Frédéric Dard - Ça ne s'invente pas

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Ça ne s'invente pas: краткое содержание, описание и аннотация

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L'Inde mystérieuse, tu connais ?
Tiens : j't'en joue un air à la flûte baveuse !
Si le maharaja n'est pas content, dis-y qu'y s'fasse cuire du bouddha aux pommes !
Et des émeraudes pareilles, t'en as déjà vu, des émeraudes pareilles ?
Vise l'éléphant rose, comme il tend sa papatte à Béru…
Comment ça, lequel qu'a la plus belle trompe ? Qu'est-ce tu sous-entends ?
En tout cas, la princesse, elle, faut voir comme elle donne bien son mignon fouinozof à Sana !
Il est sympa, le fakir, hein ? Il a su rester vieux malgré son jeûne.
Ce qu'il maquille en palanquin, le Gros ? Ben, t'as qu'à lire, tu verras !

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Cette tartine pour vous donner la mesure de ma volonté d’être à l’hauteur.

« Te presse pas, Tonio, m’exhorté-je. Du calme, de la maîtrise. Respire lentement. T’emballe pas du pulsatif. Fais comme si tu lisais le Monde. B… à tête reposée, Mec. Commence piano… Tiens, pratique-lui le taille-crayon Gibbs, comme mise en train. Elle est sûrement réactive des loloches, mam’selle la princesse. Effectivement, elle apprécie. Ça lui ronronne dans tout le bustier. Je la ponctue de l’acupuncteur farouche. Je lui siffle une touche sud avec deux doigts. L’ultra-son malgache, ça s’appelle dans la Rousse médicale. Ensuite je lui fais la patte de homard agressive : le pouce dans la chapelle ardente, le médius dans la crypte et tu fais la pince à billet de Rothschild (un descriptif avec planches en couleur est sous-presse, retenez-le d’ors et d’orgeat chez votre pharmacien inhabituel). Pour continuer les festivités : la tondeuse à gazon, mes fils. Ces Hindoues, c’est duveteux pire que les autres brunettes du globe. Alors là, une vraie apothéose sensorielle pour miss Princesse. Elle a tout le derme en fête, cette beauté ! Même quand elle chevauche sa péteuse, elle éprouve rien de comparable. Aussi est-ce à une souris pantelante que j’interprète « À toi, Jumbo ! ou les tromperies d’un éléphant rose » ! Heureusement que je l’ai préliminée car elle n’est pas d’un naturel spontanément accueillant, en ce qui con cerne. Me fait penser à un bouquin d’André Gide. La satisfaction de votre serviteur n’en néné que plus intense.

Je libine pas trop, au moins, non ? Faudra que, pour une fois, je relise mes épreuves (c’en est toujours une rude pour moi). Je veux bien cerner la vérité au plus près, mais surtout pas dépasser la dose prescrite. Tout ça, à cause de mon éditeur, vous le savez. Ça ne tiendrait qu’à moi, j’irais à fond dans le descriptif. Je porterais le lecteur au rouge, au violacé. On livrerait mes polars avec une serpillière en prime. Enfin quoi, c’est ainsi, résignons-nous. L’homme, dès le berceau, est happé par le système des brimades. Il va de désirs en soumissions, jugulant ses assouvissements. Il s’éduque la convoitise, de manière à faire entrer ses envies dans le cadre des tolérances. Maintenant il est à peu près dressé. La tentation n’est plus qu’une conjoncture.

Bref, je poursuis allègrement la princesse Çavajéjoui de mes assiduités et m’évertue à assurer le prestige de la France. À ce propos, on n’devrait jamais voyager sans avoir un drapeau dans son baise-en-ville.

Voyez les Amerloques, par exemple. L’idée vous serait venue, à vous autres, partant pour la Lune, d’emmener un drapeau alors que la croisière revient à je ne sais combien de centaines de millions le gramme de bagage ? Non, hein ? Ben eux, z’y ont pensé. En ce moment, y a des Martiens ou des Vénutiens qui regardent la bannière étoilée en se grattant le crplstzyth [24] Ça veut dire « front » en cosmique moderne, mais ça ne s’écrit pas de cette façon vu que l’alphabet intersidéral diffère sensiblement du nôtre. et qui se demandent à quoi que ça sert. Et que voudriez-vous leur répondre ? Eux, ils sont Martiens tout autour de Mars. Ils pourraient pas comprendre. Même, ayant compris, ils ne voudraient pas croire à l’esclavage de la connerie terrestre. C’est coton de faire admettre aux autres que les locataires de la planète Terre ne sont pas Terriens, mais Américains, Chinois, Ivoiriens, Hollandais et conconsort ! Vous savez que j’en frissonne d’y songer ! Que ça me fait préalablement tarter la perspective d’être enterré un jour ! Mon ultime soupir poussé, je voudrais qu’ils me filent dans une capsule Apollo 1000 ou Apolochon et me tirent dans le cosmos. Que j’aille valdinguer dans l’infini pour l’éternité (ensuite on aura toujours le temps de voir). Cette délivrance, madoué ! Au revoir et merci ! Bonsoir, m’sieurs dames, amusez-vous bien !

