faire signe à ses collègues. Et si je tentais la courante pendant qu’île en étang encore ? Un geste à faire pour déboucler ma portière, et me voilà les coudes au corps à travers champs. Véloce comme je me sais, je leur sèmerais du poivre. La brume me protégerait de leurs bastos éventuelles.

Oui, mais ça me mènerait où ? J’imagine les battues, les clébards amenés pour l’hallali ! Dieu que le son du corniaud est triste quand il aboie ! Le fugitif, nième épisode !

Non, San-A. Tu as ta dignité. Laisse-toi embastiller et… Le couvercle se referme. La môme rapplique, escortée par le motard qui, obligeamment, lui tient la portière open pendant qu’elle s’installe.

— Avec nos excuses, mademoiselle ; et bonne route !

Nous repartons… L’auto chicane entre les chevaux de frise dressés (comme des chevaux de cirque) en traviole de la chaussée.

Des visages rudes, sculptés par l’ombre et les feux tournants, défilent. Puis c’est la nuit tranquille, doucereuse et mouillée, qui sent déjà l’automne anglais.

— Vous n’avez pas pris votre chance par les cheveux, Molly ? demandé-je.

Elle secoue la tête.

— Qu’est-ce qui vous a retenu, mon petit cœur ?

Elle hausse les épaules.

Son silence, son air buté m’excitent.

— Vous n’aviez plus peur, cependant, derrière la bagnole avec ce grand gaillard, de poulet ?

— Non, j’avais pitié, répond-elle. On m’a toujours dit que lorsqu’un homme se noie, il vaut mieux lui jeter une bouée que des pierres.

Je cherche un truc bien senti, pour répondre à ce truc bien senti.

Je ne trouve que le mot merci.

Alors je le dis.

CHAPITRE XI

LES BONS MOMENTS

The banlieue of London is here.

Les maisons sont plus continues. On voit des tobus, des buildinges, des néons, des publicités et des policemen.

J’aime Londres. Une des plus belles villes du monde. J’y suis bien. Après Paname, c’est la ville où je me sens le plus chez moi. J’y trouve tout ce qu’on peut attendre d’une grande ville : de l’espace, du mystère, un grouillement ordonné, du pittoresque, une certaine notion de la vie, des senteurs de friture, des silhouettes cocasses — voire extravagantes — du vice, de la couleur, une reine, de la pluie, des cabines téléphoniques rouges, des chapeaux melons, des œillets, des vieilles dames, des chiens à poil ras, la colonne Nelson, des filles impudiques, les plus baths clochards de l’univers, des pubs, des Anglais, des Indous, des maisons dignes de ce nom et la vraie figure du courage. Car l’Anglais est courageux. Certains autres peuples sont téméraires, intrépides, fougueux, batailleurs… Le rosbif, lui il fait pas d’esbroufe. Il ne trémole pas. Son courage lui a été livré en même temps que la coloration de ses joues ou que la longueur de ses dents. C’est un appendice, un composant chimique, un réflexe.

Depuis le barrage je n’ai plus parlé. Et pourtant j’en ai longuet à bonnir, mes lapin ! le moment étant venu de le faire, je laisse tomber un négligent :

— Où allons-nous, comme ça, mignonne ?

Miss Molly file un coup de patin qui diminue sensiblement la distance séparant mon pique-bise du pare-brise.

— Comment, s’exclame-t-elle, vous ne savez pas où vous allez ?

— Si, réponds-je, seulement j’ignore où ça se trouve, car voyez-vous, mon petit cœur, je me rends chez vous !

— Chez moi ! s’effare la toute belle.

— Ben, où voulez-vous que j’aille ? Traqué et sans argent, je ne puis descendre au Ritz.

Elle secoue sa tête blonde. Faut que je vous le répète, mes petits lecteurs et lectrices chéries : cette fillette possède un minois qui ferait se mettre à l’envers un régime de bananes vertes. Maintenant que je peux la détailler aux lumières de la grande ville, je découvre le charme velouté de sa carnation, la couleur vert-sauvage-pailletée-d’or de ses yeux, la délicatesse de son pif et la grandeur engageante de sa bouche. Je vous l’ai toujours confié, moi, San-A. j’adore les mômes qui ont une grande bouche car j’aime mes aises.

— Voyons, ma petite Molly, continué-je, ne me dites pas que vous logez à l’Armée du Salut, sinon je vais descendre faire la quête.

— Mais j’habite chez mes parents dans Bloomsbury !

Aïe, aïe, aïe ! Un os ! Je n’avais pas songé à cette éventualité.

— Vous n’êtes pas domiciliée à Swell-the-Children ?

— Rot qui est un ami de mon frère m’y a trouvé cet emploi à l’« Happy-Birthday-to-you », et là-bas je loge dans une pension de famille…

— Bougez-pas : le gars Harryclube avait bien un point de chute à Londres, lui ?

— Il possède un petit appartement dans Chelsea, oui.

— Où il vivait seul ?

— En principe !

— Eh ben, vous voyez, petit loup que ça m’arrange mes bidons. Conduisez-moi chez lui dare-dare.

— Vous comptez ?

— Oui, je compte !

Elle fait la moue. (Et si elle fait l’amour aussi bien qu’elle fait la moue, vous pouvez d’ores et déjà prendre des tickets d’appel, mes fieux !).

— L’ennui, c’est que je n’en possède pas la clé.

— Ne vous tracassez pas, Molly. Pour calculer le nombre d’endroits où j’ai pénétré sans clés, il faudrait six mois de boulot à une machine électronique.

— Vous ne pensez pas qu’en découvrant l’as… le… heu, la mort de Rot, la police n’aura rien de plus pressé que de perquisitionner à son domicile londonien ?

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