Frédéric Dard - Ça ne s'invente pas

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Ça ne s'invente pas: краткое содержание, описание и аннотация

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L'Inde mystérieuse, tu connais ?
Tiens : j't'en joue un air à la flûte baveuse !
Si le maharaja n'est pas content, dis-y qu'y s'fasse cuire du bouddha aux pommes !
Et des émeraudes pareilles, t'en as déjà vu, des émeraudes pareilles ?
Vise l'éléphant rose, comme il tend sa papatte à Béru…
Comment ça, lequel qu'a la plus belle trompe ? Qu'est-ce tu sous-entends ?
En tout cas, la princesse, elle, faut voir comme elle donne bien son mignon fouinozof à Sana !
Il est sympa, le fakir, hein ? Il a su rester vieux malgré son jeûne.
Ce qu'il maquille en palanquin, le Gros ? Ben, t'as qu'à lire, tu verras !

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Rien de plus tartant.

Primo on te prend pour une jeune fille, et c’est humiliant.

Deuxio t’es obligé de te comporter en femme à barbe, et c’est déplaisant.

Note qu’il te reste la faculté d’accepter, auquel cas ensuite tu n’as plus celle de t’asseoir. D’un sens comme de l’autre, t’es tracasse, quoi !

— Vous permettez ? murmure Tanhnahunecomça en s’asseyant sur le bord de mon plumezingue.

Je note qu’il se tient à ma gauche, ce qui va me permettre de lui placer ma droite très zézément.

— De quoi s’agit-il ? demandé-je d’un ton plus fermé qu’un porte-monnaie écossais.

L’Hindou se tend.

Il a un silence. Ma dextre se met déjà en boule. Je fais le poing fixe, les gars. Demain, lorsque les larbins passeront l’aspirateur, ça fera clinc clinc clinc dans le tuyau, et ce seront les molaires à Tanhnahunecomça qui produiront ce bruit.

— Je sais qui vous êtes, murmure enfin le Maharajah.

Boum !

Inattendu, s’pas ?

Mais je ne suis pas un pot cassé, moi : je ne perds pas contenance.

— Je ne comprends pas ce que Votre Majesté entend par là ? du tac-au-taqué-je.

— J’entends que je n’ignore pas ce que vous êtes venus faire à Khunsanghimpur, monsieur, votre ami et vous. Du tourisme, ici ? Dans la vallée de la faim ? Laissez-moi hausser les épaules.

— Haussez, Majesté, haussez ! Mais, de grâce, expliquez-vous, car vos paroles sont pour moi autant de mystères.

Belle envolée, hein ? J’eusse fait un parfait homme de cour.

— Vous êtes venu vendre un certain produit à une certaine secte, déclare calmement le Maharajah.

Sa voix est acide, tranchante.

— Une secte d’intouchables de la pire espèce, reprend-il, qui a dû piller les trésors artistiques de notre pays pour pouvoir vous payer ! Mais vous ne traiterez pas avec ces parias !

C’est glacial comme un coup de sabre sur la coloquinte. J’en ai froid dans le dos.

— Moi, je suis acheteur, monsieur ! Dites-le à votre compagnon. Je préfère discuter avec vous car vous semblez plus intelligent que lui !

— Merci, seulement je continue de ne pas comprendre !

Il me saisit le bras. J’avais tort de le penser pédoque. Une poigne de bronze, il a, le Maharajah. Ma circulation est stoppée comme un accroc à votre costume des dimanches.

— Finissons-en, ces protestations ne sont pas de mise. Jouons cartes sur table, monsieur. Je veux, vous m’entendez bien : JE VEUX ce produit. Ma fortune est infinie. Je le paierai le prix que vous voudrez. Bien plus cher que ce que vous en proposaient ces chiens d’intouchables.

— Mais…

— Dites une somme !

— Mais…

— N’importe laquelle ! J’achète ! J’achète !

— Bon Dieu, Majesté, expliquez-moi au moins ce qu’est ce produit !

Il me lâche.

— Ainsi vous refusez ?

— Sur les mânes de mes aïeux, théâtré-je, je ne sais rien du produit dont vous parlez !

Il se lève. Mon briquet étant éteint depuis longtemps, je ne puis voir son expression, mais je la devine au son de sa voix. Croyez-moi, un corbeau en claquerait des dents, et un renard de Lübeck du bec !

— Vous avez tort, monsieur ! Il n’est pas bon de s’opposer à ma volonté lorsqu’on se trouve au cœur du Bandzob ! Réfléchissez à ma proposition. Parlez-en à votre ami. Et donnez-moi demain votre réponse définitive.

Là-dessus, le Maharajah Tanhnahunecomça exit.

J’ai beau avoir très beaucoup sommeil, me faut un certain bout de moment pour me rendormir.

Cette affaire du produit fantôme commence à me cavaler sur la prostate.