— Je m’en doutais, soupire la jeune princesse quand, enfin, elle a la possibilité d’articuler.

— De quoi vous doutiez-vous, Majesté ?

— Je savais que ça serait aussi merveilleux. J’ai lu cela dans vos yeux.

— Votre Majesté me comble.

— Non, je vous rends l’hommage qui vous est dû. Et puis ne me dites pas Majesté, je vous prie… À Washington les copines m’appelaient Çava.

— Ça va, Çava, et ça va ça vient ! plaisanté-je en lui refilant un petit rabe de tendresse que j’avais oublié dans le tiroir de ma commode (celle sur laquelle je célèbre son culte).

— Je ne pouvais pas dormir, murmure-t-elle en matière d’excuse.

— Je serais très honoré si vous le pouviez à présent.

— J’ai failli venir plus tôt…

— Il fallait.

— J’ai vu entrer Tanhnahunecomça dans votre chambre.

— C’est vrai, le Maharajah a bien voulu m’honorer de sa visite.

— Que voulait-il ?

— À vrai dire je l’ignore. Je crois qu’il se méprend sur notre compte. Il pense que nous sommes venus à Khunsanghimpur pour traiter je ne sais quelle affaire avec une secte d’intouchables.

— Et ce n’est pas le cas ?

Un pincement au guignol ! Je remets mes illuses dans le havresac de mon slip. Croyez-moi ou allez croire votre député, mais cette coquine n’est pas seulement venue ici for the rada. Son intention est de me faire parler. De me réduire à merci, peut-être ?

Je me rends compte d’un truc important, c’est qu’en radinant au palais, nous sommes venus nous jeter dans la gueule des loups. Il y avait réunion au sommet des princes du Bandzob, les petits ! Certifié ! Et je suis prêt à vous parier un clystère d’occasion contre un clitoris neuf que la venue du pseudo Monbraque dans la région est l’objet de cette réunion.

Et puis je vais vous bonnir encore quelque chose, pendant que jiu-jitsu. Mon lutin privatif m’assure que ce sont eux qui ont chargé les tueurs du train de carboniser Monbraque et le père Danhladesh. Mais qu’a-t-il donc à vendre, ce Monbraque, qui mette une partie de l’Inde en transes ? Hein ? Le produit ! Le produit ! Ils n’ont que ce mot-là aux lèvres…

— Bien sûr que non, ma Çava, réponds-je (à retardement). Le Maharajah Tanhnahunecomça me propose une fortune insondable contre un produit dont j’ignore tout. Peu banal, non ? Vous savez, vous, de quelle denrée il est question ?

— Sûrement pas. Tanhnahunecomça est un gros porc qui ne me tient pas au courant de ses affaires, heureusement.

Petite menteuse, songé-je.

Elle se retire dans ses appartements sans insister.

L’ai-je convaincue ?

Nous verrons.

J’exhale un gros, un grand, un immense soupir. Cette fois j’ai absolument besoin de roupiller. La séance à laquelle je viens de participer n’a pas colmaté mes brèches, vous vous en doutez ? Pour la troisième fois, je me rendors.

Pas pour longtemps, mes bougres.

— Pas pour longtemps !

Me fait songer — sais-je trop pourquoi ? — à ces boîtes de nuit avec spectacle où, en écoutant égosiller une pimbêche sans passé ni avenir, tu manges un avocat blet, une côte de bœuf plus raide que celle de Dourdan et une omelette norvégienne où la Norvège a fondu, le tout arrosé de champagne aussi tiède qu’inconnu au bataillon des grandes marques.

Comme le troisième visiteur tient un flambeau à cinq branches, il a la vitrine bellement illuminée. Je vous préviens immédiatement qu’il s’agit d’Alexandre-Benoît Bérurier.

Dans un appareil très extrêmement sommaire, puisqu’aussi bien il se compose d’une simple veste de pyjama, beaucoup trop étroite pour la carrure du Gravos, compte tenu de ses suppléments de graisse caoutchouteux (si solidement arrimés qu’il n’a pas pu s’en dépêtrer).

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