Frédéric Dard - Le casse de l’oncle Tom

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Le casse de l’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Attention !
Ceci est un événement !
Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !
Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la
et la
qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.
Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.
Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.
Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

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Ne regrette pas l’argent

que tu as consacré à l’achat de ce livre

Une pute t’aurait coûté infiniment plus cher,

ton plaisir aurait été infiniment plus bref

et avec ton manque de bol coutumier

tu aurais attrapé la vérole ou le sida ;

alors agenouille-toi et crie :

« Merci, San-Antonio ! »

Elle est adorable, Ramadé. Un peu grassouillette, avec le cul comme un compteur à gaz d’avant-guerre, mais ce qu’elle a de hautement désastreux, c’est son parfum. Côté patchouli, mon pote, t’es servi ! Renifle un grand coup et t’en auras pour ton week-end ! Moi qui suis allergique aux parfums, je trémousse des narines dans cette ambulance qui remonte mes chers amis blessés sur Pantruche.

On a affrété la toute grande tire ricaine. A gauche la civière de M. Blanc, à droite celle de Béru. Au centre deux sièges l’un derrière l’autre. Ramadé est placée devant moi. Je mate sans convoitise aucune ses miches débordantes. Pas seulement compteur à gaz ancien modèle, ça fait aussi comme un grand sac tyrolien qui lui aurait glissé du dos. Toujours est-il qu’elle te me les a sauvés de première, mes équipiers, la fille du grand sorcier gourou, avec ses remèdes perlimpinpins. Les voilà hors d’eau, les braves. En pleine cicatrisation, leur sève surchoix faisant le reste.

Ramadé, y a pas que l’odeur : elle chante, en plus ! Une mélopée très nasillarde. Elle fait comme ça, interminablement :

— Okoubé okoulala, okoubé okoulala, président Mitterrand, flagada. Okoubé okoulala, okoubé okoulala, Jacques Chirac tagada.

D’où j’induis qu’il s’agit d’une mélopée politique.

Bérurier ouvre un œil bordé de mayonnaise et me visionne. Un peu pâlot, le frelot. Ne reste de sa trogne violine qu’une trame bleue, semblable à une toile d’araignée étalée sur sa large face.

Il me sourit.

— Je lui dois un fier cierge, à la Ramadé, murmure-t-il. On a de la chance de l’avoir. Je sais pas comment m’ reconnaître… J’y offrirerais bien un sac de chez Ernest, mais l’ croco, elle, ça l’épate pas : elle a été élevée av’c. J’ croive bien qu’é préférera un pot d’ rillettes du Mans.

— Sans aucun doute, admets-je, ça fait moins d’usage mais c’est plus digeste.

Le Gravos bat des paupières, ce qui produit l’effet de deux gyrophares jumelés.

— Mouais : des rillettes, ça fait davantage mieux classe. Un pot d’un kilo ! Ou p’t’ét’ même d’une livre d’en cas qu’elle aimerait pas.

Satisfait de sa résolution, il se rendort. C’est au tour de M. Blanc de prendre la relève, d’un ton menu menu :

— T’es là, flic ?

Je me penche en avant, ce qui rapproche dangereusement mon sens olfactif de dame Ramadé. Une chavirance m’empare. Je vais pas tenir longtemps sans respirer.

— Présent, le grand !

— Tu as résolu le problème ?

— Dans les grandes lignes, oui.

— Dommage que j’aie été mis hors jeu, sinon c’est moi qui…

— Tu avais fait le plus gros, Jérémie, le conforté-je.

— L’ plus gros mon cul ! grogne l’Enflure du fond de ses limbes. Faut pas chérer ! Y en a qu’ pour ce con d’ mâchuré. Qu’est-ce qu’il a fait-il de si prouessant ?

— Ecoutez Sac-à-merde qui se vide ! soupire M. Blanc. Jaloux comme un morpion, ce gros niais !

Bon, ils m’ont l’air bien repartis, les deux. C’est Ramadé qui met le holà ! Elle interrompt son hymne patriotique afin de déclarer qu’elle n’a pas réparé deux gugus pour qu’ils se sautent dessus avant d’être guéris.

Du moment que leur « sauveuse » se fâche, ils rengracient. Mais Jérémie repart, au bout d’un moment, c’est plus fort que lui :

— Alors, c’était quoi, ce bidule ?

