Frédéric Dard - Un éléphant, ça trompe

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Rappelez-vous bien ce que je vais vous dire, les gars : si Béru ne m'avait pas demandé d'assister à la distribution des prix de Marie-Marie, votre descendance allait se trouver drôlement compromise.
Car une bande d'olibrius britanniques s'occupait déjà sérieusement de vos hormones, mes chéries ! Heureusement que le Gros est à la hauteur des situations les plus périlleuses comme les plus scabreuses !
Seulement, le problème, avec lui, c'est qu'il croit parler anglais.
Enfin, grâce à des gestes éloquents, il s'en tire tout de même.
Surtout avec les Anglaises !

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Marie-Marie juge opportun d’intervenir :

— Faites vos besoins devant moi du temps que vous y êtes ! s’emporte miss Tresses. Sans charre, j’sus mineure, quoi, merde ! Ah ! ce qui sont dégueu, les adultes. Quand j’entends ces converses, je voudrais me fout’ un bloc de pierre sur la tronche pour m’empêcher de grandir !

— Ben quoi, écrase, môme, j’avais pas maté que t’étais à promiscuité ! s’excuse Honnissoy.

Elle se racle la gargante :

— Vous étiez de causer à moi ? me dit-elle.

— Je vais avoir besoin de votre collaboration pleine et massive comme un ouihadegol [18] Le ouihadegol est un rectangle de papier dont les français ne connaissent pas l’usage, et qu’ils déposent provisoirement dans une urne en attendant de l’avoir trouvé. , dis-je solennellement.

On ne peut rien entreprendre de valable sans un brin de solennité au départ et à l’arrivée. Tenez, si notre président ne commençait pas ses discours par Françaises, Français, je vous parierais son prochain septennat contre ma vie éternelle qu’il n’aurait pas une écoute aussi assidue. De même, on ne jouerait pas la Marseillaise à la fin, quatre-vingts pour cent des conospectateurs ne s’apercevraient pas que la locution est terminée.

Non, croyez-moi ! la solennité c’est la gelée brillante qui nappe la terrine pour la rendre plus appétissante, car les hommes aiment mieux absorber ce qui est joli plutôt que ce qui est bon !

— Je suis pour votre disposition, m’assure la douce damoiselle.

— Merci, Bérurier vous rendra au centuple ce que vous ferez pour moi.

— Oh. je sais !

— Cause-z’y plus de tonton, sinon on va tomber en digue-digue, siffle la féline Marie-Marie.

— Honnissoy, vous connaissez très bien le dénommé Rot Harryclube, journaliste de son état, qui habite l’hôtel ?

— Bien sûr.

— Est-il ici, présentement ?

— Je l’ai vu tout à l’heure, en compagnie du juge Stance Assofy.

— Parfait, il faudrait que j’aie une conversation avec cet aimable jeune homme, de toute urgence, aussi compté-je sur vous pour me ménager un rendez-vous. Il y a le téléphone au village, je pense ?

— Oui, à l’auberge.

— Foncez-y, ma jolie. Appelez Harryclube et annoncez-lui que vous avez une information de la plus haute importance à lui communiquer à mon sujet. Dites-lui de venir tout de suite et recommandez-lui de venir seul. Je compte sur votre diplomatie féminine.

Elle me virgule une bouffissure en forme de sourire, remonte l’oreiller de la centenaire et ré-acalifourchonne son vélopéteur.

— Alors, Honnissoy ?

De la buée lui sort encore des naseaux. Faut dire que la nuit est fraîche. La dévouée jeune fille sent la graisse humide. Elle pose sa petite veste à col de lapin anémié et se laisse tomber sur une chaise. Son fantastique postère déborde du siège et festonne sur les pieds de celui-ci.

— Il arrive.

— Comment a-t-il réagi ?

Elle hoche le potiron.

— Il ne pas être seul, il dit qu’il est venant.

— Il a paru intéressé ?

— Très beaucoup. Tout de suite.

— Parfait. Lorsqu’il arrivera vous le conduire ? ; dans une chambre du premier étage où je me trouverai déjà. Soyez désinvolte. Ayez l’air de vouloir vous isoler pour que madame votre mère et la petite n’entendent pas la conversation. Vous voyez ?

I see.

Je soulève le vieux Sam qui ronfle.

— Quant à lui, nous allons le boucler provisoirement dans la pièce voisine pour qu’il cuve en paix.

