Frédéric Dard - Le casse de l’oncle Tom

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Le casse de l’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Attention !
Ceci est un événement !
Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !
Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la
et la
qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.
Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.
Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.
Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

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— Pendant qu’ils y seront, dites-leur de nettoyer le sang de ce salaud !

— Je n’y manquerai pas.

Il va à sa tire équipée du bigophone et virgule des instructions, puis revient s’asseoir à mon côté. Des Hollandais à la con stoppent. Une cargaison de blondinets aux yeux de lapin russe. Ce petit monde se rue vers les chiches sous la houlette de maman dodue, vachasse en plein : bourrelets, viande blanche, regard de bovidé triste.

Ces Bataves de merde ne s’occupent pas de nous. Tout juste qu’ils considèrent les deux motards avec curiosité.

Je m’enfile une rasade.

— Vous en voulez, Hapique ?

— Je ne bois pas d’alcool, commissaire, seulement du vin.

Un temps. Il murmure, indécis :

— Qu’est-ce qu’on fait ?

— Pour l’instant je réfléchis.

— Ah ! bon, fait-il, dérouté.

Il ne peut pas comprendre la gravité du moment, pas comprendre que mon sub est en pleine gestation et qu’il va, d’un instant à l’autre, accoucher d’une idée bathouze. Seulement, il ne faut pas bousculer Bébert. Le laisser accomplir sa lente dérive. Ça mûrit. Curieux bricolage mental. Je sens que c’est imminent. Comme on cherche un nom qui vous échappe et qui, tout à coup, déboule de votre pensarde au moment où l’on avait cessé de se triturer les méninges…

— Dites donc, Hapique…

— Commissaire ?

— Drôle de tueur, non ? Criblé de balles, deux litres de sang perdu, il continue son rodéo !

— Trompe-la-Mort.

— C’est une version démoniaque de Superman, hein ? Vous voulez bien alerter la police genevoise, et demander à nos braves zhomologues qu’ils surveillent l’aéroport de Cointrin et qu’ils enquêtent auprès des différents guichets pour voir si un gonzier répondant au signalement de notre tordu a pris un zinc, de préférence pour l’Amérique du Nord ?

Et voilà l’Hapique qui retourne à sa tire pour exécuter mes ordres. Jamais vécu un moment pareil. Moi, assis près des chiottes d’un parkinge d’autoroute, essayant de capter un rayon de soleil avec ma gueule refaite et filant des directives à un confrère tandis que deux motards se branlent les couennes à proximité, sans oser parler à voix haute. Je suis vaseux, avachi. J’ai la nausée latente. Mal dans tout le tronc ; juste mes branches sont épargnées.

Le mahomet est tiédasse. Je déteste le tiède. Le chaud, le froid, banco ! Mais le tiède, c’est ta queue qui pend et ta volonté en cale sèche.

— C’est fait, commissaire. Notez que le principal Monin avait lancé un avis de recherche ce matin, y compris sur Genève. Ils ont des gens sur place depuis six heures et ça n’a rien donné.

Les Hollandais repartent après que le dabe a recompté sa portée, pas oublier un lascar aux cagoinsses. Des mouches sont en train de se taper le sang de de Sotto. C’est jour de boudin pour ces dames.

— Hapique…

— Commissaire ?

— De Charbonnières à ici, il faut combien de temps, de nuit, avec ma tire ?

— Oh ! une demi-heure.

— Donc, une demi-heure après notre bataille rangée de la villa Vagiturne, ses blessures continuaient à pisser.

— Et pas qu’un peu.

— Si ce mec ne s’est pas fait soigner très vite, il devrait être crevé à l’heure actuelle ?

— Ou tout comme.

— Soyez gentil, appelez le commissaire Bavochard, de Chambéry, et dites-lui d’aller faire un tour à Saint-Joice-en-Valdingue, d’urgence… Des fois qu’il apercevrait notre Raspoutine…

Le pas de Hapique… Sa portière… Deux tires viennent se ranger sur le parking : une Renault 25, de l’Oise, une vieille Mercedes déglinguée couleur verts pâturages… Une gamine d’un roux anormal s’échappe de cette dernière. Son père lui crie par la portière, avec un fort accent transalpin (de jument, puisque je dis toujours transalpine de cheval !) :

— Tita ! Né mé pas les pieds dans la merdé, commé la dernièré fois. Qué la voiture elle a poué pendant houite jours !