Et sérieusement.

C’est bien la caquerie en tube, non ! Je suis le seul à ignorer ce dont il s’agit, comme n’importe quel cocu de parmi vous !

Hivy Danhladesh savait.

Le gros Tanhnahunecomça sait !

Mais le gars San-A., lui, il inscrit pomme-vapeur et nibe d’oseille à son menu !

Je décide que demain il fera jour, et je me rendors.

Pas pour longtemps, mes bougresses.

Pas pour longtemps !

Un nouveau bruit, presque pareil au premier. La porte ouverte et refermée !

Un glissement, léger…

Décidément, cette chambre est plus fréquentée que la salle des pas perdus de Saint-Laguche.

Réveillé, je cramponne une nouvelle fois mon Cartier. La répétition engendre l’habitude. Bientôt, au rythme de ces visites, je vais ressembler à la statue de la Liberté !

Cette fois, il s’agit d’une dame.

La princesse motocycliste.

Elle a troqué sa combinaison d’amazone de la vitesse contre une espèce de chemise de nuit vaporeuse.

Qui la nimbe !

Je voudrais avoir à ma disposition un projecteur de D.C.A. afin de la mieux admirer. Je rapproche mon briquet de sa plaisante personne.

— Vous allez mettre le feu à mes voiles, objecte-t-elle doucement.

Est-elle venue me proposer une transaction, elle aussi ?

— Vous ne m’en voulez pas de vous importuner en pleine nuit ?

— M’importuner, belle princesse, alors que je crois faire le plus fabuleux des rêves ! me récrié-je comme dans un ouvrage de M me Camille Marbo. Pardonnez-moi de ne pas me lever pour vous accueillir, mais j’ai l’habitude de coucher nu !

— Comme je vous comprends ! soupire la princesse Çavajéjoui en ôtant sa chemise de nuit.

Je commence à comprendre que l’affaire qu’elle a à me proposer n’a rien de commercial.

Banco : je suis prêt à traiter !

Faut que je vous fasse un n’aveu : c’est ma première princesse.

Je me suis déjà étalonné des duchesses, des comtesses, une marquise, quelques baronnes entre deux portes, mais une véritable princesse, jamais.

Parole d’homme, ça me fait un certain petit quéque chose malgré mon tempérament foncièrement démocratique.

Aussi je décide d’être à la hauteur.

Çavajéjoui a beau pratiquer le dur sport qu’est la motocyclette, elle n’en est pas moins princesse hindoue, aussi ressens-je quelque inquiétude sur l’art de lui donner son taf de reluisance. En amour, y a des cloisonnements. Tu calces pas une soubrette de la même façon qu’une dame patronnesse, ni une religieuse comme la femme du notaire. C’est le sens de ces nuances qui fait qu’un julot bien braquemardé et pas feignasse au sommier peut se prévaloir d’un diplôme de Casanova-tous-terrains.

Tu trouves de bons calceurs, en France, certes, mais dont les prouesses se cantonnent à la bouillave hexagonale. Le tendeur d’exportation est plutôt rare. Un gus moyen, quand il torchonne en des lits étrangers, il reste folklorique. C’est du produit made in France , au même titre que le Saint-Emilion ou le nougat de Montélimar. Un trousseur français, de classe internationale, faut le trouver. Le mâle de chez nous, il est à marottes, comprenez-vous ? Il a ses petites combines, ses trucs, pis : ses habitudes !

Ce qui lui manque, en fait, comme à tant d’hommes, c’est l’envergure ! Car, parlons net : l’acte n’est qu’un épisode de l’acte. Le gars valable au coït est, neuf fois et demie sur dix, lavedoche infâme dans les pré et les postfaces. Pressé de commencer et de finir. Puis, d’en finir ! Terrible ! La dadame déteste. C’t’un casse-ambiance, ce guignol-là. Un saboteur d’extase. Il « désorganise ». Tandis que le calceur de first classe, lui, se consacre aux préambules avec autant de feu qu’au décisif. Il fignole ses conclusions, ses attendus. N’en finit pas de finir. N’oubliez pas que les grands cavaleurs, une fois la chevauchée terminée, bouchonnent leur bourrin. Le bichonnent d’une poignée de paille. C’est cela qui manque à l’infinité des mâles : la poignée de paille terminale. Eux, pourceaux atroces, remballent Coquette, allument une cigarette, regardent l’heure et s’inventent un rendez-vous express. Imaginez un violonard virtuose qui toucherait la corde qu’il vient de caresser pour en stopper net les vibrations ! Impensable, hein ? Ben, le Nénesse, voilà sa méthode. Il fait « Cliiiing, beug », au lieu de faire « Cliiiiin iiiin nnnnn ggggggg » avec ce délicat instrument qu’est la femme [23] Bath, hein ? Je devrais me relire, ça me rassurerait. .

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