Deux minutes trente plus tard, une paire de phares irise la buée de la fenêtre.

CHAPITRE X

LA BALLADE DES DÉPENDUS

— Si vous voulez bien passer par ici, mister Rot, nous serons plus tranquilles.

Chapeau ! Elle n’a pas peur de se compromettre, la conquête de Béru. Quand il séduit une nana, le Mastar, c’est du solide. Ça relève de l’envoûtement.

Le pas chyderme de la demoiselle fait geindre les marches.

Je me tapis derrière la lourde avec, en main, le pistolet emprunté au moustachef de la prison.

— De quoi s’agit-il très exactement, Honnissoy ? demande l’arrivant dont la curiosité est aussi aiguisée qu’un rasoir de barbier arabe.

— Vous allez le savoir tout de suite, halète la plantureuse.

Elle tourne le loquet, actionne le commutateur.

— Entrez.

Il entre. Selon nos conventions, elle s’abstient et referme la porte.

— Hello, collègue ! dis-je joyeusement en faisant respirer le canon de mon soufflant à bébé-Cadum.

Harryclube fait comme le cheval du père de Victor Hugo, à savoir un écart en arrière.

You !

— I.

C’est tout. Même les carmélites sont plus bavardes dans leur carmel Dupont-d’Isigny ; surtout quand M. Bernanos les fait parler.

Mon révolver quitte ma main droite pour se nicher au creux de la gauche. Droitier de naissance et de vocation, j’utilise toujours ma dextre pour « interroger » un gars.

Et pourtant, cette main libérée m’est provisoirement inutile, car ce sont mes pieds qui entrent en action. Ça se fait tout seul. Un réflexe. Une flambée de rage. Ce type m’a pris pour une nave ! Il a voulu me faire accuser de meurtre, moi, l’intègre San-A ! Je sens que c’est lui, le cerveau de l’affaire. Je le devine à la consternation qui lui cerne les yeux. Alors mes pinceaux ont pris mes crosses. Ma colère m’est tombée dans les chaussettes. Je me mets à shooter dans le dargif du mec, dans ses chevilles, dans son bide.

V’lan ! Plaoff ! Zim ! Tchiaf !

On n’entend que le bruit des coups. Il ne dit rien. Il se retient, comme s’il craignait, par un mot inconsidéré, d’actionner la détente de mon feu.

Il recule seulement.

Oui mais voilà, la pièce ne mesure que trois mètres de long. Après il y a le mur de plâtre. Sur le mur un crucifix. Jésus qui en bave sur sa croix. Exsangue, amaigri, déçu, bourré du doute affreux à propos de son papa. Jésus cocufié par tout le monde, bien plus que son Saint-Joseph de tuteur (un mec dans le genre de Béru, le Joseph, selon moi. On lui a récompensé le cocufiage par la canonisation. Comme quoi le renoncement ça paie parfois).

Rot Harryclube a le dos au mur. Et San-A continue sa généreuse distribution de horions.

Pign, baouf !

Je finis par lui mettre un monumental coup de saton dans les pruneaux et il s’évanouit. Toujours sans un mot, en garçon discret.

Je place une chaise devant lui et m’assois à califourchon, les bras croisés sur le dossier, attendant qu’il se réveille en souillant sur la crosse du pistolet.

Il ne tarde pas à remettre ses feux de position.

— Excusez l’accueil, gentleman, murmuré-je, mais je suis sujet aux coups de sang, surtout lorsque je retrouve une ordure de votre espèce…

Un léger sourire traverse sa vitrine terreuse.

— Il s’agissait donc d’un guet-apens, fait Harryclube en massant sa couronne de joyaux (lesquels lui sont plus précieux que les joyaux de la Couronne).

— C’en est un, avoué-je. Et maintenant, mon cher jeune homme, vous allez éclairer ma lanterne si vous ne voulez pas que j’éteigne définitivement la vôtre !

Je ponctue d’un fascinant numéro de pistolet : main gauche, main droite et aller retour, extrêmement rapide. Puis tourbillon de l’arme à l’extrémité de l’index, et enfin braquage en avant.

— Très joli, approuve Rot ; vous avez travaillé dans un cirque ?

— En effet, je passais en vedette au Royco Circus quai des Orfèvres. Alors, vous êtes disposé à répondre ou bien je nous déguise moi en vengeur et vous en mort ?

— Il faut voir, répond calmement le journaliste.

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