— La simple histoire de deux larcins qui ont pris des proportions gigantesques. Le futur magnat du crime en Amérique tenait à deux objets. Le premier était un petit carnet rouge sur lequel figuraient les noms de ses clients disposant d’un compte numéro ultra-secret dans la banque qu’il contrôlait à Zurich. Le second, le plus important pour lui, était une statuette gothique transmise de père en fils dans sa famille (d’origine sicilienne malgré son nom ricain). Cette figurine de bois détient un pouvoir maléfique, du moins en est-il convaincu. Depuis plusieurs siècles, elle servait à des expériences de magie noire.

Ma voix a dû prendre un ton sarcastique car Ramadé me rappelle à l’ordre :

— Faut pas rigoler, môssieur Antonio ! C’est sérieusement sérieux, ces choses-là. Je connais ! Tu jettes un sort, mon vieux ! Et, oh ! là là ! putain, dis : il arrive les pires combines à çui-là que tu veux démolir ! Parole, mon vieux, parole ! Si tu insistes : il meurt. La magie, c’est pas que du bon, tu sais !

— Te fatigue pas, femme Ramadé ! intervient son époux. Les Blancs, ils sont cons à crever ! Ils croient à ce que leur racontent leurs guignols d’hommes politiques, mais ces choses-là, ils haussent les épaules. Tu peux pas les refaire, Ramadé ! Et si tu pouvais, tu devrais les refaire noirs pour qu’ils soient moins cons !

Il passe sa langue plus chargée qu’un boat people sur ses lèvres sombres.

— Alors, flic, tu racontes ou tu racontes pas ?

— Je raconte en prenant le déroulement chronologique. Remontons à l’accident de Solex de mon tonton. Silvertown le dédommage, mais les dents lui poussent, à Dugadin, et il veut une rallonge. L’opération est confiée à Adélaïde Salcons. Elle mène sa petite enquête et, drivée par Moktar, décide d’éponger l’accidenteur au maxi. La voici à Zurich. Elle force la porte de Silvertown, lui expose ses revendications ; mais l’autre n’entend pas se laisser tondre et l’envoie chez Plumeau avec pertes et fracas. C’est là qu’il me faut parler d’un très étrange personnage digne de la Renaissance italienne : le comte Bellazzezzeta, vieux noblaillon décavé, joueur passionné, dont la vie consiste à dénicher quotidiennement des expédients lui permettant de flamber. Il a trouvé une voie de garage : majordome de l’hôtel particulier où la banque américaine reçoit ses hôtes de marque. Portant beau, discret, efficace, il gère la maison avec grâce. Mais c’est un fouille-merde de haut niveau. L’arnaqueur mondain de grand style. Omniprésent et invisible, il observe tout, fouille tout, dresse des plans, pose des collets, fomente des combinaisons florentines. Le jour où Adélaïde est chassée par Silvertown, il lui court après, lui fixe rendez-vous. Elle tombe à pic celle-là. Il a entendu la conversation de la grosse dondon et de Silvertown. Aussi, Bellazzezzeta va se servir d’elle pour griffer un sacré paquet d’osier au Sicilo-Américain. Il a piqué le carnet rouge. Elle va se charger des transactions pour le lui restituer moyennant rançon. Il lui fait la leçon. Fumière sur les bords, elle se montre bonne élève, la grosse ; d’autant que son Arbi est là pour lui servir de répétiteur. C’est lui qui appellera Silvertown afin d’obtenir un second rendez-vous. Le premier réflexe de Ron est de raccrocher. Moktar revient inexorablement à la charge. Il fait allusion au carnet rouge et, du coup, les portes s’ouvrent en grand. Silvertown, terrifié par les conséquences que pourraient avoir ce vol, est à merci. Il rachète son carnet. Cent briques ! Le pactole ! Bellazzezzeta remet le tiers de la somme à sa complice d’un jour. Et la garce ne donnera même pas un fifrelin à Tonton.

— Beau boulot ! apprécie Bérurier. Ça me donne soif, des histoires pareilles, tu pourrais pas demander à l’ambulancier de s’arrêter à un Restauroute.

— Buvez ça ! ordonne Ramadé en tirant de son cabas de faux cuir un flacon empli de liquide jaune.

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