Je souris. Et puis je ne souris plus.

Elle est arrivée, l’idée tant attendue ! Un déclic ! Et des claques, pour ne l’avoir pas enregistré plus tôt. Peut-être que si cette hyper-rouquine de Tita n’avait pas marché dans la merde, un jour, il ne se serait jamais produit.

Une dépanneuse se pointe pour s’atteler à ma Maserati. Hapique fait le nécessaire avec les deux convoyeurs et je regarde disparaître ma belle caisse blanche, tout humiliée de marcher sur ses pattes de derrière.

— Hapique, avez-vous du temps à me consacrer ?

— Naturellement, commissaire, tout le temps que vous voudrez.

— Alors emmenez-moi à Zurich et je vous achèterai une raclette en cours de route.

Ronsard me célébrait

du temps que j’étais belle

(Ronsard)

— Tu sais, amour divin, que je suis revenu de France spécialement pour te voir ?

Elle rosit. Et pourtant elle vient de connaître des suavités imbanales, des délices inusitées et certaines extravagances de la chair qui feraient se désabonner tous les instituteurs à la retraite du Matin si je refeuilletonnais dans ses colonnes.

En pas une plombe, je lui ai fait, dans ma chambre d’hôtel : « Le bossu fantôme », « Le sadique du bois de Boulogne », « Le branché de la haute tension » et « Le Don du Cosaque ». Toutes figures d’exception que je pratique uniquement dans les périodes d’intense frénésie glandulaire ou lorsque je tiens à faire décoller totalement une gonzesse.

Graziella, la jolie petite Tessinoise, pantelle sur mon lit du Kratzemela Hôtel où je suis redescendu en compagnie de l’inspecteur Hapique.

Vannée, la môme. Heureusement que c’est son jour de congé, sinon je vois mal comment elle pourrait assurer son service après ce carambolage monstre.

Gavée d’amour, elle est à disposition pour la jactance. Je lui mordille encore un chouillet les bouts de loloches, manière de lui exprimer la perdurance de mes sentiments après la baise, ce qui est — tu le sais, mignonne — rarissime car, une fois leurs couilles essorées, la plupart des matous sautent dans leur bénouze d’abord et dans leur bagnole ensuite pour « bye-bye, à la prochaine ». Quand ils ont les burnes vidées, ils sont désentimentalisés, les bougres. Ne pensent plus qu’à fuir le cul de leurs exploits, pour, ailleurs, se refaire une conscience et du foutre.

— Nous allons prendre un cocktail pour nous remettre un peu de nos émotions, ma Radieuse.

Elle m’assure qu’elle ne boit jamais d’alcool. Je lui réponds que, « t’en fais pas : c’est doux et pas plus fort que le discours d’un général en retraite à un mariage ». Pour accréditer, je force sur le jus d’orange, ce qui atténue la véhémence de la vodka.

Elle en écluse deux, qu’ensuite de quoi, son regard ne manque plus que de quelques lamelles de truffe pour ressembler à des yeux brouillés. La voilà parée pour la jacte, cette exquise. Je branche la converse sur le sujet qui me préoccupe et elle dévide son moulinet sans opposer la moindre résistance. Un beurre !

Ce qu’il y a de plus tartant, dans notre pauvre job (pauvre comme Job) et de frustrant, bien souvent, c’est de planquer. T’es là, comme un grand con, à essayer de te rendre invisible, guettant une maison dans l’espoir que quelqu’un de précis va y entrer (ou en sortir). Les heures sont lentes, froides souvent. Elles t’apportent la faim, l’envie de pisser, des fourmis dans les jambes, des papillons noirs dans la pensarde. Tu t’obstines, tu t’exhortes, mais le découragement se met à croître lentement, inexorablement.

En général, il existe des spécialistes pour ça, chez nous. Généralement des vieux matuches résignés qui chopent, à trop planquer, des varices et des brûlures d’estom, de la couperose aussi. Chienne de profession !

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